Il y a encore une dizaine d’années, le watercooling ne concernait que quelques passionnés un peu dingues qui n’avaient pas peur de mettre de l’eau en plein dans le PC. Les kits all-in-one sont venus bousculer les choses et rendre cette solution de refroidissement plus sécurisée et plus simple d’emploi. Le plus dur aujourd’hui, c’est finalement de choisir le bon produit !
Le petit prix
- Kit AiO simple et efficace
- Nuisances sonores contenues
- Éclairage joli et discret
Rapport qualité / prix
- Montage simple et rapide
- Aucun souci de compatibilité
- Bonnes performances générales
Choix de la rédac
- Excellentes performances
- Bon équilibre vitesse/bruit
- Superbe écran LCD 3,5"
Notre sélection de AiO watercooling ne constitue pas un comparatif. Il est donc inutile de chercher à opposer les différents produits présentés et plutôt vous orienter vers celui qui semble le mieux convenir à vos envies, à vos besoins, à votre budget.
1. NZXT Kraken 120
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- Kit AiO simple et efficace
- Nuisances sonores contenues
- Éclairage joli et discret
- Compacité du format 120 mm
- Logiciel CAM convaincant
- Dissipation « limitée » du 120 mm
- Ventilateur sans RGB sur notre kit
De manière logique, en sortant le Kraken 120, NZXT a capitalisé sur le succès de son prédécesseur, le Kraken M22. Il reprend donc l’essentiel de sa structure avec un radiateur strictement identique, le même ventilateur Aer 120 et un waterblock très proche. On apprécie cependant que le montage ait encore été simplifié avec moins de possibilités d’erreurs dans la mise en place de la backplate.
L’efficacité du Kraken 120 n’a pas à rougir de la comparaison avec le Kraken M22 ou ses principaux concurrents et il peut se mesurer à certains modèles 240 mm. Afin de profiter d’un certain calme, il semble tout de même indiqué d’éviter un CPU @ 241 Watts. Enfin, mention spéciale pour le logiciel compagnon CAM. Le meilleur AiO 120 mm sur le marché ? Nous n’en sommes sans doute pas loin.
2. Cooler Master MasterLiquid ML240L V2 RGB
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- Montage simple et bien pensé
- Des finitions plus que correctes
- Performances très convenables
- Dans l'ensemble assez discret
- Petit contrôleur RGB bien pratique
- Moins efficace que beaucoup d'AiO
- La pompe se fait un peu entendre
- Garantie 2 ans : la concurrence fait mieux
En commercialisant cette V2, Cooler Master n’avait clairement pas dans l’idée de repenser les objectifs de l’un de ses produits phares. Le MasterLiquid ML240L V2 RGB est donc toujours prévu pour les petits budgets qui souhaitent passer au watercooling en toute simplicité et sans se ruiner. Forcément, il faut accepter quelques sacrifices pour un produit facturé moins de 80 euros.
L’aspect RGB aurait sans doute pu être plus travaillé et la compatibilité AMD TR4 fait les frais de cette traque du moindre coût superflu. S’il n’excelle jamais véritablement, le MasterLiquid ML240L V2 RGB assure toujours l’essentiel pour refroidir efficacement n’importe quel processeur jusqu’à un TDP de 180 à 200 Watts. De belles finitions, un montage simplissime et des performances correctes : est-il raisonnablement possible d’en demander plus ?
3. be quiet! Pure Loop 280

- Montage simple et rapide
- Aucun souci de compatibilité
- Bonnes performances générales
- Tarif très correct pour un AiO
- Trois ans de garantie
- Sonore à plein régime
- Des 240 mm sont plus efficaces
- LED blanche assez « rustre »
Indiscutablement, la solution Pure Loop 280 a pour elle son positionnement tarifaire. Malgré un prix « plancher » - pour un AiO – elle offre un matériel de qualité et une finition de haut niveau. On profite aussi d’un joli potentiel de dissipation, et ce, sans générer d’importantes nuisances sonores à la condition de se contenter d’éviter les processeurs les plus énergivores.
