Star Wars Day : après 10 ans sous le pavillon Disney, la saga a-t-elle vraiment perdu son âme ?

04 mai 2022 à 08h08
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© Disney
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À l'occasion du May The Fourth, aussi appelé « Star Wars Day », retour sur cette première décennie Star Wars sous l'égide du studio aux grandes oreilles, entre succès, déceptions et renouveau.

Chaque 4 mai, les fans de Star Wars célèbrent leur passion pour la saga imaginée par George Lucas. Ce May the Fourth a une saveur toute particulière cette année, puisque 2022 marque les dix ans du rachat de Lucasfilm par Disney.

C'était en effet le 30 octobre 2012 que Bob Iger, président du studio à l'époque, officialisait l'acquisition des droits de la saga Star Wars pour un montant de 4 milliards de dollars, renforçant ainsi l'hégémonie de Disney dans l'industrie du divertissement, après le rachat de Marvel trois ans plus tôt et la sortie d'Avengers, qui allait profondément marquer la pop-culture pour les années à venir.

Seulement, après une décennie qui aura vu la saga Star Wars exploitée sur tous les supports, le sentiment du grand public et des fans reste mitigé, alors que l'étoile de la saga semble avoir définitivement pâlie. Un ressenti justifié ? C'est ce que nous allons essayer de comprendre.

2012 - 2017 : « Chewie, we're home »

Si les premières semaines post-rachat ont laissé certains fans dubitatifs, notamment suite à la décision de faire table rase de l'ancien Univers étendu et des milliers de romans, BD ou jeux vidéo pour repartir de zéro, le reste du public était sacrément excité à l'idée d'enfin retrouver cette fameuse galaxie lointaine, très lointaine avec la mise en chantier d'une nouvelle trilogie.

L'embauche de J.J. Abrams, qui avait brillamment ressuscité la saga Star Trek au cinéma, à la réalisation de l'Episode VII a été applaudie par de très nombreux spectateurs et le retour de Mark Hamill, Harrison Ford et Carrie Fisher dans leurs rôles iconiques avait fini de convaincre les réticents.

© Disney - Lucasfilm
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En parallèle du tournage de ce premier nouveau film, Disney a brillamment joué son coup côté animation avec la sortie de Star Wars Rebels. Cette série supervisée par le créateur de Clone WarsDave Filoni (retenez bien ce nom), a autant amusé le jeune public, la cible principale du programme, que ravi les spectateurs de la première heure qui retrouvaient là les contours familiers des premiers épisodes de la saga.

En 2015, l'excitation est à son comble avec la publication d'un teaser lors de la convention Star Wars Celebration qui a fait chavirer le monde entier et fait couler de nombreuses larmes sur les joues des spectateurs les plus nostalgiques. Les mois qui suivront verront l'excitation monter à son paroxysme, et la sortie du Réveil de la Force le 16 décembre 2015 a été acclamée par un public en délire, une critique très positive et a engendré plus de 2 milliards de dollars de recettes, seulement dépassé à l'époque par Avatar de James Cameron. Star Wars était de retour, plus puissant que jamais.

© Disney - Lucasfilm
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En 2016, un premier spin-off, Rogue One : a Star Wars story, a confirmé ces excellentes premières impressions avec un film au ton résolument différent de celui de la saga originelle, plus guerrier et terre-à-terre, qui n'oubliait pas pour autant de distribuer des petits bonbons aux fans, toutefois avec parcimonie.

2017-2019 : « J'ai ressenti un grand trouble dans la Force… »

Le 13 décembre 2017 marque la fin de l'état de grâce avec la sortie de Star Wars, les Derniers Jedi, le huitième opus de la saga. Rian Johnson, pourtant très bien accueilli jusqu'alors par le fandom, propose avec ce nouveau volet un film clivant. Il cherchait de fait à déconstruire le mythe Star Wars pour aller de l'avant, avec des choix scénaristiques forts mais perçus comme stupides et scandaleux par une partie des spectateurs.

