Vous arrivez, vous posez les valises, et vous demandez le mot de passe Wi-Fi. Geste réflexe. Sauf qu’en vous connectant au réseau de votre location, vous ne savez pas toujours ce qui se passe en coulisses. Mauvaise configuration, historique conservé, accès curieux… Le Wi-Fi des autres n’est pas forcément votre ami. Voici comment limiter les risques, sans vous compliquer la vie.

L’été, on déconnecte. Enfin… pas tout à fait. Entre deux baignades et quelques balades, difficile de résister à l’appel du smartphone ou de l’ordinateur portable. Un petit mail par-ci, une série en streaming par-là, un trajet à planifier ou une info à vérifier. Et pour ce faire, on se connecte à ce qu’on a sous la main : le Wi-Fi de la location.
Mais derrière ce geste banal se cache une réalité moins confortable : ce Wi-Fi n’est pas le vôtre, et vous ignorez ce qui circule dessus. Qui l’a configuré ? Est-ce qu’il enregistre vos données ? Un autre appareil peut-il voir le vôtre ? Vous êtes en vacances, certes, mais pas la sécurité de vos données. Pour limiter les risques d’exposition à votre insu, mieux vaut utiliser un VPN fiable comme Proton VPN. On vous explique.
Un réseau qui ne vous appartient pas… mais qui en sait déjà trop sur vous
Lorsqu’on se connecte au Wi-Fi d’une location, on pense surtout à retrouver un peu de confort numérique. Regarder une série, chercher une adresse, répondre à un mail. Rien de bien sensible, croit-on. Sauf qu’en réalité, vous vous branchez sur une infrastructure que vous ne maîtrisez pas. Elle a été configurée par une autre personne, utilisée par une myriade de locataires avant vous, et impossible de savoir quels paramètres ont été modifiés, conservés ou oubliés.
Dans bien des cas, le nom du réseau n’a même pas été changé, le mot de passe associé est celui inscrit sous la box, et les identifiants administrateur – ceux qui permettent de se connecter à l’interface de gestion web – sont toujours « admin / admin » ou une variante par défaut.
Résultat : n’importe qui ayant eu accès au réseau à un moment donné a pu accéder au panneau de configuration, activer un journal d’activité, modifier des réglages, ou laisser une porte ouverte. Bien évidemment, rien ne garantit que ces paramètres aient été réinitialisés entre deux chassés-croisés estivaux (spoiler : ça n’arrive quasiment jamais).
Or, c’est justement ce genre de configuration négligée qui permet aux autres appareils connectés au Wi-Fi de voir le vôtre et d’accéder à tout un tas d’éléments que vous n’aviez aucune intention de partager : nom de l’appareil, modèle, système, adresse MAC si non masquée ou non randomisée.

Et ce n’est là que ce que le réseau local donne à voir. Mais celui ou celle qui gère le Wi-Fi – ou qui y est connecté avec les bons outils – peut aussi surveiller ce qui en sort. Car dès qu’un appareil se connecte à un service, ouvre une page ou lance une application, il génère des requêtes DNS qui, selon la configuration de l’appareil, peuvent être envoyées en clair et donc interceptables. Elles ne révèlent pas le contenu de vos recherches, mais elles indiquent où vous allez, à quelle heure, combien de fois.
En clair, vous n’avez pas besoin d’être la cible d’un pirate pour que vos informations circulent sur un réseau que vous ne contrôlez pas. Ce que votre appareil affiche, ce qu’il envoie, ce qu’il demande – nom, système, adresses, sites consultés, horaires de connexion – suffit à dresser un historique de vos activités, à profiler vos usages, parfois même à vous identifier.
Et si c’était un faux réseau ?
Ceci dit, dans les environnements de passage – campings, hôtels, locations de vacances – un attaquant peut créer un faux réseau Wi-Fi portant exactement le même nom que celui de la box locale, ce qu’on appelle un « evil twin ». Comme les smartphones et autres appareils se connectent généralement automatiquement à un réseau connu en se basant uniquement sur son nom (le SSID), sans vérifier d’autres paramètres techniques, il suffit d’un « MaisonDuBonheur_wifi » factice pour que votre téléphone s’y connecte sans avertissement, et que votre trafic soit détourné, analysé, parfois même altéré.
Selon le dispositif déployé par le pirate, ce faux réseau peut simplement intercepter les requêtes DNS et dresser une cartographie détaillée de vos habitudes de navigation. Avec un peu plus d’effort, il peut aussi rediriger vos requêtes vers des pages piégées conçues pour voler vos identifiants ou vous inciter à télécharger des fichiers malveillants.
