En quelques années, Surfshark s’est hissé parmi les valeurs sûres du marché. Le service a musclé son réseau, enrichi son écosystème et gagné en stabilité sans perdre l’accessibilité qui a fait son succès. Applications homogènes, options de sécurité avancées, débits solides et connexions illimitées : Surfshark combine désormais une vraie maturité technique et un confort d’usage qui lui permettent de rivaliser avec les meilleurs VPN.

Confidentialité, sécurité, débits, performances, prise en main, offre tarifaire…. découvrez en détails notre protocole en date et comment nous testons les VPN chez Clubic.
🔥 L'offre du moment chez Surfshark
En ce moment, Surfshark propose de nouvelles offres à tarif très avantageux pour les forfaits 24 mois, à partir de 1,99 €/mois + 3 mois offerts (27 mois)
Qu'est-ce que Surfshark ?
Lancé en 2018, Surfshark fait partie de ces VPN qui ont grandi vite mais sans brûler les étapes. Le service s’est d’abord fait connaître pour son approche très grand public : une interface simple, des connexions illimitées et un prix agressif. Au fil des années, il a consolidé son infrastructure, rejoint le groupe Nord Security tout en conservant son indépendance opérationnelle, et multiplié les audits pour asseoir une politique no-log crédible, loin de ce que peuvent proposer de nombreux VPN gratuits.
Fiche technique Surfshark VPN
| Serveurs | 4500 |
| Pays couverts | 100 |
| Connexions simultanées | Connexions simultanées illimitées |
| Essai gratuit | Essai gratuit 30 jours |
| Avantages | Avantage : Alternative ID |
| Serveurs | 4500 |
| Pays couverts | 100 |
| Connexions simultanées | Connexions simultanées illimitées |
| Essai gratuit | Essai gratuit 30 jours |
| Logs de données | Pas de log de données |
| Avantages | Avantage : Alternative ID |
| Domiciliation | Pays-Bas |
| Blocage d'urgence | Oui |
| Split Tunneling | Oui |
| Protocoles | OpenVPN, IKEv2, WireGuard |
| Plateformes | Windows, macOS, Linux, Android, iOS, Google Chrome, Mozilla Firefox, Microsoft Edge, Amazon Fire TV, Android TV, Apple TV, Chromecast, Routeurs, Xbox, Playstation, Switch, Oculus |
| Support Client | Oui |
| Tarif (€/mois) | 3.19 |
| Engagement | 24 mois |
| Paiement | Carte bancaire, Paypal, Crypto, Google Pay, Amazon Pay |
| Système d'exploitation | Web |
| Licence | Logiciel propriétaire |
| Editeur | Surfshark |
| Langue | Français |
| Catégorie | VPN |
| Alternative européenne | Oui |
Surfshark s’est aussi distingué par une cadence de développement soutenue. L’arrivée de Nexus a changé la manière dont le réseau gère les routes et les adresses IP. Les fonctions de sécurité ont gagné en cohérence, les applications se sont alignées sur une même base et le fournisseur a élargi son périmètre avec Surfshark One et One Plus : surveillance de fuites de données, recherche privée, identités alternatives ou filtrage de contenus.
- storage4500 serveurs
- language100 pays couverts
- lanConnexions simultanées illimitées
- moodEssai gratuit 30 jours
- thumb_upAvantage : Alternative ID
- Vitesses globalement au-dessus de la moyenne
- Nombre illimité d’appareils protégés
- Réseau Nexus et fonctions avancées (MultiHop, IP rotative, Multi IP)
- Serveurs 100 Gb/s et DNS maison pour une meilleure capacité réseau
- Outils de confidentialité supplémentaires (Alternative ID, bloqueur de contenus web, vérification de mails suspects)
- Renouvellements plus chers que les prix d’appel
- Extensions de navigateur moins complètes que les applications natives
En 2025, Surfshark ne se contente plus d’être un VPN accessible : son infrastructure s’est densifiée, les débits progressent et le service s’adresse aussi bien aux profils techniques qu’aux utilisateurs et utilisatrices qui veulent une protection fiable sans se compliquer la vie. C’est cette montée en gamme, plutôt discrète mais régulière, qui lui a permis de s’installer parmi les acteurs majeurs du secteur.
