Proton VPN (Test) : notre avis complet sur ce VPN en septembre 2025

Septembre ne marque pas seulement la rentrée des classes : chez Proton, c’est aussi celle des ambitions. Huit ans après son lancement, le VPN suisse continue de tracer sa route sans chercher la surenchère. En 2025, il affine encore sa copie avec des améliorations concrètes, une transparence renforcée et un engagement intact pour un Internet plus ouvert et plus sûr.

Qu'est-ce que Proton VPN ?

Né dans les laboratoires du CERN, Proton VPN est aujourd’hui porté par une fondation suisse indépendante à but non lucratif. Loin des VPN gratuits aux pratiques opaques, il propose une version sans inscription, accessible sur toutes les plateformes, qui n’exige aucune donnée personnelle et dont le financement repose entièrement sur les abonnements payants.

Depuis le début de l’année, le service a gagné en souplesse et en cohérence. L’interface a été repensée sur Windows et iOS, les profils de connexion sont plus faciles à personnaliser, la consommation énergétique a été réduite sur mobile et les performances réseau s’adaptent mieux aux connexions instables. NetShield, son filtre intégré, bloque désormais la plupart des domaines liés au phishing et renforce la sécurité par défaut.

Sur le plan technique, Proton VPN s’appuie sur près de 15 000 serveurs répartis dans 122 pays, avec des débits qui peuvent atteindre 10 Gb/s. Un audit indépendant mené par Securitum à l’été 2024 a confirmé l’absence de journaux d’activité, validant la politique no‑logs affichée par le service.

Proton VPN joue également un rôle clé dans les contextes de blocage ou de restrictions d’accès à l’information, fidèle à son engagement historique pour la liberté d’Internet. Selon les données de son observatoire, les connexions au service ont bondi de plus de 420 % au Qatar le 13 août 2025 après le blocage de la plateforme de jeu Roblox. Deux jours plus tôt, elles avaient déjà progressé de 270 % en Côte d’Ivoire, dans un climat de tensions politiques autour de l’exclusion de plusieurs figures de l’opposition de la présidentielle prévue en octobre.

L'infrastructure de Proton VPN

Proton VPN s’appuie sur des infrastructures réparties sur des sites sécurisés et administre deux types de réseaux. D’un côté, un réseau VPN classique couvrant la majorité des usages. De l’autre, les serveurs Secure Core, qui font transiter le trafic via des équipements spécialement protégés et identifiés par des adresses IP détenues et gérées par le registre Internet local (LIR) de Proton. Ces 112 serveurs sont hébergés en Islande, en Suède et en Suisse, dans des sites atypiques : ancien site militaire, centre de données souterrain et abri antiatomique.

Au total, le service revendique près de 15 000 serveurs répartis dans 122 pays, dont 12 214 serveurs standards inclus dans l’offre Proton VPN Plus et environ 400 serveurs accessibles gratuitement. Les serveurs Secure Core permettent à eux seuls de router le trafic vers 64 pays.

Il est important de noter que Proton ajuste régulièrement son implantation en fonction des évolutions légales locales. L’entreprise a ainsi fermé ses équipements physiques en Inde après l’entrée en vigueur d’une loi imposant la conservation des données personnelles pendant cinq ans, et n’exclut pas de faire de même en Suisse si le cadre juridique venait à changer.

Proton VPN est-il gratuit ?

Deux formules différentes sont proposées pour Proton VPN, dont une qui se distingue par sa gratuité et parvient même à rejoindre notre comparatif des meilleurs VPN gratuits. L’accès gratuit à Proton VPN a l’avantage de ne pas être limité dans le temps, ni en volume de données transférées, ni en bande passante. Il est en revanche bridé en fonctionnalités, en nombre d'emplacements de connexion, et ne protège qu'un appareil à la fois.

Proton VPN dispose de serveurs gratuits 1 Gb/s dans trois pays seulement : au Japon, aux États-Unis et aux Pays-Bas. Ceux-ci ne prennent pas en charge certaines fonctionnalités proposées avec la formule payante, comme l’accès aux services de streaming et aux protocoles P2P/BitTorrent, la fonction NetShield (bloqueur de publicités et de malwares), ou encore la possibilité de se connecter directement au réseau Tor. Il n'est pas non plus possible de se connecter aux équipements Secure Core.

