Les satellites SpaceX, même peints, gâchent les nuits des astronomes

16 septembre 2020 à 09h31
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starlink

Malgré son revêtement sombre, le satellite DarkSat de SpaceX cause une pollution lumineuse gênante pour les astronomes ; la solution se trouverait-elle du côté de VisorSat, satellite muni d'un pare-soleil ?

C’est une critique récurrente adressée au projet Starlink de SpaceX depuis le lancement de ses 60 premiers satellites en mai 2019 : sa constellation engendre une pollution lumineuse néfaste. Si Elon Musk la qualifie de négligeable, tout le monde ne partage pas son avis, à commencer par les astronomes. Avec désormais plus de 600 satellites déployés, rejoints par de nouvelles grappes presque chaque mois, une solution doit rapidement être trouvée.

Un problème qui va grandissant

Littéralement, tous ces engins, situés pour la plupart à 550 km d'altitude, sont accusés par les astronomes de perturber leur travail. De fait, l’ESO estimait en mars dernier que 3 % des observations du Very Large Telescope (VLT) pourraient être impactées par Starlink ; en ce qui concerne le télescope à large champ Vera Rubin (LSST), 30 à 50 % de son activité serait altérée par les satellites.

Une situation problématique pour Meredith Rawls, astronome à l’Université de Washington qui travaille sur le télescope Vera Rubin. Celui-ci, qui sera finalisé en 2021, aura pour mission de capturer des images panoramiques notamment utilisées pour les recherches sur la matière noire et l’énergie sombre, l’identification de phénomènes astrophysiques rares ou plus prosaïquement la cartographie des astéroïdes. Or, les satellites Starlink risquent d'entraver son activité : « Cela crée beaucoup d'erreurs systémiques... Et cause pas mal de gâchis », estime Meredith Rawls.

Toutefois, la communauté scientifique semble désormais bien décidée à s’attaquer sérieusement au problème. En août, la National Science Foundation (NSF) et l'American Astronomical Society (AAS) ont publié un rapport sur la situation, proposant dix pistes à exploiter pour minimiser les perturbations. Le rapport se base sur les analyses de plus de 250 experts dans le cadre de l’atelier SATCON1, lequel a réuni pour la première fois astronomes et opérateurs de constellations de satellites.

60 satellites Starlink parés au lancement
60 satellites Starlink parés au lancement

Parmi les solutions évoquées, on relève des méthodes d'obscurcissement, le déploiement des satellites sur des orbites inférieures à 600 kilomètres afin de minimiser l’éblouissement nocturne qu’ils causent ou encore l’ajustement de leur orientation par rapport au Soleil pour les rendre moins réfléchissants. Les opérateurs sont également invités à rendre accessible leurs informations orbitales aux astronomes pour que ces derniers puissent adapter leurs recherches.

De fait, en dépit des déclarations d’Elon Musk, la société SpaceX est consciente du problème. Elle a déjà mis en place diverses solutions pour y remédier, parmi lesquelles peindre les satellites avec une peinture sombre ou les équiper d'un « pare-soleil ». Tout cela, dans le but de les rendre moins lumineux et donc moins dérangeants pour les observateurs.

DarkSat : visible malgré son revêtement sombre

Ainsi, en début d’année, Sarlink a déployé un prototype de satellite d’un genre nouveau, baptisé DarkSat. Sa particularité : un revêtement noir antireflet. Ainsi peinturluré, il serait deux fois moins lumineux qu’un satellite Starlink basique, selon une étude menée par Jérémy Tregloan-Reed, astronome à l'université d'Antofagasta au Chili.

Selon le chercheur, cette avancée est prometteuse mais loin d’être suffisante. Il ne considère pas DarkSat « comme une victoire mais plutôt comme un bon pas dans la bonne direction ». En effet, si DarkSat est bien invisible à l’œil nu, il se révèle toujours incommodant pour un télescope de 0,6 mètre de diamètre.