L'infrastructure de Surfshark VPN
Surfshark s’appuie aujourd’hui sur un réseau de plus de 4 500 serveurs répartis dans un peu plus de 100 pays. La majorité des emplacements repose sur des serveurs physiques, complétés par quelques localisations virtuelles clairement signalées dans l’application. Les nœuds les plus sollicités bénéficient de liens à 10 Gb/s et le fournisseur déploie progressivement des ports à 100 Gb/s sur certains points stratégiques, notamment en Europe, pour absorber les usages lourds sans saturer les routes classiques.
Sous le capot, Surfshark s’appuie sur Nexus, une couche réseau qui relie l’ensemble des serveurs entre eux et ne se contente plus d’un simple trajet point à point entre l’appareil et un nœud isolé. Nexus permet de faire transiter le trafic à travers plusieurs segments internes, de répartir la charge plus finement et de proposer des fonctions comme le multihop, l’IP rotative ou Multi IP, ainsi que des optimisations de trajet regroupées sous FastTrack. En pratique, l’objectif est de limiter les congestions locales, de lisser les variations de performance et de maintenir une connexion stable, y compris lorsque l’on change de serveur ou que la route la plus directe est finalement moins efficace que prévu.
L’ensemble de ces serveurs fonctionne en mode dit « RAM-only », sans stockage persistant des données de trafic sur disque. Cette approche réduit la surface d’exposition en cas de compromission ou de saisie sur un serveur redémarré, puisqu’il n’y a pas d’historique à récupérer a posteriori. Alors, petite nuance tout de même, le stockage RAM ne constitue pas pour autant une garantie absolue, notamment en cas de saisie dite à chaud, de réquisition ciblée ou de surveillance en temps réel, et ne protège évidemment pas contre une récupération de données directement sur les appareils ou les comptes des utilisateurs et utilisatrices. Il s’agit effectivement d’un choix intéressant dans une stratégie de limitation des traces, mais cela ne remplace ni une politique no-log sérieuse ni des audits indépendants.
Surfshark exploite également ses propres serveurs DNS au sein de ce réseau afin de conserver la main sur la résolution des noms de domaine sous VPN. Le fournisseur propose en parallèle des DNS publics utilisables sans abonnement, que l’on évoquera plus en détail dans la partie sécurité et confidentialité, puisqu’ils participent à la manière dont les requêtes sont traitées et journalisées.
Surfshark est-il gratuit ?
Surfshark est un service payant. Sur mobile, les applications Android et iOS proposent un essai gratuit de 7 jours lorsqu’on s’abonne via le Google Play Store ou l’Apple App Store, avec un moyen de paiement associé. Il suffit d’annuler avant la fin de la période d’essai si l’on ne souhaite pas poursuivre.
Sur toutes les plateformes, Surfshark applique également une garantie de remboursement de 30 jours. Elle permet de tester le service librement et de demander un remboursement complet si l’offre ne convient pas.
Quels sont les prix pratiqués par Surfshark ?
Surfshark reste l’un des VPN les plus abordables du marché, tout en offrant des connexions simultanées illimitées.
Hors période promotionnelle, les tarifs standards sont les suivants :
- Starter : 2,49 €/mois pour 24 mois, facturés 59,76 € HT en une fois (soit 2 ans + renouvellement à 56,13 €/an ensuite).
- One : 3,19 €/mois pour 24 mois, facturés 76,56 € HT en une fois.
- One+ : 4,97 €/mois pour 24 mois, facturés 119,28 € HT en une fois.
Ces abonnements incluent 20 % de TVA supplémentaires selon votre localisation. Comme souvent, le forfait mensuel reste élevé (15,45 € HT/mois pour Starter), mais les abonnements longue durée permettent d’amortir considérablement le coût.
Télécharger et installer Surfshark
Surfshark est disponible sur Windows, macOS, Linux, Android et iOS, ainsi que sous forme d’extensions pour Chrome et Firefox. Le service couvre aussi les principaux appareils multimédias du foyer, des téléviseurs connectés (Fire TV, Apple TV, Android TV) aux consoles Xbox et PlayStation. Pour aller plus loin, il peut être installé sur certains routeurs compatibles, avec des guides détaillés sur le site du fournisseur et un support technique qui accompagne, si besoin, les étapes plus délicates.
Sur l’écosystème Apple, Surfshark ne prend plus en charge que les quatre versions majeures les plus récentes, soit à ce jour iOS 15 et versions ultérieures sur iPhone, et macOS 12 et versions ultérieures sur Mac.
