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Samsung s’est lancé cette année dans le Mini LED, une technologie très précise de gestion locale du rétroéclairage. L’objectif est de pulvériser les limites de luminosité et de contraste avec des images qui se rapprochent toujours plus du réel. Le QE65QN95A est le haut de gamme LCD Mini LED qui inaugure cette série appelée Neo QLED. Par rapport aux collections précédentes, l’éventail de fonctionnalités est encore plus étendu. Assez pour prétendre au titre de meilleur téléviseur ?

Les plus
  • Une luminosité éclatante
  • Un contraste exemplaire
  • De très nombreux réglages
  • Mode jeu dédié et complet
  • 4K 120 Hz, VRR, ALLM
Les moins
  • Réglages de luminosité/colorimétrie à peaufiner
  • Blooming bien présent
  • Pas de Dolby Vision
  • Prix élevé

Le Quantum Mini LED de Samsung multiplie les zones d’éclairage derrière la dalle LCD. Auparavant, les LED classiques étaient associées à un module optique pour étendre leur surface d’action. Avec le Mini LED, Samsung a créé un film ultra-plat sur lequel repose directement des LED quarante fois plus petites, sans nécessité d’appareillage optique. Cela a permis à Samsung de conserver une très faible épaisseur tout en continuant à proposer ce sandwich LCD, Quantum Mini LED et Quantum Dot. Il n’y a pas une mini LED derrière chaque pixel, mais toujours le concept de zones. Cependant, Samsung ne communique pas à propos de leur quantité exacte. 

Le Mini LED est associé à une intelligence artificielle renforcée. Comme cela est maintenant la norme, le processeur du téléviseur analyse l’image en permanence pour lui appliquer les meilleurs réglages en matière de définition, de colorimétrie et de luminosité. Il compare les images à des milliers d’exemples présents dans sa base de données afin de reconnaître précisément les différents éléments constituants. Auparavant, ce travail était réalisé par un réseau neuronal gérant l’ensemble des éléments. Avec le processeur Neo Quantum 4K, cette capacité a été multipliée par 16, pour encore plus de rapidité et de précision. On pense toujours que les téléviseurs actuels ont atteint leurs limites. Samsung vient démontrer le contraire en accroissant année après année la puissance de ses processeurs vidéo.

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Fiche technique Samsung QE65QN95A

Résumé
Diagonale65 pouces
Résolution d'écran3840 x 2160 pixels - 4K UHD
Technologie d'écranMini-LED
Compatibilité HDRHLG, HDR10, HDR10+
Puissance des haut-parleurs (watts)70
Système d'exploitationTizen
Affichage
Diagonale65 pouces
Résolution d'écran3840 x 2160 pixels - 4K UHD
Technologie d'écranMini-LED
Type de dalleVA
Type de rétroéclairageDirect LED avec Local Dimming
Processeur vidéoNeo Quantum Processor 4K
Compatibilité HDRHLG, HDR10, HDR10+
Fréquence de rafraîchissement100Hz
Audio
Puissance des haut-parleurs (watts)70
Nombre de haut-parleurs8
Dolby AtmosOui
DTS:XNon
Connectique
Nombre de ports HDMI4
Standard HDMIHDMI 2.1
ARC / eARCeARC
ALLMOui
Synchronisation dynamiqueVRR, FreeSync
Autres entrées3x USB-A, 1x Ethernet, 1x CI+
Autres sorties1x optique (SPDIF), 1x HDMI ARC/ eARC
Connectivité
Système d'exploitationTizen
BluetoothOui
Wi-FiOui
Norme Wi-Fi5 (AC)
Assistant vocalGoogle Assistant, Alexa, Bixby
Airplay 2Oui

Toutes les mesures réalisées dans le cadre de ce test ont été enregistrées avec le logiciel CalMAN Ultimate , une sonde X-Rite i1 Display Pro Plus et un boîtier de mesure d'Input Lag Leo Bodnar.

Design : épaisseur minimale et boîtier déporté

Comme nous l’expliquions précédemment, Samsung a réussi à caser ces nouvelles technologies dans un châssis de seulement 2,5 cm d’épaisseur. Le cadre ultra-fin accueille une excroissance à la droite de sa partie basse où s’inscrit le logo Samsung. La finition globale est luxueuse, à l’image du positionnement du 65QN95A.