Quels sont les prix pratiqués par Proton VPN ?

Proton VPN s’appuie sur ses services gratuits (Mail, Drive, VPN) pour toucher un public aussi large que possible, mais propose aussi des offres payantes qui permettent de débloquer toutes les fonctions indispensables de son écosystème.

L’offre Proton VPN Plus inclut des fonctionnalités essentielles pour qui l’usage d'un réseau privé virtuel est soutenu et quotidien. On pense au nombre élargi de connexions simultanées (jusqu'à 10 appareils protégés en même temps), à l’accès aux équipements optimisés pour le streaming et le téléchargement de fichiers torrent (P2P et BitTorrent), au bouclier anti-publicités et anti-malwares, au routage du trafic via les serveurs Secure Core ou via Tor, et bien sûr à un large panel de localisations et de serveurs plus rapides (jusqu'à 10 Gb/s).

Comme la plupart des acteurs VPN, Proton propose une grille tarifaire dégressive, corrélée à la durée d’engagement. Pour l'offre Proton VPN Plus, il faudra donc débourser :

• 9,99 €/mois pour un mois d'abonnement ;
• 4,99 €/mois pour 1 an d'abonnement (facturés 59,88 € en une fois) ;
• 4,49 €/mois pour 2 ans d'abonnement (facturés 107,76 € en une fois).

Le fournisseur applique une garantie « satisfait ou remboursé » sur son abonnement Proton VPN Plus, et permet d’obtenir un remboursement complet de l'offre choisie pendant 30 jours à compter de la date de souscription au service.

D’autres formules cohabitent chez Proton avec Proton Unlimited (Particuliers, Familles, Entreprises), une offre qui réunit l'ensemble des fonctionnalités premium du service d’e-mails chiffrés Proton Mail, du calendrier Proton Calendar, du stockage cloud Proton Drive, et du réseau privé virtuel Proton VPN.

Pour les particuliers, la formule est facturée :

• 12,99 €/mois pour un mois d'abonnement ;
• 9,99 €/mois pour un an d'abonnement (facturés 119,88 € en une fois) ;
• 7,99 €/mois pour deux ans d'abonnement (facturés 191,76 € en une fois).

Proton Family offre les mêmes services et fonctions, et protège jusqu'à 6 utilisateurs pour :

• 29,99 €/mois pour un mois ;
• 23,99 €/mois pour un an (facturés 287,88 € en une fois).

Proton Business, comprenant des fonctionnalités très avancées dédiées aux entreprises, est commercialisé au prix de :

• 14,99 €/mois pour un mois ;
• 12,99 €/mois pour un an (facturés 155,88 € en une fois) ;
• Sur devis pour les besoins les plus spécifiques.

Télécharger et installer Proton VPN

Depuis que le service existe, le fournisseur a très largement développé sa couverture multiplateforme. Outre les applications dédiées aux principaux OS (Windows, macOS, GNU/Linux, Android et iOS), il propose un client pour les Chromebook et une application pour Android TV.

Il a récemment ajouté les consoles de jeux à sa couverture (PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series, Nintendo Switch), ainsi que le Nvidia Shield et d'autres box TV, et propose enfin des extensions web pour les navigateurs Chromium et Firefox.

Proton VPN prend en charge certains routeurs (pfSense, Vilfo, AsusWRT, Tomato, DD-WRT) pour couvrir tous les appareils connectés au réseau.

Pour commencer à utiliser le service, il suffit de créer un compte (gratuit ou payant) sur le site du fournisseur, de télécharger l'application client Proton VPN sur votre appareil, puis de vous connecter à l'aide de vos identifiants.

Interface et fonctionnalités

Organisation du client VPN et console web

L’interface desktop de Proton VPN a été entièrement repensée en avril 2025 pour moderniser la navigation et simplifier l’accès aux principales fonctions. Plus épurée et mieux organisée, elle met en avant les éléments essentiels tout en conservant un accès rapide aux réglages avancés. La connexion peut se faire depuis la carte interactive affichant les serveurs ou via la liste des pays dans le menu latéral. Un bouton Connexion rapide, placé en haut de l’écran, sélectionne automatiquement le serveur le plus performant.

Une fois connecté, l’application affiche les informations clés de la session : adresse IP attribuée, protocole utilisé, vitesse de transfert et taux de charge du serveur. Un encadré sous la carte récapitule aussi la durée de connexion et le volume de données échangées.