Dans la pratique, le parcours reste classique : inscription, choix de l’abonnement, téléchargement de l’application depuis le site de Surfshark ou la boutique de l’OS, puis connexion avec les identifiants créés à l’inscription pour accéder aux différentes fonctionnalités du VPN.
Interface et fonctionnalités
Organisation du client VPN et console web
L’interface de Surfshark est l’une des plus simples à prendre en main dans cette catégorie de VPN. La fenêtre principale se divise en deux zones : à gauche, la liste des emplacements et des rubriques spécialisées ; à droite, le module de connexion qui affiche l’essentiel d’un coup d’œil. Ce dernier indique l’adresse IP attribuée, le protocole utilisé ou encore l’état d’options comme NoBorders ou l’IP rotative. Le bouton de connexion rapide peut être associé à un serveur précis pour éviter de repasser par la liste à chaque ouverture.
La colonne latérale située à gauche rassemble les services proposés selon l’abonnement : Alternative ID, la surveillance de fuites de données, l’antivirus, Search, le web content blocker ou d’autres outils de Surfshark One et One Plus. La navigation entre ces modules est immédiate et n’encombre pas l’interface du VPN.
Les paramètres regroupent les réglages essentiels : lancement automatique, sélection du protocole, kill switch, connexion automatique sur Wi-Fi non fiable, Bypasser pour exclure certaines applications du VPN, activation du filtre de contenus web ou du détecteur d’e-mails frauduleux. Les options sont expliquées sans jargon et restent faciles à gérer, même lorsque l’on active plusieurs fonctions avancées.
La console web de Surfshark reste assez classique. On y retrouve les informations d’abonnement, les options de renouvellement et l’historique de facturation, ainsi que les liens de téléchargement vers les différentes applications et le détail des appareils connectés au service (avec possibilité de les supprimer à la volée). C’est également depuis cet espace que l’on active et configure les services additionnels des formules One et One Plus, comme la surveillance de fuites de données, Alternative ID, le module de suppression de données Incogni ou encore le bloqueur de contenus web.
Choix des emplacements
La sélection des emplacements est l’un des points forts de l’application. Surfshark propose une liste de pays qui peut, lorsqu’elle est disponible, descendre jusqu’à l’échelle de la ville. Un système de favoris permet d’accéder rapidement aux emplacements utilisés régulièrement et la recherche interne répond instantanément.
Plusieurs catégories spécialisées sont regroupées dans le même panneau. Les serveurs à IP statique fournissent la même adresse à chaque connexion, ce qui peut faciliter l’accès à certaines applications ou réseaux d’entreprise. MultiHop applique un passage par deux pays pour celles et ceux qui souhaitent segmenter davantage leur trajet réseau.
Le test de vitesse intégré aide à repérer les emplacements les plus réactifs au moment de la connexion. Il mesure la latence et la qualité du lien avec les différents serveurs et évite de multiplier les essais manuels, surtout lorsque plusieurs options géographiquement proches donnent des résultats similaires.
L’ensemble est suffisamment lisible pour un usage quotidien, tout en restant adapté à celles et ceux qui ont besoin de profils plus pointus. Surfshark n’entre pas dans le détail technique de chaque serveur, mais la navigation reste rapide et cohérente, et les options avancées ne viennent pas alourdir la sélection de base.
Protocoles et chiffrement
Côté chiffrement, Surfshark s’aligne sur ce que l’on attend d’un VPN sérieux en 2025. OpenVPN et IKEv2 utilisent AES-256-GCM, tandis que WireGuard, protocole configuré par défaut sur les applications Windows, macOS, Android et iOS, repose sur le duo ChaCha20 et Poly1305.
La principale évolution de 2025 concerne l’ajout d’une protection dite post quantique par-dessus WireGuard dans les applications du VPN. Concrètement, le client combine le protocole existant avec un mécanisme d’échange de clés pensé pour résister aux futures capacités de déchiffrement des machines quantiques. Sur desktop comme sur mobile, cette protection est automatiquement activée dès lors que l’on utilise WireGuard, et ne s’applique pas aux configurations manuelles ni aux profils importés.
À noter que cette protection vise surtout à anticiper les scénarios à long terme dans lesquels des flux chiffrés aujourd’hui seraient interceptés puis archivés en vue d’être déchiffrés plus tard. Elle ne change rien au fait que les risques les plus concrets passent encore par la compromission d’un appareil, d’un navigateur ou d’un compte en ligne, et ne se substitue ni à une politique de non-journalisation crédible ni aux audits indépendants.