En revanche, Jonathan McDowell, chercheur au Centre d'astrophysique de l'Université de Harvard et à la Smithsonian Institution, est nettement moins conciliant. Il salue l’étude réalisée par l’équipe de Tregloan-Reed, qu’il qualifie de « remarquable » puisque « l’une des premières études d’observation significatives d’un satellite Starlink ». Cependant, il estime que les résultats obtenus prouvent que DarkSat est une « impasse ». Il avertit de surcroît que si les satellites continuent d'être lancés sans que ce problème de pollution lumineuse ne soit réglé, « l'impact sera énorme ».

L’autre solution de SpaceX : VisorSat, le satellite muni d’un pare-soleil

Une autre voie explorée par SpaceX s’appuie, comme mentionnée plus haut, sur l’utilisation d’un pare-soleil. La société d’Elon Musk a lancé un premier prototype, nommé « VisorSat », en juin dernier.

visorsat

Pour l’instant, en raison de la pandémie de coronavirus, les astronomes n’ont pas eu l’occasion de mener une étude approfondie sur VisorSat. Ils s’y attelleront dès que possible, lorsque de nombreux observatoires, actuellement fermés, rouvriront.

De son côté, SpaceX semble miser sur cette solution. En effet, sans même attendre les premiers résultats, tous les satellites déployés par la firme depuis mi-juin sont de type VisorSat.

La bonne entente, clé du succès

Dans tous les cas, sachant qu’à terme, la flotte de SpaceX pourrait atteindre 12 000, voire 42 000 appareils, et que d’autres entreprises envisagent elles aussi de lancer leur propre constellation de satellites - parmi lesquelles Amazon avec son projet Kuiper basé sur 3 236 engins ou encore OneWeb et ses 2 000 machines - la pollution lumineuse risque de devenir problématique si aucune solution viable n’est trouvée d’ici là.

Comme le souligne Meredith Rawls, il y a urgence : « Cela ne fera que s'accélérer. Et c'est un phénomène à long terme. Il s'agit de savoir quel genre de ciel vous voulez pour vos petits-enfants ». La chercheuse redoute l’attitude d’entreprises guère conciliantes, peu soucieuses de trouver des compromis avec les astronomes.

Le rapport de la NSF et de l’AAS est en tout cas un premier pas prometteur. De son côté, SpaceX fait, apparemment, preuve de bonne volonté. Un état d’esprit salué par Tregloan-Reed, qui estime que « le développement de DarkSat et du nouveau VisorSat montre que Starlink semble se consacrer à l'atténuation de l'impact lumineux ».

Comme Meredith Rawls, Patrick McCarthy, directeur du NOIRLab de la NSF, salue l’esprit de collaboration qui a permis le bon déroulement de SATCON1 et « espère que la collégialité et l'esprit de partenariat entre les astronomes et les opérateurs de satellites commerciaux se développeront ... Et que cela continuera à se révéler utile et productif ».

On verra dans les prochains mois si toutes ces bonnes volontés accouchent d’actes concrets. Quant à SATCON2, l'atelier se tiendra début ou mi-2021 et apportera, peut-être lui aussi, son lot de préconisations.

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Commentaires (43)

