Sur ces 6,1 milliards de dollars, 3,8 milliards représentent le marché de la contrefaçon et des copies illégales de films. Les 2,3 milliards de dollars restants correspondent aux pertes engendrées par le piratage des œuvres sur Internet, avec le peer-to-peer en principale ligne de mire.
L'étude prend en compte les pertes enregistrées dans les salles de cinéma, avec la baisse de fréquentation qu'induit le piratage, mais aussi et surtout celles provoquées sur le marché du DVD, qui représente désormais la principale source de revenus des studios d'Hollywood.
Pour les seuls Etats-Unis, les pertes s'élèveraient à environ 1,3 milliard de dollars selon les méthodes de calcul de LEK Consulting. Viendraient ensuite le Mexique, la Chine puis la Russie, devant les pays d'Europe de l'Ouest. Conduite pendant 18 mois dans 28 pays, cette étude repose sur des méthodes statistiques qui sont toujours plus ou moins contestables. Néanmoins, la MPAA compte bien se baser sur ces récentes estimations pour intensifier sa lutte contre le piratage et sensibiliser les gouvernements des pays concernés, à commencer par le sien.