Alors oui, aujourd’hui, la plupart des sites utilisent le HTTPS, ce qui limite les dégâts. Mais certaines applications ou services continuent d’envoyer des données sensibles sans chiffrement suffisant. Et surtout, le protocole HTTPS ne protège pas contre la saisie volontaire de vos identifiants dans une interface frauduleuse.
Alors, comment protéger efficacement ses données privées en vacances ?
Bien sûr, l’objectif n’est pas de couper le Wi-Fi ni de vivre déconnecté pendant quinze jours. On peut parfaitement profiter d’Internet en vacances sans ouvrir grand la porte à tout le monde. Il suffit de garder en tête qu’un réseau partagé reste un environnement potentiellement exposé. Vous n’avez la main ni sur la configuration, ni sur les personnes qui l’utilisent, ni sur les risques d’usurpation.
Face à ces risques, il est donc indispensable de redoubler de vigilance, et l’on aurait tort de se passer de solutions de sécurité complémentaires. C’est justement le rôle du VPN : créer un tunnel chiffré entre votre appareil et Internet pour empêcher les tiers curieux ou malveillants – propriétaire du réseau, autres utilisateurs, hackers – d’observer vos allers et venues en ligne, et de tenter d’intercepter des données hautement confidentielles.
Mais un VPN ne fait pas tout. Avant même d’activer votre protection, quelques réflexes simples permettent déjà de limiter l’exposition de vos données :
- Vérifiez le nom exact du réseau auprès du ou de la propriétaire de la location.
Désactivez la connexion automatique au Wi-Fi dans les réglages de votre appareil ; - Évitez les connexions sensibles (banque, e-commerce, administration) sur des réseaux que vous ne contrôlez pas ;
- Préférez le partage de connexion mobile quand c’est possible, pour les usages critiques ;
- Désactivez la découverte de réseau ou le partage de fichiers, surtout sur ordinateur.
Ces quelques réglages ne prennent qu’une minute et réduisent considérablement les risques, même sur un Wi-Fi partagé ou mal sécurisé.
Ensuite, encore faut-il choisir un bon VPN…
Proton VPN, une solution taillée pour les connexions en terrain inconnu
Parmi les VPN testés par la rédaction, Proton VPN fait clairement partie des solutions les plus solides pour celles et ceux qui veulent sécuriser leur connexion en vacances, sans se prendre la tête.
Dans le cas du Wi-Fi d’une location, où l’on ne contrôle ni la configuration ni les usages passés, et où l’on croit souvent à tort être isolé, Proton VPN permet de créer un tunnel chiffré entre votre appareil et Internet. Votre présence sur le réseau local reste visible, mais tout ce que vous envoyez ou recevez – y compris les métadonnées et les requêtes DNS – devient illisible pour les autres usagers comme pour le propriétaire du réseau. Évidemment, même Proton n’y a pas accès, grâce à une politique stricte de non-conservation des données, vérifiée par des audits indépendants.
Le service repose sur des protocoles open source éprouvés comme WireGuard et OpenVPN, associés à un chiffrement de haut niveau (AES-256 pour OpenVPN et ChaCha20 pour WireGuard). Il intègre un kill switch qui bloque automatiquement la connexion en cas de coupure du VPN, et un filtre NetShield qui élimine publicités, malwares et dispositifs de tracking retors.
Avec plus de 13 600 serveurs répartis dans plus de 122 pays, la qualité des connexions reste stable, même quand le réseau de départ n’est pas idéal. Pour celles et ceux qui cherchent un niveau de protection renforcé, les serveurs Secure Core font transiter le trafic par un système de double VPN, pour compliquer la tâche des systèmes de surveillance plus avancés.
L’application fonctionne sur tous les appareils (Windows, macOS, Linux, Android, iOS), et propose un bouton Quick Connect pour se connecter en un clin d’œil au serveur le plus performant ou à un pays aléatoire. Elle permet aussi de créer des profils personnalisés pour mieux organiser ses usages, et surtout de profiter de dix connexions en simultané. Parfait pour toute la famille… ou pour celles et ceux qui ne partent jamais sans tout leur attirail informatique.
- storage13626 serveurs
- language122 pays couverts
- lan10 connexions simultanées
- moodEssai gratuit 30 jours
- thumb_upAvantage : le plus sécurisé
Proton VPN constitue l'un des fournisseurs VPN qui a le plus évolué au cours des derniers mois. Affichant de l'une des plus belles interfaces du marché, Proton VPN intègre désormais un accélérateur de VPN qui augmente jusqu'à 400 % les vitesses de connexion. Réputé pour son haut niveau de sécurité et de confidentialité, ce service, qui s'adressait essentiellement aux journalistes et aux dissidents par le passé, possède aujourd'hui tous les atouts pour séduire le grand public.