La firme vient d'accepter de régler 199,5 millions de dollars aux services généraux de l'administration américaine (GSA). Les débuts de l'affaire remontent à 1998. A l'époque, les autorités reprochaient à Oracle d'avoir surfacturé certains de ses services.
Le département de la Justice (DoJ) indique qu'en 1998, Oracle avait passé contrat avec les services généraux de l'Administration américaine. La firme devait non seulement vendre des licences logicielles mais également assurer le support technique à plusieurs entités de l'Etat. Ces accords faisaient donc partie d'un vaste programme destiné à équiper l'ensemble de l'administration.
Selon la justice, Oracle n'a pas respecté les clauses contractuelles qui lui étaient imposées. La firme n'a, en effet pas fourni toutes les informations au sujet de ses méthodes commerciales. De plus, malgré l'importance de l'accord passé, Oracle accordait de faibles ristournes à l'administration à la différence d'autres contrats passés avec des sociétés privées.
Brian Miller, inspecteur général des services administratifs (GSA) souhaite que cet arrangement reste dans les annales. « Il est plus important que jamais de s'assurer que les deniers du contribuable ne sont pas gaspillés avec des prix trop élevés. C'est pourquoi nous ne laisserons pas les fournisseurs exploiter les contribuables en dissimulant leurs meilleurs tarifs », précise-t-il.
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