En plus d'une campagne de harcèlement en ligne honteuse qui obligea deux comédiennes à quitter les réseaux sociaux, la colère d'une partie de la communauté s'est retournée contre Disney, accusée d'incompétence crasse. Même Mark Hamill, Luke Skywalker en personne, ne s'est pas fait prier pour dire tout le mal qu'il pensait du résultat et de l'évolution de son personnage.

© Disney - Lucasfilm
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Seulement quelques mois plus tard, et alors que la plaie n'était toujours pas refermée, Disney et Lucasfilm proposent Solo : a Star Wars story, le second spin-off consacré à la jeunesse de Han Solo. Le film a subi une production cataclysmique, avec le renvoi de ses réalisateurs, Phil Lord et Chris Miller, remplacés au pied levé par le vétéran Ron Howard (Willow, Apollo 13). Si le film n'est pas fondamentalement mauvais, son intérêt est plus que limité et le public ne s'y est pas trompé en boudant le projet, préférant retourner une nouvelle fois en salles voir Avengers : Infinity War, qui pulvérisait alors le box-office et consacrait un MCU au firmament de la pop-culture mondiale.

Avec un box-office de seulement 392 millions de dollars dans le monde, Solo : a Star Wars story est non seulement le pire score enregistré par un Star Wars au cinéma mais également le premier film de la franchise à faire perdre de l'argent à son studio.

© Disney - Lucasfilm
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En 2019, Star Wars : l'Ascension de Skywalker mettait un terme à la nouvelle trilogie. Rafistolé de toutes parts, réécrit sur le tard pour « corriger » les prétendues erreurs du précédent volet, le film n'a convaincu personne, ni les fans atterrés devant un résultat piteux, ni le grand public qui semblait n'avoir que faire de ce baroud d'honneur. Le film a dépassé de peu le milliard de dollars de recettes, soit plus de deux fois moins bien que lors de la sortie du Réveil de la Force quatre ans auparavant.

Trop de Star Wars en trop peu de temps. Voilà probablement le ressenti d'une grande partie du public pour qui chaque film de la saga avait été un événement, attendu et désiré sur plusieurs années. En exploitant le filon jusqu'à plus soif, les créatifs de Lucasfilm ont donné l'impression de partir dans toutes les directions, sans véritablement se renouveler. Cette trilogie donne à voir les mêmes personnages, les mêmes environnements et a fait croître la lassitude des spectateurs.

© Disney - Lucasfilm
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2019 - 2022 : « This is the Way »

En novembre 2019, Disney lançait son service de streaming vidéo Disney+ et proposait comme produit d'appel The Mandalorian, la première série en live-action Star Wars.

La réponse du public a été immédiate et les premiers épisodes ont été vus comme un retour aux sources libérateur, grâce à son personnage mutique et son ambiance tirant bien plus vers le western spatial que la grande épopée mythologique. La saga a également renoué avec son aspect innovant en proposant une nouvelle méthode de tournage sur écrans LED, à la place des fonds bleus, qui permet d'imaginer des environnements générés par le moteur de jeu vidéo Unreal Engine, et évite les incrustations numériques couteuses et parfois ratées.

© Disney - Lucasfilm
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The Mandalorian est aussi la prise de pouvoir de Dave Filoni, qui s'impose à partir de ce moment comme le nouveau grand architecte de l'univers Star Wars. Le réalisateur, adoubé par George Lucas en personne, n'hésite pas dans les deux saisons de la série à multiplier les références à la prélogie des années 2000, pourtant méprisée par Disney lors du rachat, et à ses propres personnages, comme Ahsoka Tano ou Bo Katan, multipliant les parallèles entre tous les projets de la saga.