Bien sûr, certains feront remarquer que des ventirads signent des performances équivalentes, sinon meilleures, à moindre coût. C’est vrai, mais il faut alors faire avec des « doubles tours » particulièrement imposantes et loin d’être aussi élégantes qu’un AiO. Le watercooling n’est que rarement la solution la plus économique, mais le confort d’accès aux composants reste entier.
4. Corsair iCUE H115i Elite Capellix 280 mm

- Rétroéclairage presque parfait
- Des finitions exemplaires
- Montage simple et rapide
- Ventilateurs du plus bel effet
- Bon équilibre chauffe/bruit
- Vis du waterblock peu esthétiques
- Prix élevé au regard des résultats
- Logiciel iCUE encore imparfait
Bénéficiant d’un remarquable niveau de finition, de nombreuses LED qui raviront les fans et de ventilateurs hauts en couleur, l’iCUE H115i Elite Capellix est un modèle de très bonne facture. Il souffre toutefois d’un positionnement tarifaire en rapport avec son positionnement « élite » et qui risque de dérouter de nombreux acheteurs potentiels.
Il est d’ailleurs dommage qu’à ce niveau de prix, Corsair n’ait pas été en mesure de rendre une copie parfaite, livrée avec une bouteille de liquide supplémentaire et capable de masquer les « disgracieuses » vis de fixation du waterblock. Pour autant, difficile de vraiment se plaindre tant le produit répond parfaitement aux objectifs d’esthétisme et de performances fixés par Corsair. Un excellent choix à n’en pas douter.
5. MSI MEG CoreLiquid S360

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- Sobriété d'un design sans RGB
- Très bonne dissipation thermique
- VRM gardés au frais
- Nuisances sonores contenues
- Écran LCD gadget, mais amusant
- Seulement 2 ans de garantie
- Tarification très élevée
- Interface logicielle encombrante
Sensiblement moins cher que le ROG Ryujin II 360 d’ASUS qui, lui, est garanti six ans, le MEG CoreLiquid S360 reste un produit « de luxe ». Il est certain que tout le monde n’aura pas 300 euros à mettre dans le refroidissement de son PC. Cela dit, aucun risque d’être déçu si on consent cet investissement. Le produit MSI se classe aisément parmi les meilleurs kit AiO actuellement sur le marché.
Les performances sont bonnes, voire très bonnes et il est possible d’envisager sereinement le passage aux plus gourmandes des processeurs Raptor Lake avec un tel monstre. Les nuisances sonores pourraient être encore plus contenues, mais gardez à l’esprit que ne serez pas si souvent à 100% de la puissance de ventilation. Enfin, l’écran LCD est un gadget. Indiscutablement. Mais un gadget qui a la classe quand même.
6. ASUS ROG Ryujin II 360

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- Excellentes performances
- Bon équilibre vitesse/bruit
- Superbe écran LCD 3,5"
- Excellence des 3 Noctua
- Montage et finitions réussis
- Tarification « grand luxe »
- Bruyant à forte puissance
- De légers soucis logiciels
Solution onéreuse, le ROG Ryujin II 360 se pense presque comme un produit de luxe. De fait, on trouvera aussi efficace pour sensiblement moins cher, mais on devra faire une croix sur les à-côtés qui font de ce produit ASUS un kit d’exception. Nous pensons bien sûr en premier lieu à cet écran LCD que l’on peut ajuster comme bon nous semble.
Pour se mettre « au niveau » de ce bel écran, une version du ROG Ryujin II 360 dotée de ventilateurs ARGB existe. Ces derniers ne sont hélas plus conçus par Noctua et on perd donc le gage de fiabilité que procure la marque autrichienne. Une fiabilité qui, autant que performances et finition, constitue l’un des maîtres mots de cet AiO garanti six longues années par son fabricant.
Les réponses à toutes vos questions pour choisir le meilleur AiO watercooling ?
