Décriée en France, l'autocomplétion du moteur de recherche de Google s'attire désormais les foudres de l'Allemagne : l'ancienne première dame du pays, Bettina Wulff, vient d'attaquer l'entreprise pour diffamation, en raison des termes suggérés après son nom lors d'une recherche.
L'épouse de l'ancien président allemand Christian Wulff accuse aujourd'hui Google d'avoir « détruit sa réputation » en associant son nom à des termes peu élogieux tels que « prostituée » ou « escort », autant de qualificatifs qui font références à des rumeurs dont Bettina Wulff a déjà fait l'objet.
En Allemagne, l'ancienne première dame, dont le mari a démissionné en février dernier suite à des soupçons de corruption, a récemment sorti un ouvrage dans lequel elle dément, notamment, avoir été une escort girl. Néanmoins, elle souhaite que Google cesse d'attiser les spéculations, et enlève de sa liste de suggestions les mots clés pointés du doigt.
Comme dans les cas français, l'affaire risque d'être compliquée : si Google a souvent dû céder face à la justice, l'entreprise a néanmoins toujours mis en avant que les suggestions de recherche n'étaient que le reflet des requêtes les plus populaires internautes, qu'un algorithme se charge de gérer pour les faire remonter selon leur pertinence. Ainsi, une suggestion aussi négative que celle qui associe le nombre de l'ex-première d'arme au mot « escort » n'existe que parce qu'elle est souvent tapée dans le moteur de recherche.
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