Support technique
Le support technique s’appuie principalement sur un chat en direct, disponible en continu 24h/24 et 7j/7, dans lequel les échanges se font en anglais. Les demandes envoyées par mail en français sont généralement traitées en moins de 24 heures via un système de traduction interne. Lors de nos tessts, les réponses se sont révélées claires et précises.
Surfshark : Test de vitesse
Pour la rédaction de cet avis, nos tests de vitesse ont été menés sur un PC portable Windows 11, équipé d’une connexion fibrée et filaire (débit descendant annoncé : 1 Gb/s ; débit ascendant annoncé : 700 Mb/s).
Afin d’obtenir des résultats aussi neutres que possible, nous avons effectué des relevés sur le site nPerf, trois fois par jour (9h, 13h, 18h) pendant cinq jours, sans et avec VPN, pour Wireguard. Pour les mesures avec VPN, nous avons choisi de tester les serveurs automatiquement attribués par Surfshark en France, aux États-Unis, au Royaume-Uni et au Japon.
*Rappelons que le PING permet de mesurer (en millisecondes) le temps réalisé par des paquets de données pour faire l'aller-retour entre un terminal et le réseau Internet. Plus il est faible, plus la connexion réseau est bonne. Concernant les débits descendants (download ; donnés en mbps) et ascendants (upload ; données en mbps), plus ils sont élevés, plus la connexion internet est rapide.
Sur notre ligne fibrée, Surfshark en WireGuard reste dans une très bonne zone, avec plus de 430 Mb/s en download sur toutes les localisations testées : environ 470 Mb/s en France, 540 Mb/s au Royaume-Uni, 430 Mb/s vers les États-Unis et près de 490 Mb/s vers le Japon. Par rapport à 2024, les débits descendants progressent nettement, en particulier sur les destinations lointaines où l’on gagnait à peine 200 à 270 Mb/s l’an dernier. En pratique, cela suffit largement pour le streaming UHD, le jeu occasionnel et les usages intensifs sur plusieurs appareils en parallèle.
Le tableau est moins flatteur côté upload. L’envoi de données recule sur la plupart des emplacements, avec un contraste marqué entre l’Europe, qui reste confortable autour de 430 à 450 Mb/s, et les États-Unis ou le Japon, qui tombent respectivement à un peu plus de 200 Mb/s et à peine 65 Mb/s. La latence progresse légèrement mais demeure élevée vers l’Asie et l’Amérique du Nord, ce qui place Surfshark un cran derrière NordVPN, Proton VPN ou ExpressVPN pour les usages très sensibles au ping.
Dans l'ensemble, les performances 2025 restent relativement solides et permettent de tout faire sans frustration, même si le service apparaît un peu moins équilibré que les meilleurs élèves du comparatif, surtout pour celles et ceux qui envoient beaucoup de données ou jouent en ligne sur des serveurs éloignés.
Surfshark ferme la marche de ce comparatif 4G avec un débit descendant moyen d’environ 45,7 Mb/s, sensiblement inférieur à celui de ses concurrents. L’upload plafonne à 4,5 Mb/s, ce qui limite un peu les envois de fichiers lourds par rapport aux autres services testés. Le ping autour de 46 ms reste toutefois comparable à celui de CyberGhost, ce qui permet une navigation réactive malgré des vitesses globales plus modestes.
Surfshark : Test de sécurité
Fuites DNS, WebRTC et IPv6
Pour vérifier l’absence de fuites DNS, WebRTC et IPv6, nous avons réalisé plusieurs séries de tests sur différents jours, en changeant de serveurs et de protocoles, à l’aide de dnsleaktest.com, browserleaks.com et IPv6leak.com. Dans ces conditions, Surfshark a systématiquement annoncé ses propres résolveurs DNS, l’adresse IP publique correspondait bien à la localisation choisie dans l’application et aucun trafic IPv6 non chiffré n’a été détecté. Sur ce volet, le service se comporte de manière propre et cohérente avec ce qu’on attend d’un VPN payant.
