Depuis plusieurs jours, Twitter semble rencontrer quelques soucis avec son système automatisé de retrait de contenu soumis au droit d’auteur. Certains utilisateurs postent en effet des films en courtes vidéos sous forme de thread, et la plateforme a du mal à les identifier…
Il semblait évident que la perte de plus de la moitié de son personnel, licenciements et démissions compris, ainsi que le remerciement de 4 400 prestataires externes finiraient par affecter le réseau social.
Une modération faite manuellement ?
Avant l’arrivée d’Elon Musk à la tête de Twitter, la politique de violation des droits d'auteur sur la plateforme était bien rodée, retirant automatiquement tout le contenu réprimandable. Désormais, de plus en plus d’utilisateurs postent des films dans leur intégralité, et si la plupart sont retirés, la manière de faire et le temps pris par le réseau social pour y parvenir suggèrent d’importantes difficultés en interne.
Comme l’explique le média Forbes, habituellement, un message indiquant « ce média ne peut pas être affiché » apparaît sur les contenus soumis au droit d’auteur : seul le média est retiré, mais le compte reste actif. Depuis quelques jours, les comptes publiant des films sont complètement suspendus ; il est fort probable que ces suspensions soient faites manuellement par des employés de la société.
De nombreux comptes publiant des films ont été supprimés, après que l’œuvre est restée en ligne bien plus longtemps qu’à l’accoutumée. Dans certains cas, le long métrage est encore disponible sur Twitter à l’heure où nous écrivons ces lignes, c’est par exemple le cas du film d’animation Free Birds datant de 2013.
L’avenir de Twitter est flou
Le Twitter 2.0 voulu par Elon Musk avec des employés travaillant de manière « hardcore » semble pour le moment bien loin de la réalité. La modification du système par abonnement Twitter Blue, le faisant passer à 8 dollars par mois en échange d’une certification, a par exemple semé la zizanie sur la plateforme. En cause, des utilisateurs mentionnés profitant de la pastille bleue pour propager de fausses informations.
Si le milliardaire se dit prêt à embaucher de nouvelles personnes afin de façonner le réseau social comme il l’entend, il paraît évident que la modération ne sera pas l’une de ses priorités.
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