Comme toujours, il est évidemment possible de ne pas se poser de questions et vous orienter vers notre « choix de la rédac ». En principe, vous ne devriez pas vous tromper. Pourtant, il peut être intéressant de creuser un peu les choses en voyant les points clés.
Quelle différence entre un AiO et un kit dit « custom » ?
Notre sélection ne couvre que les modèles AiO pour all-in-one, des produits « tout compris » qui tranchent avec les premiers ensembles de watercooling historiquement mis sur le marché. Ces derniers existent toujours, mais ils s’adressent aux spécialistes, car les éléments sont à acheter séparément, mais surtout à monter soi-même sans rien oublier : pompe, réservoir, waterblock, liquide, tuyaux, connecteurs… la tâche n’est pas insurmontable, mais en rebutera plus d’un.
Quelques grands noms du périphérique PC se sont donc dit qu’il serait intéressant de proposer des kits certes moins riches, mais aussi bien plus simples d’accès. Ainsi sont nés les all-in-one et le succès a rapidement été au rendez-vous. Depuis, de nombreux fabricants se sont engouffrés dans la brèche, le nombre de références « AiO » a explosé et il y en a aujourd’hui pour tous les goûts, même si on ne peut pas encore dire pour tous les budgets.
L’AiO se compose principalement de deux éléments déjà reliés entre eux à l’achat : le radiateur et le waterblock. De fait, il n’est pas nécessaire de mettre en place le moindre tuyau ou de remplir le kit avec le liquide de refroidissement. Le montage se résume à la mise en place du waterblock sur le socket de votre AMD Ryzen ou de votre Intel Core, à la fixation des ventilateurs sur le radiateur et à l’installation de celui-ci dans le boîtier de votre PC. Pas bien compliqué.
Quelle compatibilité avec quel(s) processeur(s) ?
À la manière des ventirads, un AiO est pensé pour un ou plusieurs processeurs, un ou plusieurs sockets. Les choses dépendent de chaque modèle et il convient bien sûr de prendre un produit en adéquation avec le CPU de votre choix. Notez que certains constructeurs font des efforts pour rendre leurs matériels compatibles avec un certain nombre de socket quand d’autres se limitent à un seul modèle. En règle générale, cela tient au prix de l’AiO, mais pas exclusivement.
Aujourd’hui, on trouve encore des modèles d’AiO compatibles avec les sockets LGA 115x d’Intel, mais attention, ils sont de plus en plus rares. C’est encore plus vrai pour les modèles capables de se fixer sur le socket AM3 d’AMD. Les plus courants sont évidemment les AM4 d’un côté et LGA1200 de l’autre alors que les nouvelles générations se tournent de plus en plus vers l’AM5 des futurs Ryzen 7000 et le LGA1700 des CPU Alder Lake / Raptor Lake.
Il est important de noter que les processeurs « professionnels » exploitent d’autres sockets comme le LGA2066 chez Intel ou le SP3 chez AMD. Les AiO compatibles avec ces solutions sont logiquement un peu plus rares. Enfin, certains constructeurs assurent un suivi de leurs modèles et distribuent des kits de compatibilité pour les adapter aux nouveaux sockets. Corsair livre gratuitement les entretoises nécessaires à ses anciens AiO pour se caler sur le LGA1700 d’Intel et ce n'est pas le seul.
Quelle taille choisir ? À quoi correspond la valeur présentée ?
Par rapport aux refroidisseurs de type ventirad, les AiO ont un avantage certain : il n’y a pas vraiment à se casser la tête pour choisir le design de son refroidisseur, ils reposent tous sur une conception très similaire. En revanche, la question de la taille reste importante même si elle ne concerne pas tous les éléments du kit. Première remarque, la longueur des tuyaux n’est que rarement précisée par les fabricants, il faudra donc vérifier la chose par vous-mêmes si vos besoins sont particuliers.
