Pourquoi utiliser Surfshark ?

Protéger sa vie numérique n’est plus une précaution réservée aux spécialistes. Surfshark place le chiffrement et l’anonymat à portée de clic, sans sacrifier la vitesse de navigation. Derrière chaque connexion non protégée se cachent des risques : espionnage de fournisseur d’accès, limitations géographiques des services vidéo, pertes de données sensibles. Surfshark répond directement à ces enjeux grâce à un réseau de serveurs couvrant plus de cent pays et à des applications VPN destinées à Windows, macOS, Linux, Android, iOS, ainsi qu’aux navigateurs Chrome et Firefox. Dès les premiers instants, l’utilisateur bénéficie d’une interface claire, d’un bouton de connexion unique et d’une politique stricte de non-conservation des journaux d’activité.

Protection des données en temps réel

La promesse de confidentialité repose d’abord sur un chiffrement AES-256-GCM associé à des clés RSA 2048 bits. Chaque paquet sortant est illisible pour un fournisseur d’accès, un administrateur réseau ou un attaquant sur un hotspot public. Surfshark laisse l’utilisateur choisir entre WireGuard, OpenVPN et IKEv2 ; WireGuard est sélectionné par défaut, car son code plus compact réduit la surface d’attaque et améliore la vitesse d’établissement du tunnel. Un changement de Wi-Fi ou le passage à la 4G ne provoque pas de rupture visible : la session est ré-négociée en quelques millisecondes, sans déconnexion des applications en cours.

WireGuard, conçu en langage C et Go, pèse à peine quatre mille lignes, soit un dixième de la base d’OpenVPN. Cette compacité minimise la charge CPU et la consommation d’énergie, point crucial sur un ordinateur portable ou un smartphone. Les tests comparatifs montrent une autonomie amputée de 3 % seulement sur une session de navigation de deux heures, quand un tunnel OpenVPN peut en retirer 8 %. Sur les routeurs équipés de puces ARMv8, l’accélération AES-NI permet d’atteindre 500 Mb/s constants, valeur suffisante pour alimenter plusieurs flux vidéo 4K simultanés au sein d’un foyer.

Surfshark publie tous les trimestres un rapport de transparence agrégé, détaillant le nombre de demandes d’informations reçues et le nombre de réponses fournies, lequel demeure nul faute de logs. Les serveurs passent sur noyau Linux 5.x dès qu’une version stable corrige une faille réseau. Ce rythme proactif réduit la fenêtre d’exploitation d’un éventuel bug critique. Le chiffrement quantique n’est pas encore au programme, mais l’équipe recherche déjà des suites hybrides post-quantum pour WireGuard, preuve d’une anticipation sur l’évolution des menaces.

Un réseau de serveurs étendu et homogène

Avec plus de trois mille deux cents nœuds répartis dans une centaine de pays, Surfshark limite la congestion et optimise la latence. Les serveurs tournent exclusivement sur des disques RAM ; au redémarrage, tout contenu volatile s’efface, ce qui renforce la promesse d’absence de journaux. Les emplacements stratégiques – New York, Londres, Paris, Sydney – bénéficient de port uplink 10 Gb/s. Sur une fibre gigabit, un utilisateur mesure en moyenne 900 Mb/s en téléchargement et 800 Mb/s en envoi via ces nœuds haute capacité, une marge imperceptible pour le streaming 4K ou le transfert de fichiers volumineux.

Surfshark en action sur un service streaming : sélectionnez un serveur et accédez au catalogue du pays. © Clubic

Simplicité d’installation et d’usage

L’interface adopte un panneau latéral minimaliste. La barre de recherche interne filtre par pays ou par ville ; un code couleur affiche la charge en temps réel pour guider le choix sans devoir comparer des chiffres. Sur Android, l’application se fixe comme « Always-on VPN » ; sur iOS, elle exploite l’API de tunnel réseau pour maintenir la résolution DNS même en veille. Les mises à jour se téléchargent automatiquement, réduisant les fenêtres de vulnérabilité. L’utilisateur non technicien active le service en un clic, tandis que les adeptes de réglages fins trouvent un menu avancé qui dévoile MTU, port, passerelle et scripts de routage.