Évidemment, avec une si faible épaisseur, il manque des choses. Samsung a déporté l’ensemble de l’électronique et de la connectique dans le boîtier One Connect. Un cordon unique par lequel transite son alimentation le relie au téléviseur. Ce cordon est plus épais et moins discret qu’avec les générations précédentes. Il sera un peu trop visible sur le mur, une gaine sera nécessaire pour un effet visuel impeccable.

© Alban Amouroux pour Clubic

Connectivité : tout le nécessaire

L’avantage du boîtier déporté concerne cette capacité à cacher tous les câbles au fond d’un meuble sans scrupule. Avec quatre entrée HDMI 2.1, trois tuners TV et trois ports USB, il y a de quoi faire. Le réseau passera soit par la prise RJ45, soit en Wi-Fi 5. 

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Pour le son, une sortie optique est présente, de même que le Bluetooth. Ce dernier accepte deux connexions simultanées. En revanche, si elle est utilisée pour lier une barre de son au téléviseur, la connexion Bluetooth devient alors unique. La sortie HDMI n° 3 délivre également le son via le eARC. Il manque seulement une prise casque.

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Équipement sonore : configuration 4.2.2 et extension Q-Symphony

Samsung a intégré de fins transducteurs derrière la dalle. Ils sont au nombre de huit, dont deux pour les effets surround et deux pour les basses. 70 Watts de puissance leur sont consacrés. Avec la technologie Object Tracking Sound+, le son suit précisément les éléments à l’image. 

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Le Q-Symphony est la création maison de Samsung pour associer les barres de son dont la référence contient la lettre Q à ses téléviseurs haut de gamme. Dans cette configuration, les haut-parleurs de la TV restent actifs en même temps que ceux de la barre pour décupler l’espace sonore. 

Installation : un pied en U 

Le 65QN95A repose sur un pied en forme de U en métal qui assure une stabilité parfaite. Il faut d’abord visser une partie plastique à l’arrière de la TV, puis la clipser sur le pied et enfin solidariser le tout avec quatre autres vis. Un support mural fin est disponible pour coller au mur le téléviseur si c'est l'option que vous choisissez.

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Ergonomie : une télécommande solaire aux fonctions limitées

Le système d’exploitation connecté Tizen est au rendez-vous. Via un bandeau au bas de l’écran, il donne accès aux multiples applications, aux sources, aux réglages et à tous les autres services. Il suffit d’appuyer sur la touche en forme de maison sur la télécommande pour le faire apparaître. Alternativement, le 65QN95A se pilote vocalement via l’assistant Samsung Bixby, Google Assistant ou Amazon Alexa, au choix. 

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La télécommande est minuscule. Elle offre seulement le nécessaire pour naviguer dans les menus, changer de chaîne ou régler le volume. Il y a une touche qui active le micro sur la TV, et non dans la télécommande. Trois touches offrent un accès direct à Netflix, Amazon Prime et Samsung TV Plus, c‘est-à-dire des dizaines de chaînes accessibles gratuitement, mais à l’intérêt discutable. 

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Cette télécommande se recharge via un panneau solaire à l’arrière. Il faudra bien penser à la retourner de temps en temps. En cas de décharge totale, un port USB-C permet de lui redonner rapidement vie grâce à un chargeur de smartphone.

© Alban Amouroux pour Clubic

L’installation peut se dérouler soit sur le téléviseur, soit depuis l’app Samsung SmartThings. Nous avons utilisé cette seconde solution à laquelle nous sommes habitués chez Clubic. Différentes étapes servent à configurer le 65QN95A et à le relier au réseau. Il est possible de sélectionner l’un des assistants vocaux, d’activer les réglages son et image intelligents, et de se lancer dans la configuration de sa maison connectée.

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L’application SmartThings sert aussi à prendre la main sur le téléviseur, une opération peu pratique au quotidien. Nous préférons la télécommande, même si les fonctions accessibles directement sont limitées. 

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Les fonctionnalités accessoires sont nombreuses. Il y a par exemple l’Ambient Mode, pour transformer la TV en tableau, avec ou sans informations complémentaires. Le mode Multi View crée un partage d’écran simultané avec par exemple la vidéo d’un côté et l'écran d’un smartphone de l’autre. L’usage idéal concerne le sport, pour suivre les réseaux sociaux en même temps qu’un match de foot, par exemple.

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Côté gaming, en plus des capacités avancées telles que le 120 Hz, le FreeSync Premium Pro, le VRR et l’ALLM, un affichage spécial est prévu. L’image peut s’afficher en mode 32/9e avec de larges bandes noir au-dessus et en dessous, dans lesquelles s’affiche un menu consacré : mode HDR, input lag courant, nombre de frames, réglages du casque, etc.