On a également apprécié la volonté de Disney d'ouvrir Star Wars à d'autres cultures avec Star Wars Visions, une anthologie réalisée par quelques uns des plus grands noms de l'animation japonaise. Les différents épisodes ont pu bousculer le public dans leurs habitudes et leurs attentes vis-à-vis de cet univers, mais ont été unanimement salués, notamment chez Clubic, pour leur qualité visuelle et leur prise de risque.

© Disney - Lucasfilm
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Dans le domaine de l'édition aussi Star Wars poursuit sa mue, avec différents romans de qualité et une nouvelle série baptisée La Haute République, dont plusieurs ouvrages se concentrent sur une nouvelle période située 200 ans avant les événements de l'Episode 1 (La Menace Fantôme).

Le renouveau télévisuel de Star Wars a rencontré récemment quelques perturbations avec The Book of Boba Fett, spin-off de The Mandalorian attendu depuis belle lurette et consacré au célèbre chasseur de primes. La série n'a pas convaincu le public, hormis deux épisodes remplis à ras-bord de fan-service, tant est si bien qu'elle est déjà considérée par les experts comme l'un des pires produits Star Wars jamais réalisés, avec le film de Noël de 1978 et la chansons de Dorothée sur les Ewoks.

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2022-… : « Toujours en mouvement est l'avenir »

Le futur de Star Wars se dessine aujourd'hui plus que jamais à la télévision. Disney a d'ores et déjà annoncé près d'une dizaine de projets, plus ou moins entre-connectés, qui auront pour but à la fois d'élargir l'univers de The Mandalorian mais aussi d'explorer plus avant les moindres recoins de la galaxie et les grandes époques de la saga.

Dans quelques jours seulement débutera la mini-série Obi-Wan Kenobi, probablement le projet le plus attendu de tous et toutes, et qui verra Ewan McGregor reprendre le rôle du Chevalier Jedi, gardant un oeil sur le jeune Luke Skywalker, caché sur la planète Tatooine. Un peu plus tard cette année nous pourrons retrouver Cassian Andor, héros du film Rogue One dans une série solo encore bien mystérieuse.

© Disney - Lucasfilm
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N'oublions pas non plus la saison 3 de The Mandalorian et Ahsoka, qui pourrait marquer l'apparition du Général Thrawn, l'un des plus grands vilains de l'univers Star Wars, ainsi que la seconde saison de The Bad Batch, la série animée dérivée de Clone Wars.

Disney et Lucasfilm ont également annoncé d'autres projets TV comme The Acolyte, une série située dans la Haute République et produite par Leslie Headland, la créatrice de Poupée Russe sur Netflix, ou encore un énième spin-off sur Lando Calrissian.

Le studio semble ainsi bien décidé à explorer toutes les possibilités créatives à sa disposition. Lucasfilm va à la fois s'inspirer de Marvel Studios pour concevoir un univers connecté et cohérent via le personnage du Mandalorian, mais ne s'interdit pas de faire des pas de côté, afin de ratisser large et de proposer un Star Wars à chaque public ciblé.

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Au cinéma les choses sont plus floues et Disney semble ne pas savoir quelle direction emprunter pour relancer la saga sur le grand écran. Actuellement deux projets sont en développement. Le premier, sans titre, est réalisé par Taika Waititi, le metteur en scène entre autres de Thor : Love and Thunder, et ne devrait pas entrer en production avant l'année prochaine au minimum.

Le second, Rogue Squadron, était prévu à l'origine pour la fin de l'année 2023. Ce film, centré sur les pilotes de l'Alliance Rebelle, et réalisé par Patty Jenkins (Wonder Woman) semble aujourd'hui être au point mort et sa sortie sera probablement repoussée, s'il n'est pas annulé d'ici là.

© Disney - Lucasfilm
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Rian Johnson avait bien évoqué une nouvelle trilogie, mais l'accueil glacial des Derniers Jedi semble avoir eu raison de ce projet. Si l'intéressé confirme être toujours attaché à cette idée, aucune information n'a filtré et le réalisateur est actuellement au travail sur d'autres métrages, comme les deux suites d'À couteaux tirés, pour Netflix.