Options avancées pour un quotidien sans friction

Surfshark intègre CleanWeb, un module qui filtre publicités, traqueurs et domaines frauduleux au niveau DNS. L’utilisateur ne touche pas aux réglages du navigateur ; la liste de filtres se met à jour côté serveur et s’applique à tout l’appareil. MultiHop ajoute une couche de séparation supplémentaire : le trafic passe par deux serveurs successifs situés dans des juridictions différentes, ce qui complique tout travail de corrélation temporelle. NoBorders, enfin, adapte automatiquement les ports et les protocoles dès qu’un réseau affiche des signes de censure ou d’inspection profonde de paquets.

Valeur économique et connectivité illimitée

Un seul abonnement couvre un nombre illimité d’appareils. La configuration typique combine ordinateur personnel, smartphone, tablette et parfois routeur domestique pour protéger la totalité du réseau. Cette absence de plafond évite de jongler entre licences et s’avère rentable pour un foyer multi-écrans. Les formules longues (un an ou deux ans) descendent à moins de trois euros par mois, garanties de remboursement incluses, sans option payante pour débloquer telle ou telle fonctionnalité.

Confort pour le streaming et le jeu

Les plateformes vidéo détectent les proxys basiques, mais Surfshark renouvelle fréquemment ses plages d’IP, ce qui ouvre Netflix US, BBC iPlayer, Hulu ou Disney+ sans publicité ni tampon. Sur un téléviseur dépourvu d’application VPN, la fonction Smart DNS redirige la résolution des domaines vidéo vers un relais géolocalisé ; aucun logiciel additionnel n’est requis. Les joueurs apprécient le ping stable offert par WireGuard : avec un serveur situé à moins de 500 km, la latence augmente d’environ vingt millisecondes, acceptable pour des titres compétitifs, tandis que le Kill Switch prévient toute fuite d’IP en plein match.

Des options avancées pour un quotidien sans friction

Au-delà du tunnel VPN classique, Surfshark propose plusieurs modules intégrés. CleanWeb agit comme un bloqueur de publicités, de trackers et de domaines malveillants ; la liste se met à jour côté serveur, évitant à l’utilisateur de télécharger des filtres dans le navigateur. MultiHop, pour sa part, fait transiter le trafic par deux serveurs successifs ; la première étape se situe, par exemple, aux Pays-Bas, la seconde au Canada. Ce chaînage complexifie la tâche de corrélation pour un acteur qui tenterait d’identifier l’utilisateur à partir du point de sortie du tunnel. Surfshark impose ici un chiffrement indépendant entre chaque saut, ce qui double la latence mais renforce le cloisonnement.

Un mot sur l’authentification : Surfshark autorise un nombre illimité d’appareils simultanés. Un même abonnement peut donc couvrir smartphone, ordinateur, tablette et routeur. Sur Android, l’application s’intègre à la fonction « Always-on VPN » introduite depuis Pie ; l’utilisateur définit Surfshark comme unique profil VPN autorisé, empêchant toute fuite si l’appli se ferme inopinément. Sous iOS, la protection DNS est continue même lorsque le tunnel IPSec/IKEv2 change d’antenne.

L'extension Surfshark pour navigateur adopte une interface radicalement différente de l'expérience Desktop. © Clubic

Surfshark : toutes les réponses à vos questions

Avec quels OS est compatible Surfshark ?

Le logiciel propose des applications natives pour Windows 10 et 11, macOS Monterey et versions ultérieures, Ubuntu, Debian et Fedora côté Linux, Android 5.0 et plus, iOS 13 et plus. Les extensions Chrome et Firefox couvrent les systèmes plus anciens qui acceptent encore ces navigateurs. Enfin, des guides pas-à-pas décrivent la configuration OpenVPN ou WireGuard sur les routeurs AsusWRT, DD-WRT et OpenWRT, ainsi que sur les NAS Synology et QNAP. Les Apple TV de dernière génération et certains téléviseurs Samsung peuvent exploiter le Smart DNS pour contourner les restrictions géographiques si l’installation d’une application reste impossible.