Fonctionnalités de sécurité avancées
Comme évoqué plus haut, Surfshark s’appuie sur Nexus pour améliorer la manière dont les adresses IP sont gérées. L’option IP rotative change d’adresse à intervalle régulier dans un même pays, ce qui rend le suivi d’une session plus difficile pour un tiers qui se contente d’observer l’adresse IP. Multi IP (sur macOS pour l'instant) pousse cette logique plus loin en attribuant une IP différente à chaque nouvelle session ou à chaque site, de manière à fragmenter davantage les traces réseau et à limiter les corrélations possibles.
En parallèle, le kill switch bloque le trafic en cas de décrochage du VPN, tandis que les modes Camouflage et NoBorders ajustent la manière dont le trafic est présenté aux intermédiaires réseau, ce qui aide à contourner certains environnements filtrés ou sensibles à l’utilisation d’un VPN.
Surfshark utilise enfin ses propres serveurs DNS pour toutes les connexions établies via le VPN et propose des DNS publics que l’on peut configurer directement sur un appareil ou un routeur. Ces résolveurs prennent en charge les protocoles chiffrés DoH, DoT et DoQ et permettent de confier la résolution des noms de domaine au fournisseur plutôt qu’au FAI, avec un traitement homogène des requêtes, que l’on soit connecté ou non au VPN.
Juridiction, politique de confidentialité et audits
Surfshark est domicilié aux Pays-Bas, un pays membre des Nine Eyes. Un détail qui peut refroidir celles et ceux en quête d’une confidentialité « pure et dure » et qui préfèrent, par principe, les fournisseurs installés hors de toute alliance de partage de renseignements. Les autorités néerlandaises peuvent en théorie adresser des demandes ciblées à un VPN, et le pays participe à la coopération européenne en matière de surveillance et d’enquêtes.
On rappellera quand même que le cadre européen limite, pour l’instant, les obligations de conservation généralisée des données de connexion, et que le droit néerlandais n’impose pas aujourd’hui aux VPN de tenir des journaux d’activité. Surfshark s’appuie dessus pour revendiquer une politique de non-journalisation stricte excluant les logs de trafic, les historiques de navigation et les horodatages détaillés de connexion. La politique de confidentialité mise à jour à l’automne 2025 mentionne toutefois une collecte « limitée » de données personnelles liées à la facturation, aux comptes et à l’amélioration du service.
Ce discours a été étayé à plusieurs reprises par des audits indépendants, menés notamment par Deloitte en 2023 puis en 2025 pour vérifier la politique no-log, et par Cure53 pour l’analyse de l’infrastructure de serveurs. Deloitte n’a mis en évidence aucune donnée exploitable sur l’activité en ligne des utilisateurs et utilisatrices dans les systèmes examinés, tandis que Cure53 n’a relevé aucun problème technique critique. À titre d’information, le Trust Center de Surfshark centralise désormais ces rapports ainsi que les certifications et engagements publics de l’entreprise.
Surfshark pour le streaming (Netflix, Disney+, HBO)
Dans le cadre de cet avis, Surfshark s’est montré à la hauteur pour un usage vidéo classique. Avec WireGuard, la lecture des contenus en haute définition est restée stable sur une connexion fibre, avec des lancements rapides et une navigation fluide entre les programmes, sans pauses répétées ni chutes brutales de qualité.
Chaque service de streaming établit toutefois ses propres règles d’utilisation et peut encadrer ou restreindre l’usage d’un VPN. Il appartient à chaque utilisateur et utilisatrice de se conformer aux règles en vigueur sur les plateformes qu’il ou elle consulte.
Surfshark pour le torrent
Pour comparer les performances en P2P, nous avons mesuré les temps de téléchargement d'une ISO de 6 Go (Ubuntu 24.04) à l'aide de qBittorrent, avec et sans VPN. Nous avons laissé le VPN sélectionner le meilleur emplacement et le meilleur protocole. Cette méthodologie a été suivie sur trois jours consécutifs, chaque matin.
Afin d'obtenir un graphique comparatif cohérent, nous avons rapporté les temps de téléchargement en pourcentages, de manière à obtenir un taux d'évolution représentatif de l'impact du VPN sur la connexion d'origine. Dans cette configuration, plus les valeurs affichées sont basses, meilleur est le service.
Malgré de très bons débits avec WireGuard, Surfshark peine à faire mieux que la concurrence en P2P. Le délai de téléchargement de l'ISO est rallongé de 40% par rapport à la connexion d'origine. Ce n'est certes pas catastrophique en soi, d'autant que nous n'avons jamais rencontré de problème pour télécharger notre fichier torrent, mais les vitesses de connexion affichées par le fournisseur nous laissait espérer beaucoup mieux.