phx1138
« Star link », littéralement « lien vers les étoiles », qui va priver l’humanité d’étoiles…
tangofever
La solution : les faire tous sauter.
jereffuse
Bientôt les enfants ne reconnaîtront plus les constellation telles qu’on les as toujours connus, mais ça sera des constellation amazon, starlink and Cie …!!!
rexxie
Non, les opérateurs fournissent déjà leurs données qui sont introduits dans les algorithmes de correction d’image, les rendant invisibles aux logiciels d’imagerie des observatoires professionnels.<br /> L’image du haut n’est pas représentative de la constellation. Ce train est visible peu après le lancement d’une nouvelle grappe, ils ne sont pas encore dispersés sur leur destination finale et leur hauteur d’orbite n’est pas atteinte non plus. De plus les points lumineux sur la photo ont été exagérés.<br /> Ayant lui-même la tête dans les étoiles, Musk a dit être en étroite collaboration avec les organismes d’astronomie et travailler à résoudre le problème, comme décrit dans l’article. Il a déclaré que si on les voyait encore dans peu de temps, il apporterait immédiatement d’autres correctifs pour qu’on en voit zéro.<br /> Le parasol est prometteur car on ne voit les satellites en orbite basse que peu avant le levé et peu après le couché du soleil.
JohnnyG
Petit vengeance :<br /> Bizarrement les astronomes n’arriveront plus a voir les débris et autres astéroïdes qui sont susceptibles de casser les satellites.<br /> Bah oui, a cause de ces andouilles qui ne réfléchissent qu’au profit, on peut moins voir ce qui se passe…
nirgal76
«&nbsp;Musk a dit être en étroite collaboration avec les organismes d’astronomie et travailler à résoudre le problème, comme décrit dans l’article&nbsp;»<br /> Donc il y a bien problème, même Musk l’admet puisqu’il y travaille. Tant qu’une bonne solution n’est pas trouvée, les lancements en masse devraient être suspendus et autorisés uniquement pour des tests.
Pck
Admin:<br /> Malgré son revêtement sombre, le satellite DarkSat de SpaceX cause une pollution lumineuse gênante pour les astronomes ; la solution se trouverait-elle du côté de VisorSat, satellite muni d’un pare-soleil ?<br /> Visor Sat, l’orientation des satellites, l’articulation des panneaux solaires sont les réponses prévues originellement ou adaptées au fur et à mesure par SpaceX qui a vraiment les moyens techniques et financiers de gérer les problèmes qu’ Elon Musk veut bien reconnaitre… Mais, en dehors du temps où ils sont en orbite (500 km ou plus) et où les solutions évoquées ont l’air d’avoir de l’effet, il reste des constantes physiques et des périodes où ces solutions ne sont pas efficaces :<br /> Les jours qui suivent le lancement, les satellites sont bas (250km), leurs orientations et leurs profils (satellites alignés avec leurs panneaux solaires) restent réfléchissants.<br /> Lorsqu’en fin de vie (5 ans) les satellites descendent pour se consumer dans l’atmosphère, ils redeviennent visibles pendant quelques jours,<br /> Enfin lorsqu’ils se désintègrent, là ils sont très fortement visibles.<br /> Sans intention de noircir le tableau, le problème est que SpaceX va amplifier ces périodes de satellites visibles car Ils prétendent «&nbsp;avoir besoin&nbsp;» de entre 12000 (aujourd’hui autorisés) et 40 000 satellites (non encore autorisés) ce qui amènera à des envois semi mensuels de plus en plus conséquents par paquets de 60 à 400 (prévisions) satellites et donc à des retours journaliers (d’ici 5 ans au mieux) de plusieurs satellites ou débris (aujourd’hui contrôlés pour la plupart…).<br /> Il me semble que ce scenario sans fin n’est pas pris en compte…<br /> Sans parler des copains qui ont les mêmes projets: Amazon … et mêmes les Européens pour ne pas tirer toujours vers l’Ouest :)…
Niverolle