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Traitement de l’image : un compromis à trouver

En dehors du mode intelligent prenant la main sur toutes les caractéristiques de l’image, d’autres modes sont disponibles. Aux côtés des classiques standard et cinéma se trouvent les modes dynamique et Filmmaker. Le premier place tous les curseurs au maximum pour tirer parti des capacités maximales de l’écran. A contrario, le second coupe tous les artifices pour se concentrer sur une image cinéma sans artifices. 

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Le Filmmaker Mode a habituellement notre préférence. Cependant, cette fois, nous avons été partagés. Il nous semble préférable d'opter soit pour le mode cinéma, soit pour le mode dynamique, puis d’appliquer un certain nombre de réglages pour profiter de la luminosité du 65QN95A dans les meilleures conditions. Pour résumer, le mode Filmmaker est un peu trop éteint, tandis que le mode dynamique en fait beaucoup trop, surtout en ce qui concerne la colorimétrie. Par exemple, la pelouse devient carrément fluorescente. Pour tirer le meilleur de cet écran Samsung, il vous faudra entrer dans les réglages. 

Mesures : un pic lumineux exceptionnel

Nos mesures à l’aide de notre sonde et des mires habituelles nous ont permis de confirmer qu’aucun mode par défaut n’est parfait. En SDR, le Filmmaker Mode peut être privilégié.

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À 6772K, l’image est peu trop froide à cause d’un bleu omniprésent.

De son côté, le dE2000 à 4,5 montre une nouvelle fois la prédominance du bleu, alors que nous sommes toujours en Filmmaker Mode aux tendances habituellement chaudes.

Tout cela sera aisément réglable via les paramètres avancés du 65QN95A.

En HDR, le pic lumineux à 1 564 cd/m2 confirme les performances de haut niveau de cet écran. C’est l’apanage des écrans LCD Mini LED et l’un des meilleurs passés entre nos mains si l'on s'appuie sur ce critère. La courbe de transfert est en revanche peu linéaire, comme le confirme la luminance en fonction de la surface où le maximum est atteint dans une fenêtre de 10 %.

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La couverture colorimétrique affichée est dans le haut du panier, sans être exceptionnelle : 75 % pour le BT.2020 et 94 % pour le DCI-P3. Là encore, les réglages fins s’imposent.

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L’input lag est excellent grâce au mode jeu consacré, puisque l’on tombe à seulement 10.1 ms.

Quant à la consommation, elle est correcte pour cette technologie gourmande par essence et au regard de la diagonale d’image : 107 Watts en moyenne et 230 Watts au maximum.

Analyse : une image précise et détaillée, même dans les basses lumières

Le téléviseur prend quelques secondes pour analyser les sources reliées et en afficher le nom ainsi que l’icône correspondante. Pour l’Apple TV par exemple, cette Samsung a bien en stock l’icône du petit lecteur multimédia de la marque à la Pomme. Par ailleurs, à chaque modification d’un réglage lié au traitement vidéo, une fenêtre indique que le réglage en question risque d’augmenter la consommation électrique du téléviseur.

Il n’y a aucun overscan, mais il subsiste un léger effet de « vignettage », perceptible seulement sur les écrans blancs et les mires de test. Il est invisible pendant un visionnage normal. Par défaut, la luminosité comme le contraste sont poussés au maximum, au détriment des détails dans les extrêmes. Il est nécessaire de redescendre le contraste de 50 à 30 pour récupérer les informations manquantes, surtout dans les hautes lumières.

© Alban Amouroux pour Clubic

Nous avons démarré avec le Filmmaker Mode dont les couleurs par défaut sont assez réalistes, sans aucune dérive marquée. Pour profiter du HDR, nous avons dû basculer en mode dynamique, après quelques réglages basiques de colorimétrie. Objectivement, la régularité et l’étendue du contraste sont impressionnantes. À aucun moment les lumières ne semblent écrasées, autant dans le blanc que dans les noirs. Dans ce domaine, le Samsung n’atteint pas la profondeur de l’OLED, mais il se débrouille déjà fort bien.