Bien que le téléchargement torrent ne soit pas illégal en soi, il est interdit de télécharger des œuvres protégées par le droit d'auteur ou d’autres droits de propriété intellectuelle sans l’autorisation des titulaires de ces droits. Clubic recommande expressément aux utilisateurs de son site et aux tiers de respecter scrupuleusement ces droits ; étant rappelé qu’en France la violation des droits d’auteurs est constitutive du délit de contrefaçon puni d’une peine de 300 000 euros d’amende et de 3 ans d'emprisonnement. Plus d'informations sur le téléchargement illégal
Surfshark sur iPhone ou Android
Surfshark propose des applications mobiles pour Android et iOS très proches des clients bureau, aussi bien sur l’interface que sur les réglages de sécurité. On y retrouve la quasi-totalité des options essentielles, dont le kill switch, Bypasser pour le split tunneling, CleanWeb, la protection Wi-Fi avec connexion automatique sur les réseaux jugés non fiables, NoBorders, ainsi que l’accès aux emplacements MultiHop, IP rotative et Multi IP lorsque ces fonctions sont disponibles. L’ensemble est regroupé dans un panneau de paramètres cohérent, avec des descriptions claires qui permettent d’activer ou de désactiver chaque option sans se perdre dans les sous-menus.
Les autres fonctionnalités de Surfshark
Surfshark s’est peu à peu transformé en suite de sécurité plus large, avec ses offres Surfshark One et One Plus. Celles-ci embarquent un antivirus pour Windows, macOS et Android, chargé de repérer et supprimer les logiciels malveillants les plus courants, ainsi qu’un module de surveillance de fuites de données personnelles. Vous pouvez y enregistrer des adresses mail et d’autres identifiants sensibles ; le service vous prévient lorsqu’ils refont surface dans une base compromise.
La suite inclut aussi Surfshark Search, un moteur de recherche privé qui fournit des résultats non personnalisés, sans historique exploitable ni reciblage publicitaire, et Alternative ID. Ce dernier permet de générer des identités de repli cohérentes avec adresse mail dédiée et, dans certains pays, un numéro de téléphone alternatif via Alternative Number.
Surfshark a également formalisé un bloqueur de contenu web orienté « famille » dans One et One Plus. Sorte de contrôle parental, le filtre fonctionne au niveau DNS, à l’échelle du foyer, et permet de bloquer des catégories de sites comme les contenus adultes, violents ou certains réseaux sociaux. Les réglages sont gérés côté compte, protégés par une double authentification.
Toujours dans cette logique de protection du quotidien, un détecteur d’arnaques a été intégré à l’extension de navigateur. Il analyse le contenu des mails, l’expéditeur et les liens dans Gmail pour signaler les tentatives de phishing, en s’appuyant sur un modèle d’IA hébergé sur l’infrastructure de Surfshark, avec suppression des données une fois l’analyse terminée.
Enfin, Surfshark met en avant Incogni, un service distinct proposé en Europe, aux États-Unis et au Canada, qui sert à déléguer aux équipes de Surfshark les demandes de suppression de données auprès de nombreux courtiers en données et acteurs du marketing, un exercice théoriquement possible en solo mais difficile à suivre dans la durée pour un particulier.
L'avis de la rédaction
Surfshark atteint une forme de maturité en 2025. Le service ne joue plus la carte du jeune outsider : il s’appuie désormais sur une infrastructure solide, un réseau largement densifié et un socle technique qui lui permet d’offrir une expérience fiable au quotidien. Les débits progressent sur les longues distances, la gestion des adresses IP s’étoffe avec Nexus, et l’intégration d’une protection post-quantique sur WireGuard montre que le fournisseur regarde déjà au-delà des usages immédiats.
Le positionnement reste très compétitif pour les foyers équipés et celles et ceux qui multiplient les appareils. Les connexions simultanées illimitées, les applications homogènes sur toutes les plateformes et les options de sécurité avancées facilitent l’usage récurrent, sans obliger à réapprendre l’interface d’un appareil à l’autre. Surfshark conserve aussi un avantage concret pour le grand public avec son écosystème One et One Plus : surveillance de fuites, moteur de recherche privé, identités alternatives, filtre de contenu web ou encore antivirus. L’ensemble tient la route sans transformer le VPN en usine à gaz.