Les fonctionnalités avancées sont regroupées dans la partie supérieure de la liste des pays. C’est là que l’on active NetShield, le bloqueur intégré contre les malwares et les publicités, le kill switch, la redirection de port et l’accès aux serveurs Secure Core.

Le menu principal, accessible en haut à gauche, centralise la gestion des profils, les paramètres de connexion et les réglages avancés. On peut y configurer Quick Connect, changer de protocole, activer le routage alternatif ou ajuster le VPN Accelerator, la technologie maison conçue pour optimiser les débits.

Enfin, l’interface web centralise la gestion de l’abonnement, des informations de compte, de l’authentification à deux facteurs et des options de récupération. Elle permet également de télécharger les applications client et les fichiers de configuration OpenVPN et WireGuard.

Choix des emplacements

Qu’il s’agisse des serveurs Secure Core ou standards, un clic sur un pays suffit pour afficher la liste complète des emplacements disponibles, les villes associées, le taux de charge en temps réel et les éventuelles optimisations proposées. Certains serveurs sont spécialement configurés pour le P2P, le streaming ou l’accès au réseau Tor, des icônes dédiées permettant de les repérer facilement.

Le menu Profils simplifie la gestion des connexions. Il propose de se connecter automatiquement au serveur le plus rapide, de varier les emplacements à chaque session ou de créer des profils personnalisés selon ses besoins. Dans ce dernier cas, on peut choisir le type de serveur souhaité, le protocole VPN, le pays de sortie et, si nécessaire, un serveur précis pour un contrôle plus fin de la configuration.

Protocoles et chiffrement

Proton VPN s’appuie sur deux protocoles considérés comme des références en matière de stabilité et de sécurité, OpenVPN (TCP/UDP) et WireGuard. Le chiffrement repose sur l’AES‑256 pour le trafic, le RSA 4096 bits pour l’échange des clés de session et HMAC avec SHA‑384 pour l’authentification. Le service intègre également la confidentialité persistante (Perfect Forward Secrecy), qui protège le trafic passé même en cas de compromission d’une clé privée.

Afin de lutter plus efficacement contre la censure d'Etat, le fournisseur s'est attaché à développer son propre protocole VPN avec Stealth. Officiellement introduite en octobre 2022, la techno est capable de faire passer le trafic VPN pour du trafic HTTPS standard, et parvient aujourd'hui à déjouer les restrictions d'accès web imposées par des pays comme la Russie ou l'Iran.

Support technique

Autant dire que l'assistance technique n'est pas vraiment le point fort de Proton VPN. Dépourvu de service de chat, il est joignable uniquement via le système de ticket de l'application ou un formulaire web. Bien qu'il soit disponible en anglais uniquement, le support accepte que l'on puisse lui écrire en français.

Lors de nos différentes requêtes, le délai de réponse a varié de moins de 12 heures à plus de 3 jours. Un peu long lorsqu'on tente de résoudre un problème sur le moment, mais les réponses qui nous ont été fournies se sont révélées détaillées et pertinentes.

Test de vitesse

Pour la rédaction de cet avis, nos tests de vitesse ont été menés sur un PC portable Windows 11, équipé d’une connexion fibrée et filaire (débit descendant annoncé : 1 Gb/s ; débit ascendant annoncé : 700 Mb/s).

Afin d’obtenir des résultats aussi neutres que possible, nous avons effectué des relevés sur le site nPerf, trois fois par jour (9h, 13h, 18h) pendant cinq jours, sans et avec VPN, pour Wireguard et OpenVPN (TCP). Pour les mesures avec VPN, nous avons choisi de tester les serveurs automatiquement attribués par Proton VPN en France, aux États-Unis, au Royaume-Uni et au Japon.

Quelle que soit la localisation des serveurs, Proton VPN offre de très belles performances en download comme en upload, et rivalise directement avec Surfshark. C'est en France (down : 302,68 Mb/s ; up : 511,89 Mb/s) et aux États-Unis (down : 291,53 Mb/s ; up : 396,99 Mb/s) qu'on obtient les meilleurs résultats.