Du côté du waterblock, il n’y a rien à regarder. En effet, même les modèles les plus modernes et les plus complexes, avec un écran LCD par exemple, restent compacts : de fait, ils passeront sans problème sur n’importe quelle carte mère et dans n’importe quel boîtier. Vous n’aurez généralement pas non plus à vérifier la taille de la pompe qui est, selon le cas, intégrée au waterblock, au radiateur ou placée au niveau des tuyaux dans de plus rares cas.
Vous en conclurez que le seul point à vérifier concerne la taille du radiateur. Il y a 6 dimensions : 120, 140, 240, 280, 360 et 420 mm selon que le radiateur est équipé de 1, 2 ou 3 ventilateurs de 120 ou 140 mm. Le choix du radiateur dépend du processeur que l’on cherche à refroidir, mais aussi des dimensions de votre boîtier : plus il est, plus il sera polyvalent. Attention, des boîtiers acceptent un 420 mm sur l’avant, mais seulement un 280 mm sur le dessus.
Push et pull : qu’est-ce que c’est ? Que faire ?
L’introduction des termes de push et de pull permet d’aborder des considérations plus techniques. Ne vous inquiétez toutefois pas si vous n’avez pas envie d’en savoir plus et suivez simplement les recommandations du fabricant de votre AiO dans le montage des ventilateurs. En effet, le push / pull est lié à l’installation de ces éléments indispensables : le liquide de l’AiO s’échauffe au niveau du waterblock au contact avec le CPU et est conduit vers le radiateur.
Une fois dans le radiateur, le liquide doit retourner vers le waterblock pour que le cycle se perpétue, mais il est préférable qu’il y revienne plus frais et si le simple fait d’être « déplacé » le rafraîchit un peu, l’action des ventilateurs améliore grandement les choses. Là, deux théories s’opposent : le push envoie de l’air frais vers le radiateur tandis que le pull expulse l’air du radiateur. Problème, on ne peut pas vraiment vous conseiller dans la mesure où cela dépend de votre boîtier.
En fonction de sa conception, de la position du radiateur à l’intérieur et de la présence d’autres ventilateurs dans la tour, les choses peuvent varier grandement. Le plus simple est encore de faire l’essai dans un sens, puis dans l’autre, pour faire son choix. Plus onéreux, le push / pull nécessite deux fois plus de ventilateurs puisque ces derniers sont placés des deux côtés du radiateur pour améliorer la pression statique et, de fait, extraire l’air plus rapidement. Plus efficace, cette solution est donc plus onéreuse, mais aussi plus bruyante.
Quelles performances en attendre ? Et ce TDP alors ?
Plus modernes et plus onéreux que les ventirads, les AiO devraient donc être des refroidisseurs plus performants. De manière générale, c’est plutôt vrai, mais il ne faut pas prendre ça pour une vérité absolue et le ventirad Noctua NH-D15 par exemple est un refroidisseur plus performant que bien des AiO. De la même manière, la logique voudrait que plus un AiO est imposant et plus il sera costaud. C’est vrai, mais seulement dans une certaine mesure.
En effet, les fabricants d’AiO ne vont généralement pas dépenser plus pour un radiateur de grande taille et lui associer des éléments insuffisants. Par exemple, il convient d’avoir une pompe capable de créer un débit en rapport avec le CPU retenu. Enfin, le diamètre des tuyaux, la forme et la conception du waterblock sont des points certes secondaires, mais qui peuvent avoir leur importance pour déterminer les performances générales d’un AiO.
Problème, comme avec les ventirads, les fabricants précisent rarement pour quel(s) processeur(s) est conçu leur refroidisseur. Ceux qui le font parlent du TDP max accepté : cette valeur donne une idée du dégagement thermique maximal du processeur et AMD comme Intel la précise. Lorsque les fabricants jouent les cachotiers, le plus simple est de se référer à des tests comme les nôtres pour déterminer si le refroidisseur que vous envisagez sera capable de calmer votre CPU.
Les AiO sont-ils plus ou moins silencieux que les ventirads ?
