Spendesk devient la 5e licorne française du mois ; que fait-elle ?

Alexandre Boero
Chargé de l'actualité de Clubic
18 janvier 2022 à 13h10
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© Spendesk
© Spendesk

FinTech spécialisée dans la gestion des frais en entreprise, Spendesk a annoncé, mardi, avoir levé 100 millions d'euros. La voici devenue la 26e licorne française.

On ne les arrête plus ! Les start-up de la French Tech, et plus particulièrement les FinTech, sont dans une forme olympique (ça tombe bien, les Jeux d'hiver démarrent bientôt), comme le prouve la dernière levée de fonds de Spendesk à hauteur de 113 millions de dollars (100 millions d'euros), qui fait d'ailleurs suite à son précédent tour de table, qui remonte à six mois seulement (104 millions d'euros). La pépite française, qui délivre à ses clients une plateforme 7-en-1 de gestion des dépenses, devient la 5e licorne du mois, et la 26e française, seulement 24 heures après la start-up dédiée à la robotique d'entrepôt Exotec.

Près de 300 millions d'euros levés par Spendesk, qui confirme l'intérêt des investisseurs pour les FinTech

Rodolphe Ardant, Président-directeur général et cofondateur de Spendesk, a lui-même fait l'annonce, mardi matin, de la nouvelle levée de fonds de son entreprise, basée à Paris et fondée en 2016. Depuis sa création, la start-up a réussi à lever 260 millions d'euros, des investissements qui lui permettent aujourd'hui de dépasser le milliard de dollars de valorisation d'entreprise, et de rejoindre le club de moins en moins fermé des licornes françaises.

Derrière ce dernier tour de table, on retrouve la société américaine Tiger Global, connue pour avoir déjà investi dans certains mastodontes de la Tech comme Facebook, ByteDance, LinkedIn, Waymo, Yandex, Coinbase (et d'autres), mais pour avoir aidé une autre FinTech française, Qonto, à réaliser une levée XXL de 484 millions d'euros. C'était la semaine dernière. Le fonds américain ne prendrait toutefois pas part à la gouvernance des start-up dans lesquelles il investit.

Aujourd'hui, Spendesk se présente comme une « solution complète de gestion des dépenses », qui se destine à améliorer la collaboration entre les équipes et à améliorer la productivité de ses entreprises clientes (elles sont 3 500 aujourd'hui en Europe et aux États-Unis), en libérant les équipes administratives et financières des sociétés de la charge liée à la gestion des dépenses.

Bureau parisien de Spendesk (© Spendesk)
Bureau parisien de Spendesk (© Spendesk)

Spendesk couvre ainsi l'ensemble du processus de dépenses d'une entreprise, allant des cartes de paiement à l'automatisation comptable, en passant par le traitement des factures, le remboursement des frais, la pré-validation des dépenses, le suivi des budgets et l'analyse des dépenses. Une solution 7-en-1, à destination d'entreprises de 30 à 1 000 collaborateurs, qui contribue aujourd'hui à son embellie.

Un jour, une licorne

Ces fonds, Spendesk les a levés dans l'optique de réaliser d'importants investissements dans son produit en 2022. En premier lieu, la troisième FinTech française à réaliser un tour de table supérieur ou égal à 100 millions cette année (après Qonto et PayFit) veut recruter. L'entreprise, qui emploie 350 « Spendeskers », entend embaucher 300 personnes supplémentaires en 2022, pour avoisiner les 700 employés d'ici la fin de l'année.

Outre l'amélioration de son produit et la croissance de ses effectifs, Spendesk espère bien garnir son portefeuille de clients. L'entreprise a déjà collaboré avec Doctolib, Deezer, SeLoger, Doctolib, Printemps et l'Olivier Assurance et d'autres.

Quelle sera la prochaine start-up française à rejoindre le clan des licornes ? Nous ne sommes sans doute pas au bout de nos surprises, mais quoi qu'il en soit, après PayFit, Ankostore, Qonto, BackMarket et Exotec, la French Tech est plus florissante que jamais en ce début d'année.

Source : Spendesk

Alexandre Boero

Chargé de l'actualité de Clubic

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Journaliste, chargé de l'actualité de CLUBIC. Reporter, vidéaste, animateur et même imitateur-chanteur, j'ai écrit mon premier article en 6ème. J'ai fait de cette vocation mon métier (diplômé de l'EJC...

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Journaliste, chargé de l'actualité de CLUBIC. Reporter, vidéaste, animateur et même imitateur-chanteur, j'ai écrit mon premier article en 6ème. J'ai fait de cette vocation mon métier (diplômé de l'EJCAM), pour écrire, interroger, filmer, monter et produire au quotidien. Des atomes crochus avec la Tech, certes, mais aussi avec l'univers des médias, du sport et du voyage. Outre le journalisme, la prod' vidéo et l'animation, je possède une chaîne YouTube (à mon nom) qui devrait piquer votre curiosité si vous aimez les belles balades à travers le monde, les nouvelles technologies et Koh-Lanta :)

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Commentaires (9)

bennukem
Tu peux la racheter pour la garder ouverte ?
Felaz
On l’utilise tous les jours depuis plus d’ un an, c’est vraiment top
Popoulo
Pourquoi «&nbsp;licorne&nbsp;» ?<br /> Question à 2 fr., elles en gagnent de l’argent ces entreprises ou c’est uniquement les levées qui permettent d’exister ?
MattS32
Popoulo:<br /> Question à 2 fr., elles en gagnent de l’argent ces entreprises ou c’est uniquement les levées qui permettent d’exister ?<br /> En général, elles ne gagnent pas encore d’argent, ou vraiment très peu. D’où les levés de fonds pour développer l’activité.<br /> Mais si des investisseurs sont prêts à apporter ces fonds, c’est parce que ces entreprises sont prometteuses et que l’investisseur s’attend à rentrer dans ses frais (ce qui ne sera bien entendu pas toujours le cas… il y a toujours un risque quand on investi).
belkacemo
Je pense que la prochaine s’appellera ORIGAMECOMPUTERS, un ordinateur ultra puissant, modulaire et transporable designé et pour les gamers.
MattS32
Clairement pas le genre de boîte qui a le potentiel pour générer des milliards des revenus. Rien de vraiment innovant, marché trop petit par rapport au nombre d’acteurs présents et avec trop peu de marge.
Zimt
@DocteurQui<br /> Environs 2 ans.
Popoulo
@MattS32 : Merci pour votre réponse
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