On note tout de même quelques marges de progression. Les performances en upload sont moins constantes sur les destinations lointaines, la latence demeure un peu plus élevée que chez les meilleurs services du comparatif, et la juridiction néerlandaise peut freiner les profils les plus soucieux de confidentialité théorique. Les audits indépendants publiés jusqu’ici offrent cependant des garanties crédibles sur la manière dont Surfshark applique sa politique no-log.
Dans l’ensemble, Surfshark s’impose comme un VPN polyvalent, fluide et bien pensé pour un usage quotidien, suffisamment complet pour couvrir les besoins courants sans perdre son public dans les réglages. Un choix solide et durable pour celles et ceux qui veulent un service fiable sans se compliquer la vie.
Surfshark constitue un service de premier plan, particulièrement intéressant pour les foyers bien équipés et celles et ceux qui multiplient les appareils connectés. Connexions simultanées illimitées, réseau Nexus et nouvelles options Multi IP et IP rotative revue. Le fournisseur a aussi renforcé son socle technique avec le déploiement de serveurs 100 Gb/s, le lancement de ses propres serveurs DNS, un bloqueur de contenus web et un vérificateur de mails suspects, tout en continuant à s’appuyer sur une infrastructure intégralement en RAM et une politique no log auditée. L’ensemble conserve de bons débits, un positionnement tarifaire agressif sur la longue durée et une palette de protections qui en font l’un des VPN grand public les plus polyvalents de ce comparatif.
- Vitesses globalement au-dessus de la moyenne
- Nombre illimité d’appareils protégés
- Réseau Nexus et fonctions avancées (MultiHop, IP rotative, Multi IP)
- Serveurs 100 Gb/s et DNS maison pour une meilleure capacité réseau
- Outils de confidentialité supplémentaires (Alternative ID, bloqueur de contenus web, vérification de mails suspects)
- Renouvellements plus chers que les prix d’appel
- Extensions de navigateur moins complètes que les applications natives
Clubic vous accompagne depuis plus de 25 ans dans le choix de services tech pour vos usages au quotidien. Notre équipe d'experts vous propose d'autres avis, guides et comparatifs VPN établis à partir de différents critères :
- Les meilleurs VPN gratuits
- Les meilleurs VPN pour le streaming (Netflix, YouTube, évènements sportifs)
- Les meilleurs VPN pour tous les appareils (Smart TV, Apple TV, Android, iOS, PC, Mac, routeur)
- Les meilleurs VPN pour votre navigateur Chrome / Firefox
- Les meilleurs VPN pour voyager
- Les meilleurs VPN pour IPTV
Nos tests complets du Top 5 des VPN en 2025 :
Les réponses à vos questions sur Surfshark
Où est domicilié Surfshark ?
Longtemps basé aux Îles Vierges britanniques, le siège social de Surfshark est désormais installé aux Pays-Bas. Un pays membre de l’alliance des 14 Eyes mais dont les lois strictes encadrant le respect de la vie privée et de la confidentialité des données doivent permettre à Surfshark de maintenir sa politique "zero-log".
Y a-t-il une version gratuite de Surfshark ?
Surfshark est disponible gratuitement pendant 7 jours, sans limitation de connexions, d’appareils, ni de fonctionnalités, pour les appareils macOS, Android et iOS. Pour activer la version d’essai, il suffit de télécharger Surfshark VPN sur notre logithèque, le Google Play Store ou sur l’App Store, de démarrer le client, de sélectionner « Commencer l’essai gratuit », puis de suivre les modalités d’inscription. À l’issue des 7 jours gratuits, il faudra penser à annuler manuellement l’abonnement dans les paramètres de souscriptions du Google Play Store et de l’App Store.
Si vous oubliez d’annuler l’abonnement passé le délai de 7 jours, ou si vous êtes utilisateur Windows, vous pouvez faire jouer la garantie satisfait ou remboursé de 30 jours. Malgré le prélèvement automatique du forfait souscrit, vous bénéficiez d’un mois pour annuler votre souscription et réclamer un remboursement intégral des sommes versées à Surfshark.
Comment résilier ou se désabonner de Surfshark ?