Sans traitement spécifique en Filmmaker Mode, l’image est stable, sans zébrure, vibrance ou autre dérive. Rien ne bave ni ne dépasse, les contours sont clairs et nets, sans même avoir à activer le réglage de netteté. Les marches d’escalier dans les dégradés n’existent pas. Il subsiste cependant un léger effet de blooming dans les basses lumières sur les objets en déplacement, comme une forme de traînée de lumière, alors qu’il est atténué et mieux géré sur les éléments fixes.

Le visionnage sans gestion des saccades est acceptable pour retrouver l’effet cinéma. Pour les atténuer, il faut activer les réglages de clarté de l’image. Le Samsung fait correctement son travail, avec néanmoins la persistance de quelques artefacts légers et parfois de sautes d’images. Comme il existe plusieurs sous-réglages dans ce domaine, il faudra trouver la combinaison qui vous convient le mieux.

De manière globale, le 65QN95A nous offre une image resplendissante, naturellement contrastée, aux détails et aux contours précis. Elle procure un effet de profondeur et de découpage des plans d’un excellent niveau, avec cette sensation de détachement des personnages ou des objets au premier plan que l’on rencontre uniquement sur les téléviseurs les plus haut de gamme.

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Les barres noires restent d’un noir profond qui ne vient pas attirer l’œil. De plus, leur profondeur est stable, quelle que soit la luminosité globale de l’image. Elle n’oscille pas entre gris très foncé et gris clair, comme peuvent le faire la plupart des écrans LCD. Si bien qu’avec cette Samsung, en conditions sombres, on ne distingue pas les barres noires du cadre du téléviseur, ce qui offre une sensation vraiment immersive. 

Le mode son intelligent adaptatif+ projette les effets autour du téléviseur, voire quelques dizaines de centimètres sur les côtés pour une virtualisation surround proche de ce que savent faire les barres de son d’entrée de gamme. La restitution est globalement agréable, sans forcer sur un registre en particulier. Mais, avec des haut-parleurs embarqués aussi fins, le grave est absent, ce qui laisse une expérience globale incomplète. Le son n’est pas à la hauteur de l’image. Une barre de son comme la HW-Q600A, que nous avons pu tester avec ce Neo QLED, est à privilégier. À moins que vous n’ayez la possibilité de constituer un véritable système home cinema complet, bien entendu.

Prix et concurrence

Le Mini LED se développe doucement. Les concurrents seront de plus en plus nombreux dans le futur. Pour l’instant, il faut se contenter du 65PML9605 chez Philips. Il coûte 300 euros de moins tout en proposant l’Ambilight 4 côtés ainsi que le support de tous les HDR, dont le Dolby Vision absent chez Samsung.

Le TCL X10 passé sur notre banc d’essai délivre quant à lui une image moins précise, moins fouillée. Cet écran a pour lui une barre de son intégrée dont les résultats sont meilleurs que les huit haut-parleurs de la Samsung. Mais les fonctionnalités globales restent plus limitées chez TCL. Android TV aura peut-être votre préférence face à l’OS Tizen, pratique mais limité, de Samsung. 

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L’avis de Clubic

Conclusion
Note générale
8 / 10

Le Samsung QE65QN95A est le téléviseur idéal pour s’en mettre plein les mirettes. En mode dynamique, les blancs sont éclatants. Le contraste permet de saisir tous les détails, dans les ombres comme dans les hautes lumières. La colorimétrie n’est pas exempte de défauts dans ce mode. Comme elle est proche de l’idéal en Filmmaker Mode, il suffit de trouver le juste milieu entre dynamique et réalisme en passant un peu de temps dans les réglages. Car le Filmmaker bride un peu trop la puissance du 65QN95A.

Les multiples fonctionnalités avancées du téléviseur permettent de l’adapter à ses besoins et ses envies, que vous aimiez faire de la visio avec Google Duo, jouer au format 32/9e ou transformer votre TV en tableau.

De son côté, le son nous a déçus par son manque de poids. L’association avec une barre ou des enceintes est conseillée. Finalement, le Mini LED est un outil parfait pour profiter pleinement du HDR. Il est dommage qu’il soit accompagné d’un blooming non négligeable, que les prochaines générations sauront sans doute corriger.  

Les plus
  • Une luminosité éclatante
  • Un contraste exemplaire
  • De très nombreux réglages
  • Mode jeu dédié et complet
  • 4K 120 Hz, VRR, ALLM
Les moins
  • Réglages de luminosité/colorimétrie à peaufiner
  • Blooming bien présent
  • Pas de Dolby Vision
  • Prix élevé
Sous-notes
Vidéo
9
Audio
7
Design
8
Ergonomie
8