Dernier projet en date : un film produit par Kevin Feige, le patron de Marvel Studios, qui n'a aucune date de sortie ni embryon d'intrigue et qui pourrait attendre plusieurs années avant d'être présenté au public.

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Presque dix ans après sa prise de pouvoir, Disney semble avoir compris dans la douleur que la licence Star Wars n'est pas une simple marque comme les autres.

Forcé de composer avec un fandom parfois toxique et s'étalant sur plusieurs générations, un héritage riche et complexe mais aussi des attentes aussi diverses que contradictoires, le studio semble toutefois prêt à ouvrir une nouvelle page de cette saga, et à s'affranchir des carcans pesants de cet univers pour l'explorer en profondeur.

Star Wars a perdu de son aura, c'est une évidence, et n'a plus le même impact qu'autrefois dans l'inconscient collectif. La faute à une industrialisation à marche forcée et à un cruel manque de vision ? Assurément. Pour preuve, là où chaque annonce de projet provoquait une liesse interplanétaire, The Book of Boba Fett, dernière série en date, a été accueillie avec une indifférence polie par la majeure partie du public.

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Pourtant Star Wars continue de fasciner les plus jeunes, biberonnés dès leur plus jeune âge aux Jedi et sabres lasers par leurs fans de parents. Les pouvoirs de la Force restent un puissant stimulant pour l'imaginaire et Disney aurait tout intérêt, à notre sens à se détacher de la trilogie originale et de la saga des Skywalker pour bâtir le Star Wars d'une nouvelle génération.

Star Wars a perdu son âme ? Peut-être, mais rien n'interdit Lucasfilm de lui en créer une nouvelle, quitte à s'aliéner un public qui doit entendre que le temps est venu de passer le flambeau. Reste également au studio à s'orienter sur des projets peut-être moins attendus mais plus riches, plus déroutants aussi, et qui donneraient un regain d'air frais à ce bac à sable aux possibilités infinies. Il faudra maintenant attendre la Star Wars Celebration, qui débute le 26 mai 2022, pour savoir si la major à appris de ses erreurs et saura provoquer un nouveau réveil de la Force dans le coeur du grand public.

Et vous, que pensez-vous de l'évolution de la saga Star Wars depuis son acquisition par Disney ? N'hésitez pas à nous laisser votre avis dans les commentaires !

Mathieu Grumiaux

Grand maître des aspirateurs robots et de la domotique qui vit dans une "maison du futur". J'aime aussi parler films et séries sur les internets. Éternel padawan, curieux de tout ce qui concerne les n...

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Grand maître des aspirateurs robots et de la domotique qui vit dans une "maison du futur". J'aime aussi parler films et séries sur les internets. Éternel padawan, curieux de tout ce qui concerne les nouvelles technologies.

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Commentaires (41)