Bah oui l’astronomie grand champ est dans la mouise. De même que l’astronomie visuelle et pas qu’avec un T60 comme indiqué dans l’article. J’ai la chance d’avoir un Dobson de 305 mm très ouvert (ainsi que les oculaires grand champ qui vont bien), et d’habiter au fin fond des Hautes-Alpes, mais effectivement la tendance du trafic est à la hausse. C’est toujours pareil, un satellite ou un avion de temps en temps, c’est amusant, mais vu comme on est parti je pense que l’expérience sera passablement gâchée.
Pck
@Niverolle<br /> N’étant pas astronome, je faisais allusion dans mon post précédent à l’impact sur la «&nbsp;visibilité à l’œil nu&nbsp;» des satellites hors orbites finales. Mais c’est déjà encore plus consternant avec l’appareil photo de «&nbsp;monsieur tout le monde&nbsp;» avec une pose de 10 secondes et peu d’ ISO sur un smartphone par exemple…<br /> J’ose à peine imaginer la frustration avec un «&nbsp;vrai&nbsp;» télescope…
Pck
@MisterGTO<br /> Le souci est qu’une telle argumentation est parfaitement retournable : Allez dire à ceux qui regardent avec anxiété le ciel s’altérer en soirée et en matinée qu’ils doivent comprendre ceux qui réclament 20 msec de latence pour s’éclater en ligne.<br /> D’autre part, l’orbite des satellites et la physique font que ceux-ci passent beaucoup, beaucoup plus de temps à « occuper » l’espace (le ciel étoilé) inutilement qu’à arroser la surface de la campagne Nord-Américaine …<br /> De plus, quel mal y a-t-il à s’interroger sur un phénomène surnaturel car déclenché par l’homme qui va avoir des effets à très long terme… On en a vu d’autres, regrettés bien trop tard, non ? Après les climatosceptiques, entendons-nous les LEO-sceptiques ? (LEO = basse orbite terrestre « empruntés » par ces satellites) je ne fais qu’argumenter…
eykxas
faut les peindre de vantablack. plus de problème.
Fulmlmetal
D’après ce que disaient ici les fans de Musk il y a peu de temps, Starlink va surtout profiter aux nord américains en zone rurale qui représenteront surement le gros des clients de Starlink .<br /> Donc on a le milliardaire le plus mégalomane qu’on ait jamais connu qui décide tout seul de priver le monde entier et les astronomes (amateurs comme pro) d’un superbe ciel étoilé pour les bienfaits de l’américain moyen. C’est magnifique …
Fulmlmetal
«&nbsp;Le parasol est prometteur car on ne voit les satellites en orbite basse que peu avant le levé et peu après le couché du soleil.&nbsp;»<br /> Ca fait environ 10% de temps d’observation en moins par nuit, c’est déja beaucoup quand on sait que les astronomes doivent parfois attendre des années pour réserver des créneaux horaires sur un télescope.<br /> Mais l’intérêt de l’américain moyen qui est incapable de nommer un pays en dehors des USA est visiblement plus importante que la science. La notion «&nbsp;America first&nbsp;» de Trump n’aura jamais été plus claire avec ce programme.
nirgal76
Gâcher le ciel étoilé de TOUS pour le confort de quelque uns, oui effectivement, c’est de l’égoïsme abyssal. Surtout quand cette décision est prise unilatéralement par un seul pays et pour la richesse d’un seul homme.
JohnnyG
l’Internet un minimum correct n’a pas besoin de satellites. Et c’est grandement égoïste de nous pourrir toutes l’atmosphère avec des centaine de milliers de satellites. Sans compter les collisions, les débris qui retournerons sur terre avec les problématiques associées.<br /> L’ultra technique c’est tout sauf la solution ultime…
Martin_Penwald
Disons que c’est une solution, mais pas tout-à-fait à ce problème-ci. Le vantablack ne renvoyant quasiment aucune lumière, toute l’énergie solaire se retrouverait dans les entrailles du satellite, et vu la difficulté déjà existante pour refroidir un objet dans le vide, tout grillerait très vite.
Martin_Penwald
C’est pas vrai !<br /> Ça profitera aussi au Canadien moyen.
JohnnyG