Juste derrière, et largement au-dessus des 200 Mb/s descendants, le Royaume-Uni (down : 276,90 Mb/s ; up : 474,97 Mb/s) et le Japon (down : 226,49 Mb/s ; up : 245,45 Mb/s).

Concernant le ping, les écarts observés demeurent raisonnables et jouent dans la même catégorie que la concurrence.

Mais surtout, on remarque que les valeurs sont parfaitement linéaires, ou presque, ce qui témoigne d'une connexion de qualité quel que soit l'endroit où l'on se connecte. Une constance que nous avons également pu remarquer entre les différents jours et horaires de relevés.

Si l'on ne doute pas de l'investissement des équipes de développement chez Proton, on n'oubliera pas non plus de remercier le VPN Accelerator qui semble remplir son contrat, alors que l'on obtenait des résultats bien plus décevants avant son déploiement.

Les tests menés avec OpenVPN sont tout aussi satisfaisants, compte tenu de la lourdeur du protocole. En France, aux États-Unis et au Royaume-Uni, Proton dépasse de loin les 100 Mb/s en download, et offre des débits ascendants équilibrés. Les résultats au Japon sont logiquement moins bons, bien qu'ils demeurent plus que correct : 82,26 Mb/s en réception et 34,28 Mb/s en envoi pour une connexion à l'autre bout du monde, c'est tout à fait honorable.

S'il est un terrain sur lequel Proton nous a réellement impressionnés, c'est bien celui de la qualité des débits mobiles. En 4G, le fournisseur fait bien mieux que l'ensemble de ses concurrents et s'empare de la tête du classement. Il faut aussi préciser qu'à plusieurs reprises, nous avons obtenu de meilleurs résultats avec VPN qu'avec la connexion d'origine.

Il est loin le temps où Proton VPN peinait à offrir des vitesses de connexion satisfaisantes. Aujourd'hui, il fait sans conteste partie des réseaux privés virtuels les plus performants.

Test de sécurité

Fuites DNS, WebRTC et IPv6

Pour vérifier l’absence de fuites DNS, WebRTC et IPv6, nous avons réalisé plusieurs séries de tests sur différents jours à l’aide de plateformes spécialisées comme dnsleaktest.com, browserleaks.com et IPv6leak.com. Aucun problème n’a été détecté, confirmant la fiabilité du service. Proton VPN propose d’ailleurs des options dédiées à la protection contre ces fuites, accessibles depuis les paramètres avancés.

Siège social, politique de confidentialité et audit

Proton VPN a bâti sa réputation sur la protection de la vie privée, et son implantation en Suisse n’y est pas étrangère. Située hors des juridictions européenne et américaine, et en dehors des alliances de renseignement 5, 9 et 14 Eyes, l’entreprise n’était jusqu’ici soumise à aucune obligation de collecte ou de transmission des données de connexion. À ce titre, elle affirme ne conserver aucun log, y compris pour les utilisateurs et utilisatrices de son service gratuit.

Mais cet équilibre pourrait toutefois ne pas durer. Depuis janvier 2025, le Conseil fédéral suisse a lancé une consultation pour réviser deux ordonnances clés encadrant la surveillance des télécommunications. Derrière une mise à jour présentée comme technique, la réforme pourrait obliger certains services, y compris les VPN, à collecter et transmettre certaines métadonnées aux autorités. Andy Yen, PDG de Proton, a déjà prévenu que l’entreprise pourrait envisager de quitter la Suisse si ces obligations venaient remettre en cause la confidentialité qu’elle promet. La société a d’ailleurs déjà commencé à investir en Suède pour y déployer ses serveurs IA, estimant que le cadre local y offre pour l’instant de meilleures garanties concernant la protection des données.

On retrouve aussi ces exigences de confidentialité dans la manière dont Proton sécurise ses infrastructures. Outre leurs emplacements particuliers – abris antiatomiques, anciens sites militaires ou centres de données souterrains répartis entre l’Islande, la Suède et la Suisse – les serveurs Secure Core sont soumis à des conditions d’accès extrêmement strictes. Authentification biométrique, surveillance continue, chiffrement intégral des disques, chaque mesure vise à protéger ces équipements sensibles contre toute tentative d’intrusion, y compris interne.