fredolabecane
Ben c’est juste un désastre depuis le rachat, c’est devenu une énorme machine a pognon… comme tout ce que fait Disney aujourd’hui. On est a des années lumière des premiers chef d’œuvre de G. Lucas.
SplendoRage
Oui enfin … Le premier film a été réécrit à moult reprise par les amis de Lucas de l’époque (Spielberg et consort.) quant au 2e film, il a été totalement désavoué par Lucas qui ne l’a pas réalisé alors que c’est justement celui là qui a le plus marqué l’inconscient collectif, même jusqu’à aujourd’hui.<br /> Oui oui … L’Empire contre attaque n’a pas été réalisé ni dirigé, ni écrit par Lucas mais par Irven Fischer qui realisera Robocop 2 quelques années plus tard.<br /> Lucas a totalement désavoué SW Ep V et pourtant … c’est bien celui là qui posera les bases de tout l’univers SW pour les décennies qui suivirent.
batmat
Certes, la franchise n’a plus grand chose à voir avec les films originaux. Cependant il ne faut pas oublier que Le Retour du Jedi s’inscrivait déjà dans une optique mercantile très forte (on en parle des Ewoks ?). Disney a porté au pinacle ce que Lucas avait créé.
soaf78
{vieux con}<br /> Star Wars c’est une trilogie et le reste, c’est des produits dérivés et des goodies…<br /> {/vieux con}
HAL1
Merci pour cet article, qui à mon sens offre un bon résumé de la situation de Star Wars. Cependant, il contient une erreur importante : il laisse penser que l’Épisode VII a été une réussite, du fait de son succès commercial.<br /> Alors oui, d’un point de vue marketing ça a été une opération parfaitement menée, Disney a su avec mæstria exploiter la nostalgie des amateurs de l’œuvre de George Lucas et « revenir aux sources » en ignorant soigneusement la seconde trilogie et en « s’inspirant » jusqu’à plus soif des trois long-métrages originaux.<br /> Sauf que ça ne fait pas du Réveil de la Force un bon film, très loin de là. Les personnages, en particulier les protagonistes principaux, sont creux au possible (et ça ne s’améliorera pas par la suite…), l’histoire n’offre aucun intérêt, les incohérences y sont légion, les héros de la saga originale ne servent strictement à rien, l’intrigue n’avance que du fait d’une série d’heureuses coïncidences totalement irréalistes, le fan-service y est tellement présent que l’envie de vomir n’est pas loin, etc. Bref, J.J. Abrams a pondu un parfait produit de commande, conçu pour engranger un maximum de thune, et dénué de la moindre parcelle d’âme ou même d’intérêt.
Fodger
La question ne se pose même pas pour les fans de la première heure : les épisodes 7 à 9 sont un désastre tant par le manque de cohérence, la surenchère ridicule, la perte du drame, la perte de la dimension politique.<br /> A la base c’est un univers incroyablement riche, structuré avec des personnages haut en couleurs avec ses drames, ses espoirs et des héros malgré eux, bref le top du space opéra.<br /> Seuls certains spinoff (surtout pas Solo, lamentable) redonnent un peu panache et restent cohérents par rapport à l’univers (Rogue One, The mandalorian furent une bonne surprise même si ça reste en dessous des épisodes 4, 5, 6).
TofVW
Jar Jar = pas pire que les Ewoks de l’épisode 6.<br /> Anakin passant du côté obscur = ça ne dure pas 5 minutes, ça dure environ 3 heures de film (tout l’épisode 2 + la moitié de l’épisode 3), et plusieurs années en temps réel.<br /> Il est temps que tu revoies la prélogie, tu n’as apparemment pas tout compris ce qu’il s’y passe…
angenoir
kathleen Kennedy porte une lourde responsabilité dans cette suite de fiascos : particulierement pour le 8 et le 9…c’est assez incroyable devoir qu’elle est restée intouchable
Necron
Moi j’ai pas détesté la post-logie, et même plutôt apprécié. Ce qui ne me plaisait pas c’était juste les énormes incohérences (fin du VIII et retour d’un perso inattendu dans le IX par exemple).<br /> Pour moi SW original n’est pas un ultime chef-d’œuvre cinématographique, juste de bons films de Space opéra avec un scénario assez simple si on regarde dans l’ensemble.<br /> J’ai nettement préféré la pré-logie qui offre une approche « un peu moins » centré sur l’action et plus sur les relations entre les personnages avec la création de Dark Vador.