Ok pourrir un peu plus la planète au nom de ta sacro sainte technologie, c’est cool.<br /> L’écologie c’est aussi se rendre compte que d’ici quelques années on n’aura plus besoin d’internet sur un certain nombre d’îles, de villes balnéaires car elles seront sous l’eau. On a déjà les premiers réfugiés climatique, les Inuits qu’ont leur lieu de vie qui font. Mais pour l’instant nous ne nous rendons pas compte… la France sera touchée.<br /> Même les vignerons de rendent compte que les choses changent. Pour que le raisin pousse,il faut des variétés qui pousse beaucoup plus au sud.<br /> Mais non ce qu’il faut c’est consumer, polluer encore plus.<br /> J’ai cru un moment a l’internet par satellite, mais ça pose plus de problème que de solutions.<br /> Si tu t’intéresses un tant soit peu au problème que pose déjà les satellites existants. Et pas la peine ouvrir des bouquins ou d’écouter wikipédia, ya au moins un documentaire clair qui est passé à la TV… On n’est déjà bien embêté avec les satellites HS existants, ceux qui bouffent des débris d’autres satellites… On a déjà l’atmosphère dans un sale état. On cherche déjà des moyens de nettoyer ça. Mais non tout ce qui t’inquiète, c’est encore plus de satellites, parce que bon ces abrutis d’ecolo, il n’y connaissent rien…
JohnnyG
D’abord non je ne joue pas sur internet.<br /> Et oui polluer avec des milliers de satellites ça fait partie d’un tout. Et la c’est hyper égoïste vis a vis des générations futures qu’auront toutes nos mayrdes a gérer juste pour survivre. On ne parle pas d’autres choses.<br /> Et non le télétravail n’as pas besoin de satellites pour pouvoir exister.<br /> Mes solutions c’est juste obliger les opérateurs existants a tenir leurs promesses de couverture.<br /> Et je rappelle que la fibre, pour le télétravail c’est du confort et pas du nécessaire. Au fin fond de la cambrousse, mes parents avec leur 5 a 10 mégas de connexion non fibré on déjà un débit pour du télétravail.<br /> En l’occurrence c’est toi l’égoïste avec moi ma gueule, ma connexion et tant pis pour les conséquences…
Blackalf
On se calme et on reste courtois
Niverolle
Sauf qu’avec ce genre de logique biaisée, on enfreint la règle de base qui veut que «&nbsp;la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres&nbsp;». Cela permet de défendre Starlink au nom d’une bonne cause, mais ce faisant cela permet aussi de légitimer toutes les autres formes de pollution (d’aill tout bon pollueur avance ce genre d’argument). C’est d’autant plus ridicule que l’on peut très bien défendre Starlink en faisant simplement remarquer qui cette pollution lumineuse est quand même assez faible (on est plus dans le gênant réversible que dans le catastrophique irréversible).
Pck
Peut être qu’une image parle mieux pour illustrer la «&nbsp;gêne&nbsp;» collatérale:<br /> Imaginez que la bande FM du monde entier soit gavée unilatéralement et en permanence, disons à un ratio même de seulement 10% avec … de la Country Musique Nord Américaine pour faire plaisir … aux campagnes Nord Américaines (Canada inclus)…<br /> Pas sur que le reste du monde apprécie d’être converti de force à la Country (qui n’est pourtant pas la pire des musiques)?..<br /> Un trait d’humour : Encore plus amusant vue l’actualité 5G du moment, imaginez la même chose avec de la musique … Chinoise … ou encore mieux avec … des satellites Chinois
Fulmlmetal
MisterGTO:<br /> Donc toi seul à le droit de bénéficier d’un haut débit?<br /> Tu dénies ce droit, fondamental de nos jours,<br /> Moi j’ai fait en sorte d’etre dans une zone ou le THD était là. Les américains sont les premiers à se vanter d’etre très mobile, et bien si Internet THD ne va pas jusqu’à eux, qu’ils aille jusqu’à lui.<br /> Avoir un ciel étoilé, pur est un droit. Avoir Internet n’est pas un droit et encore moins un droit fondamentale. L’avoir c’est une chance, une opportunité, pas un droit. Et meme si ca l’était rien ne dit que le THD est un droit par rapport au débit ADSL ou satellite géo.<br /> Pour info, l’améircain moyen qui veut absolument internet il a la possibilité de l’avoir, ça s’appelle Internet pas satellite géostationnaire et ça marche depuis de nombreuses années.<br /> En tout cas imposer au monde entier une pollution nocturne pour satisfaire l’américain moyen, c’est très américain.<br /> Je me demande si tu aurais eu les memes propos si ce programme n’était pas venu de ton idole Musk