Dans le prolongement de cette démarche, toutes les applications Proton VPN sont publiées sous licence open source afin de permettre à celles et ceux qui le souhaitent d’en examiner le code. L’entreprise confie en parallèle des audits indépendants réguliers à des experts tiers. Le plus récent, conduit par Securitum et finalisé en juillet 2024, confirme l’absence de journaux de connexion et valide la conformité de sa politique no-log.

Proton VPN pour le streaming (Netflix, Disney+, HBO)

Proton VPN propose des serveurs dédiés au streaming, optimisés pour accéder aux plateformes géobloquées comme Netflix, Prime Video ou Disney+, avec des débits allant jusqu’à 10 Gb/s. Lors de nos tests, nous avons pu consulter sans difficulté les catalogues de Netflix et Prime Video en Australie, au Royaume-Uni et aux États-Unis.

Proton VPN pour le torrent

Pour comparer les performances en P2P, nous avons mesuré les temps de téléchargement d'une ISO de 6 Go (Ubuntu 24.04) à l'aide de qBittorrent, avec et sans VPN. Nous avons laissé le VPN sélectionner le meilleur emplacement et le meilleur protocole. Cette méthodologie a été suivie sur trois jours consécutifs, chaque matin.

Afin d'obtenir un graphique comparatif cohérent, nous avons rapporté les temps de téléchargement en pourcentages, de manière à obtenir un taux d'évolution représentatif de l'impact du VPN sur la connexion d'origine. Dans cette configuration, plus les valeurs affichées sont basses, meilleur est le service.

Là encore, Proton VPN surprend sur un terrain où on ne l'attendait pas. Sans passer par ses serveurs optimisés pour le P2P, le fournisseur affiche de très belles vitesses de téléchargement. Alors que le temps de récupération de l'ISO est allongé de 25% tout juste, le service suisse devance encore une fois tous ses concurrents sans exception, certains opérant dans le secteur depuis plus de dix ans maintenant.

Proton VPN sur iPhone ou Android

Disponible sur Android et iOS, l'application mobile de Proton VPN est également très soignée. Comme le client bureau, elle jouit d'une interface ultra-moderne. Les serveurs sont accessibles en un clic via une carte géographique ou une liste des pays. Il est possible de voir la charge des serveurs, leur localisation exacte, leurs spécificités, ainsi que l'adresse IP de substitution.

L'application dispose également du système de routage Secure Core, du kill switch, du mode de création de profils et d'une option pour contacter le service client en cas de problème. Une application tirée à quatre épingles particulièrement simple et agréable à utiliser au quotidien.

Les autres fonctionnalités de Proton VPN

Proton VPN regroupe plusieurs fonctionnalités avancées qui renforcent autant la sécurité que la souplesse d’utilisation. Certaines sont devenues incontournables, d’autres répondent à des besoins plus spécifiques.

Le kill switch protège les données sensibles en bloquant instantanément la connexion Internet si le VPN se déconnecte. Pour plus de flexibilité, le split tunneling permet de choisir quelles applications ou adresses IP utilisent le VPN et lesquelles passent par la connexion classique. Depuis mai 2025, cette option est aussi disponible sur macOS et Linux. Les amateurs de P2P bénéficient du Port Forwarding, qui autorise certaines connexions entrantes bloquées par défaut par le pare-feu des serveurs et améliore les débits lorsqu’il est combiné aux serveurs optimisés pour le partage de fichiers.

Pour maximiser la vitesse, Proton VPN mise sur VPN Accelerator, une technologie maison qui optimise la gestion des routes réseau et améliore nettement les débits, notamment sur les serveurs les plus éloignés. Le service propose aussi la possibilité de définir des DNS personnalisés, pratique pour renforcer la confidentialité ou contourner des restrictions locales.

Côté navigation, des extensions pour Chrome, Firefox et Edge permettent de sécuriser rapidement une session sans activer le client complet. Depuis mars 2025, Proton VPN est aussi intégré à Vivaldi, avec un contrôle direct depuis le navigateur.

Proton VPN a également pensé aux environnements soumis à la censure. L’application mobile propose un mode discret qui permet de masquer son icône derrière une fausse application au choix, pratique pour éviter d’attirer l’attention sur Android et iOS. Dans la même logique, les credential-less logins permettent désormais de se connecter via un lien sécurisé sans identifiant classique, un atout pour celles et ceux qui doivent accéder au service dans des zones à forte surveillance.

Les réponses à vos questions sur Proton VPN