Faut-il un compte Surfshark pour utiliser le service ?

L’enregistrement d’un compte est indispensable, même durant l’essai gratuit. L’adresse mail sert d’identifiant ; Surfshark accepte un alias jetable, ce qui peut intéresser les utilisateurs soucieux d’anonymat. Le paiement initial peut s’effectuer par carte bancaire, PayPal, Google Pay, Amazon Pay ou cryptomonnaies via CoinGate. Les abonnements incluent une garantie « satisfait ou remboursé » de trente jours : la demande passe par le chat en direct ou par mail, sans formulaire compliqué.

Surfshark est-il gratuit ou payant ?

Surfshark fonctionne selon un modèle d'abonnement payant avec plusieurs formules tarifaires. Le plan Starter débute à 2,19 euros par mois sur l'offre 24 mois avec 3 mois offerts, incluant uniquement les fonctionnalités VPN de base.

Le plan One, facturé 2,69 euros par mois sur l'engagement 24 mois, ajoute des fonctionnalités comme l'antivirus, la protection webcam et un moteur de recherche privé. L'offre One+ s'affiche à 4,29 euros par mois et intègre en plus un service de suppression de données personnelles des bases publiques.

Les tarifs mensuels sans engagement restent nettement plus élevés : 15,45 euros pour Starter, 17,95 euros pour One et 20,65 euros pour One+. Chaque formule inclut 3 mois gratuits supplémentaires selon la durée d'engagement choisie, avec des réductions pouvant atteindre 86% sur les abonnements long terme.

Comment activer le kill switch sur Surfshark ?

L'activation du kill switch s'effectue depuis les paramètres de l'application Surfshark. Ouvrez l'application, accédez à la section « Paramètres » puis « Paramètres VPN ».

La fonction kill switch apparaît sous forme de bouton à basculer. Lorsque l'interrupteur affiche une couleur verte, la protection est active. Cette manipulation reste identique sur Windows, macOS, Android, iOS et Linux.

Le kill switch surveille en permanence votre connexion VPN. En cas de déconnexion inattendue, il bloque immédiatement tout trafic internet jusqu'au rétablissement de la liaison sécurisée avec le serveur Surfshark.

Surfshark permet-il le téléchargement en P2P ?

Surfshark autorise explicitement le téléchargement de fichiers via les protocoles P2P et BitTorrent. Le service prend en charge cette utilisation sur l'ensemble de son réseau de serveurs sans restriction particulière.

La vitesse de téléchargement reste satisfaisante lors des tests, sans rallentissement notable par rapport à une connexion directe. Le mode Camouflage peut améliorer l'expérience en masquant l'utilisation du VPN aux fournisseurs d'accès internet.

Les fonctionnalités de sécurité comme le kill switch protègent automatiquement votre adresse IP réelle pendant vos téléchargements. Cette protection reste essentielle dans les pays où la législation sur le droit d'auteur impose des sanctions aux utilisateurs de réseaux P2P.

Comment télécharger Surfshark ?

Télécharger Surfshark demande moins de cinq minutes. Il suffit de choisir un plan, de créer un compte puis de récupérer l’installateur depuis le site officiel ou les stores Google Play et App Store. Une fois l’application lancée, cliquer sur « Quick-Connect » établit un tunnel optimisé selon la distance au serveur. L’utilisateur peut ensuite activer CleanWeb, sélectionner un serveur MultiHop ou paramétrer le kill switch. Pour vérifier le succès de la connexion, il suffit d’ouvrir un service de test d’adresse IP ; l’écran affichera la localisation virtuelle choisie. Enfin, lancer Netflix ou un navigateur permet de confirmer l’accès aux catalogues étrangers et la suppression des publicités.

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