Quelques semaines après le test des puissants ROG Ryuo et ROG Ryujin d’ASUS, nous mettons au défi un autre kit de watercooling 360 millimètres, le MAG CoreLiquid E360 signé MSI. Un modèle plus récent que ceux d’ASUS dont il améliore certains points pour un refroidissement plus efficace.
119,9€
- Waterblock de petite taille
- Un AiO des plus performant
- Un AiO souvent discret
- Montage très simple
- Illuminations réussies
- Ventilateurs à brancher un à un
- 2 ans de garantie seulement
- Logiciel MSI Center encombrant
Fiche technique MSI MAG CoreLiquid E360
Résumé
Caractéristiques techniques
Refroidissement
Pompe
Caractéristiques physiques
À la manière de ce que nous faisons sur les barrettes de RAM, nous n'entrerons pas ici dans d'infinis détails. L'idée est de synthétiser au maximum nos tests en se focalisant sur 3 éléments clés : la conception et l’installation du kit, ses résultats pour lutter contre l’échauffement du processeur et, enfin, les nuisances sonores générées.
MAG CoreLiquid E360 : deux coloris, deux variantes d'un même AiO © MSI
Simplicité et discrétion… toute relative
Depuis quelques années que MSI propose des refroidisseurs, la firme a multiplié les produits. Par rapport aux produits que nous testons sur Clubic, le watercooling AiO MAG CoreLiquid E360 constitue une évolution du MEG CoreLiquid S360 avec, toutefois, un changement de catégorie : les modèles MEG sont censés représenter une gamme un peu supérieure.
Premier bon point, notre cobaye du jour semble reprendre tout ce qui avait fait le charme du MEG CoreLiquid S360, un très bon modèle. Des LED RVB sont certes présentes sur le waterblock et les ventilateurs, mais le produit reste sobre… d’autant que l’on peut couper ces illuminations. Notons aussi, comme sur son prédécesseur, que le MAG CoreLiquid E360 est très simple à mettre en place, même si MSI aurait été inspiré d’adopter des ventilateurs magnétiques.
Backplate plastique sans pièce mobile et montage simplissime © Nerces pour Clubic
Là, les trois ventilateurs de 120 mm sont à visser sur le radiateur de 360 mm et à brancher les uns aux autres par un classique câble 3 broches quand ASUS nous a montré que le magnétisme simplifiait bien les choses. Pour le reste, il n’y a en revanche pas lieu de se plaindre avec une compatibilité quasi universelle qui permet de l’associer aux sockets AM4/AM5 chez AMD, mais aussi LGA115X, LGA1200 et LGA1700 chez Intel.
Le montage passe par la fixation d’une backplate au dos de la carte mère. Elle est en plastique, mais sans aucune pièce mobile et se solidarise avec quatre entretoises aisément vissées. Deux brackets « plus tard », le waterblock peut être placé sur le processeur, lequel aura été préalablement placé et couvert d’un peu de pâte thermique. Quatre vis viennent assurer l’ensemble et MSI livre les adaptateurs nécessaires pour brancher les différents câbles.
Températures et nuisances sonores
Configuration de test
- Carte mère : ASUS ROG Strix Z790-E Gaming WiFi II
- Processeur : Intel Core i9-14900K, bridé à 125/241 watts
- Mémoire : G.Skill Ripjaws S5 DDR5-5600 CL28 (2x 16 Go)
- Carte graphique : ASUS TUF RTX 3080 Gaming OC
- SSD système : Kingston KC3000 2 To PCIe 4.0
- Alimentation : be quiet! Pure Power 12 M (1 000 watts)
- Pâte thermique : Thermal Grizzly Hydronaut
Les différentes teintes prises par le waterblock © Nerces pour Clubic
Si notre configuration a été contrainte d'évoluer, cela ne change pas nos séries de tests : pour la première, le CPU était bloqué à 125 watts, puis à 241 watts pour la seconde. Nous l’avons ensuite fait travailler 60 minutes sur Cinebench R23 multi-core et, à chaque fois, nous avons mesuré la température alors que les ventilateurs étaient à 25 %, 50 %, 75 % et, enfin, 100 % de leur puissance.
Températures : 125 watts de TDP
Ce n'est clairement pas avec un processeur dont le TDP est limité à 125 watts que nous allions mettre à l'épreuve un AiO aussi costaud que le CoreLiquid E360. Pour autant, l'évaluation reste importante.
Avec ce genre de processeurs, le kit MSI n'a évidemment aucune difficulté à maintenir une température inférieure à 70°C. Plus important, c'est même le cas lorsque les ventilateurs ne tournent qu'à 25 % de leur puissance. Autant dire qu'ils sont alors presque inaudibles.
Températures : 241 watts de TDP
MSI nous a confirmé que le CoreLiquid E360 était prévu pour des CPU au TDP encore supérieur à 241 watts. Une telle limite permet déjà de se faire une idée du potentiel de l'AiO.
Et du potentiel, le CoreLiquid E360 n'en manque pas ! Peu importe le niveau des ventilateurs, c'est le meilleur AiO passé chez nous et il devance même les Ryujin/ Ryuo III 360 ARGB de plusieurs degrés. Les 80°C avec des ventilateurs à 100 % confirmer la possibilité d'un TDP plus important encore.
Nuisances sonores
Bizarrement, sur ses documents officiels, MSI ne détaille pas les vitesses de rotation attendues sur les trois ventilateurs de 120 mm qui équipe son kit. La marque évoque juste un flux d'air entre compris entre 25,5 et 75 CFM.
Pas grand-chose à signaler avec cet état des lieux de la vitesse de rotation des ventilateurs mesurée en faisant varier leur puissance. Les 1810 r/mn sont parmi les plus bas enregistrés chez Clubic sur de tels produits.
Attention, la mesure du bruit est délicate, les refroidisseurs adoptant des positions et orientations différentes pour leurs ventilateurs. La mesure est donc là pour donner une simple idée.
Au maximum de leur puissance, les ventilateurs employés par MSI sont très sonores, mais nous avons connu pire. En revanche, ils sont un peu décevants à mesure que l'on réduit leur rotation : ils sont à chaque fois devancés par les modèles d'ASUS ou de Noctua. Heureusement, même à 50 %, le bruit généré reste tout à fait raisonnable.
MSI MAG CoreLiquid E360 : l’avis de Clubic
Tombé dans le jeu vidéo à une époque où il fallait une belle imagination pour voir ici un match de foot, là un combat de tanks dans ces quelques barres représentées à l'écran, j'ai suivi toutes les évolutions depuis quarante ans. Fidèle du PC, mais adepte de tous les genres, je n'ai du mal qu'avec les JRPG. Sinon, de la stratégie tour par tour la plus aride au FPS le plus spectaculaire en passant par les simulations sportives ou les jeux musicaux, je me fais à tout... avec une préférence pour la gestion et les jeux combinant plusieurs styles. Mon panthéon du jeu vidéo se composerait de trois séries : Elite, Civilization et Max Payne.
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