Les « camcorders », ces pirates qui filment les nouveautés directement depuis une salle de cinéma, dans les jours qui suivent la sortie d'un film, s'attaqueraient à 90% des nouveautés, et tireraient de ces discutables activités de confortables profits, issus de la commercialisation des DVD pirates illégalement au marché noir. Les prévenus risqueraient selon la MPAA jusqu'à cinq années d'emprisonnement. La traque qui aura mené à leur arrestation aura duré trois ans.
Au sujet du piratage, rappelons que la journée d'aujourd'hui pourrait voir un possible dénouement des débats liés au projet de loi sur le droit d'auteur et les droits voisins de l'information français, plus connu sous le nom de DADVSI. La rédaction de Clubic ne manquera pas de vous tenir au courant de l'issue du vote de l'Assemblée nationale au sujet du texte de ce projet de loi, récemment révisé et amendé par une commission mixte paritaire composée de sept députés et de sept sénateurs (voir DADVSI : accord en vue, résultat le 30 juin ?).