Si les AiO sont souvent plus performants que les ventirads, nous avons vu que ce n’était pas toujours le cas… eh bien sachez qu’il en va de même pour les nuisances sonores ! Puisqu’en informatique rien n’est jamais simple, on va trouver des AiO très silencieux quand d’autres seront d’insupportables turbines. Cela tient à plusieurs choses et, en premier lieu bien sûr, les performances de l’AiO, notamment de ses ventilateurs.
Un AiO capable de maintenir une faible vitesse de rotation au niveau de ses ventilateurs générera moins de bruit. Merci M. de La Palice. Attention cependant, car à vitesse de rotation égale voire à débit équivalent, les ventilateurs ne se valent pas tous. On peut être tentés de faire confiance aux valeurs avancées par les fabricants ou on peut se référer aux articles des testeurs, mais les ventilateurs du radiateur ne font pas tout.
En effet, certains AiO disposent d’un ventilateur en plus placé au niveau du waterblock. Celui-ci est e plus souvent bien discret, mais il est important de s’en assurer, car de petit diamètre, son bruit serait strident. Les fabricants les plus consciencieux permettent d’ailleurs d’agir sur la vitesse de rotation de ce ventilateur. Enfin, n’oublions pas la pompe, elle aussi constituée de pièces mobiles potentiellement bruyantes. Vous n’aurez d’autre choix que de lire des tests pour voir s’il y a le moindre problème.
Choisir un AiO pour son esthétique, une bonne idée ?
Contrairement à un ventirad, l'esthétique d'un AiO aura moins d’incidence sur les performances du refroidisseur. En effet, avec un produit d’air cooling, il faut faire attention à la forme, à la conception du produit et, donc, à son esthétique. En revanche, du côté des AiO, il n’y a pas 36 moyens de déplacer le liquide chauffé par le CPU depuis le waterblock vers le radiateur. Certes, on pourrait imaginer des radiateurs aux formes avant-gardistes, mais pour l’heure, ce n’est pas le cas.
De fait, les principales différences esthétiques que l’on rencontre sur les AiO tiennent à la présence de LED RGB sur les ventilateurs, de LED RGB sur le waterblock voire d’un écran LCD qui surmonte ce dernier. Des points qui peuvent réellement faire une différence « visuelle », mais qui n’auront pas d’impact sur l’efficacité du produit. Si, une chose tout de même si le RGB peut faire plus joli dans le boîtier, il aura aussi tendance à faire grimper le tarif du produit !
La pâte thermique est-elle nécessaire ?
À la manière de ce que l’on trouve dans le monde des ventirads, les AiO sont toujours livrés avec soit un pad thermique directement sur le waterblock, soit un tube de pâte thermique dont il faudra vider tout ou partie du contenu sur le CPU. Le but de ce pad / cette pâte est toujours le même : malgré tous les efforts des constructeurs, la surface de l’IHS du processeur comme celle du waterblock ne sont pas parfaitement lisses et la pâte vient combler les interstices qui ne manquent pas de se créer.
Ce faisant, la pâte thermique est capitale pour assurer la meilleure évacuation possible de la chaleur de votre CPU vers le système de refroidissement. Disposer d’un AiO monstrueux, mais ne pas mettre de pâte thermique serait un non-sens : il ne serait pas en mesure de s’exprimer pleinement. Une seringue de pâte thermique de qualité ne coûte pas bien cher par rapport au prix du moins onéreux des AiO aussi, nous avons plutôt tendance à utiliser notre propre pâte que celle fournie par les fabricants, même s’il faut reconnaître que certains livrent des produits de qualité.
Il faut aussi savoir que la pâte s’assèche avec le temps et nous conseillons de la remplacer tous les un ou deux ans pour un fonctionnement optimum de votre installation. Pour choisir votre pâte, le plus sûr est encore de consulter des tests, mais évitez la pâte dite « métallique » ou « argent ». Très efficace, elle conduit aussi l’électricité et pourrait endommager le PC. Nous optons pour de la Thermal Grizzly, mais d’autres marques (Arctic, Cooler Master ou Noctua) sont envisageables.