Dans le cadre de sa garantie satisfait ou remboursé, Surfshark permet à tous ses clients d’annuler leur abonnement et d’obtenir un remboursement intégral des frais avancés dans les 30 jours suivant la souscription au service. Pour bénéficier de cette garantie, il convient de contacter le support client à l’adresse support@surfshark.com (renseigner nom, prénom, numéro de commande dans le corps du mail). Réponse est donnée en moins de 24h. Les internautes peuvent faire appel à cette politique de remboursement deux fois au maximum, à condition que les forfaits souscrits soient espacés de six mois au minimum.
Passé le délai de 30 jours, la souscription est considérée comme définitive pour la durée de la formule choisie. Surfshark procédant à la reconduction tacite de l’abonnement, prenez soin de résilier votre forfait avant la date de renouvellement automatique prévue. Pour ce faire, vous pouvez passer par le chat en ligne, sur le site web du fournisseur VPN, ou remplir le formulaire de contact.
Comment installer Surfshark sur PC et Mac ?
Après avoir créé un compte sur le site Internet du fournisseur VPN et avoir souscrit un forfait, les utilisateurs Windows doivent télécharger et installer le client de bureau sur leur PC. À la première exécution du logiciel, il convient de s’identifiant à l’aide de son adresse mail et de son mot de passe pour accéder à l’ensemble des fonctionnalités proposées par Surfshark.
Sur Mac, le téléchargement du client Surfshark s’effectue directement depuis le Mac App Store. À l’instar de la version Windows, il faudra s’inscrire et souscrire un abonnement en amont, lancer l’application fraîchement téléchargée, puis se connecter à l’aide de ses identifiants avant de profiter de la protection VPN.
Comment installer Surfshark sur Android et iPhone ?
Tout comme pour la version Mac, l’installation de Surfshark sur Android et iPhone passe par le téléchargement du client mobile sur le Google Play Store et l’Apple App Store. Après avoir installé et ouvert l’application, l’internaute doit renseigner ses identifiants pour accéder à l’ensemble des fonctionnalités VPN auxquelles il a souscrit.
Pour rappel, Surfshark autorise l’utilisation simultanée d’un nombre d’appareils illimité.
Comment installer Surfshark sur Android TV ?
Sur les Smart TV et box TV tournant sous Android, le processus d’installation et de connexion à Surfshark est le même que sur les smartphones et tablettes Android. Depuis l’écran d’accueil de votre dispositif, rendez-vous sur le Google Play Store, recherchez et installez l’application Surfshark. Retournez sur l’écran d’accueil de votre TV ou de votre box Android, repérez et lancez le client VPN, puis connectez-vous pour accéder à la protection TV offerte par le fournisseur.
Comment configurer Surfshark sur sa box Internet ?
Pour configurer Surfshark sur une box Internet, il convient tout d’abord de s’assurer de sa compatibilité avec votre FAI. Le cas échéant, il faudra vous rendre sur l’interface de gestion en ligne de votre box à l’aide d’un navigateur, repérer les paramètres de configuration VPN et remplir l’ensemble des champs requis avant de valider.
Si votre box Internet ne prend pas en charge l’installation d’un VPN, il faudra vous procurer un routeur tiers compatible (Asus WRT, DD-WRT Tomato, etc.) et utiliser votre box comme routeur secondaire.
Comment configurer Surfshark sur Xbox, PlayStation et Nintendo Switch ?
Il n’existe pas d’application VPN compatible avec les consoles de jeux. Quelques manipulations standard peuvent toutefois permettre à Surfshark d’étendre sa couverture VPN à votre PlayStation, votre Xbox ou votre Nintendo Switch grâce à la configuration d’un routeur compatible avec le service. Une fois le routeur configuré, il suffit d’y connecter votre console de jeux.
Surfshark VPN : combien de connexions simultanées sont autorisées ?
Avec Surfshark, vous pouvez connecter un nombre illimité d'appareils simultanément avec un seul abonnement. Cette fonctionnalité vous permet de sécuriser tous vos appareils sans restriction. De plus, Surfshark est compatible avec divers systèmes d'exploitation tels que Windows, macOS, Linux, Android et iOS, ainsi que sur des extensions pour les navigateurs Chrome, Firefox et Edge. Cependant, il est important de noter que Surfshark applique une politique d'utilisation équitable. Une utilisation excessive, comme connecter un grand nombre d'appareils simultanément de manière continue, pourrait être considérée comme abusive et entraîner des limitations sur votre compte. Pour une utilisation domestique standard, connecter tous vos appareils sans limitation devrait être possible.