kyaude
imaginez 14000 satellites pour un seul opérateur multipliés par le nombre d’operateurs: saints de glace permanents et privatisations arbitraires de bandes K inutilisables sur notre territoire
nirgal76
C’est comme tout désastre écologique, on s’apercevra des dégâts une fois que ce sera trop tard, quand les 42000 sat seront là haut. Car le temps de trouver une solution efficace, ça continue à en envoyer des tas qui augmentent les soucis et qui eux ne seront pas corrigés (mais bon, sinon, à quoi servirait spaceX !)
GhostKilla
Ce sont des professionnels qui se plaignent, pas des gens qui regardent le ciel pour leur plaisir…<br /> Mauvaise foi ou autre ?
Pck
Une source de réflexion (non polluante) pour les «&nbsp;20msecO_StarlinkO-LEO-septiques&nbsp;» (i.e. les PRO-Starlink ) :<br /> (i) La surface totale Nord Américaine (USA +Canada) est d’environ 20 millions de km2,<br /> (ii) Si on arrondie la surface habitable de la terre à 150 km2,<br /> (iii) Et si on part du principe que la cible visée par Starlink est majoritairement l’Amérique du Nord.<br /> Alors pour arroser 13% de la surface habitable terrestre, SpaceX en survole 100% sans aucun intérêt pour les 87% de la surface habitable restante qui n’avaient rien demandé…<br /> Si on fait le calcul en % de population Nord Amérique vs % de population reste du monde : c’est deux fois pire …<br /> Gasp !!!<br /> Et là, je vais m’attirer les foudres des 13% du forum …
kyaude
je ne comprends pas que notre état se laisse plumer de notre espace aérien par une occupation dont on ne connaît pas les conséquences . les opérateurs doivent comme sur terre signer un contrat qui les oblige à payer l’utilisation des supports de transmission, assurer les risques et responsabilités y afférent.
Maitre_Yoda
Moi je dis: un bon laser et on a moyen d’en griller quelques un <br /> En plus comme ils sont aligné tu vises le premier et tu les dégommes tous
GhostKilla
Le sujet c’est que ceux, à la base, qui se plaignent, ce sont les professionnels qui utilisent des télescopes non ?<br /> Tu dois le faire exprès sérieux, sinon c’est grave !
rexxie
Les professionnels ont tous des logiciels de correction et de masquage des objets artificiels.
paulposition
@rexxie C’est drôle comme le fait de polluer le ciel avec une batterie de satellites ne te dérange pas (mais bon, c’est Musk, hein, …) alors que tu t’exprime TRÈS souvent sur la pollution terrestre (Pétroliers, véhicules a moteurs thermiques et autre );
GhostKilla
Autour du Ciel – 6 Feb 20<br /> Le projet Starlink d’Elon Musk menace la recherche astronomique<br /> En mettant en orbite des milliers de satellites, la société SpaceX va rendre l’observation scientifique du ciel de plus en plus difficile. Le 23 mai 2019, le lancement en une seule fois d’une soixantaine de satellites de télécommunication par la...<br /> https://aas.org/satellite-constellations-1-workshop-report<br /> Désolé, mais je pense que les professionnels qui s’alarment ne le font pas pour rien… L’article du monde donne bien la tendance, il n’y en a que quelques centaines pour le moment, avec plusieurs dizaines de milliers à terme, alors qu’il n’y a pas que starlink sur les rangs…<br /> SI une solution aussi simple que celle que tu dis serait viable, on en entendrait pas autant parler.
Jimmy_Cram
C’est simple, à Montpellier, ils passent au-dessus de la maison toutes les 2 mn, c’est très contraignant à force, je ne peux plus regarder le ciel sans être gêné.
kyaude
La pollution électromagnétique sera contrôlée a posteriori, on maîtrise à peine la 5G qu’on accepte tout sans contrôle a priori de Starlink. Nos operateurs paient pour avoir des droits et des obligations, Starlink va donc arriver en Europe sans condition ? Avec Starlink, Elon Musk innove dans la pollution
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