Mathieu_G
On ne dit pas que le Réveil de la Force est un bon Star Wars ou même un bon film mais que sa sortie a été célébrée par un public enthousiaste, pas loin de l’hystérie générale de la sortie de La Menace Fantôme en 1999, une critique très positive et que sa réception a été ré-évaluée après la sortie du film.
tfpsly
le créateur de Clone WarsDave Filoni<br /> @clubic Cher Mathieu Grumiaux, il manque un espace là
HAL1
C’est pour cela que je n’ai pas écrit que c’est ce que l’article disait, mais que c’est ce qu’il laissait penser, en particulier avec la phrase :<br /> […] la sortie du Réveil de la Force le 16 décembre 2015 a été acclamée par […] une critique très positive […]<br /> Sans doute que globalement la critique a été positive, mais il y en a aussi eu de nombreuses qui ont relevé à quel point c’était un mauvais film, conçu avant tout pour flatter la nostalgie des aficionados de la saga. Je pense donc qu’il aurait été bon d’apporter de la nuance à ce propos.
v1rus_2_2
Juste le fait d’avoir mis l’univers étendue non-canon a foutu en l’air la licence. L’univers était beaucoup mieux développer par les fans que par disney
Fodger
Jar jar n’apporte vraiment rien avec son comportement très niais, en plus le rendu du personnage est dégueulasse (on voit trop que c’est de la synthèse, ce qui gâche globalement les épisodes 1,2 et 3).<br /> Il aurait pu être d’avantage présent par la suite, surtout quand il est sénateur galactique.<br /> Mais non, et toujours avec un rendu dégueulasse.
Skipoon
Interessant sujet en ce jour Saint pour les fan !<br /> Et bon résumé je trouve, même si j’ajoute un petit correctif : le role de Jon Favreau aux manettes du Mandalorien, Filoni n’etant que co-producteur.<br /> Et un point important à souligner et qui pour moi est source d’enthousiasme : en effet au rachat par Disney l’Univers étendu avait été purement et simplement balayé, mais le job fait par Favreau et Filoni est en train de redonner place à des figures emblématiques comme l’amiral Thrawn et (peut etre ?) Mara Jade, redevenant canon (ce que pour moi Mara Jade avait toujours été… hum…).<br /> Bref, retour de morceaux de l’univers étendu, et ça c’est cool pour « l’âme » de la saga !
Popoulo
J’ai essayé de regarder cette épopée en commençant bien entendu par le 1er de la saga, la menace fantôme. Au bout de quelques minutes, je me demandais si Neeson avait une fille et si elle allait se faire enlever par une quelconque mafia et quand kenobi allait se faire un fix.<br /> Je trouve ces 2 acteurs là particulièrement mauvais dans leur rôle, aucun charisme, rien de rien.
SplendoRage
Ça serait réducteur de réduire The Mandalorian à Jon Favreau mais forcée de constater que …<br /> Il a mieux compris l’univers SW que n’importe qui chez Disney !<br /> Puis on ne va pas parler du final de la saison 2 qui a été LE choc pour tous les fans de SW, jeunes comme moins jeunes et qui en quelques minutes, a fait mieux que toute la dernière trilogie réunit …<br /> Rien que d’y repenser, j’en ai de nouveau de frissons …
HAL1
SplendoRage:<br /> Puis on ne va pas parler du final de la saison 2 qui a été LE choc pour tous les fans de SW, jeunes comme moins jeunes et qui en quelques minutes, a fait mieux que toute la dernière trilogie réunit<br /> Est-ce que cela signifie que, globalement, la saison 2 de The Mandalorian est meilleure que la première ? Car j’avais lu d’excellentes critiques sur la saison numéro 1, et au final j’ai été déçu. C’est distrayant, mais totalement « oubliable », et surtout la fin, l’épisode en deux parties, est limite grotesque, tant tout ce qui se passe est prévisible et irréaliste. Du coup je n’ai pas regardé la suite…
kisama56
Perso je ne peux pas apprécier un film qui a autant d’incohérence.<br /> Ryan aurait pu être le bon choix pour réaliser la trilogie de bout en bout. La plus grosse erreur et disney et de ne pas avoir écris une trilogie mais 3 films indépendant.<br /> Ensuite pour créer une nouvelle trilogie il faudrait réussir à se défaire de Darth Vader<br /> La bonne nouvelle c’est que les nouveaux films partiront forcément sur une nouvelle base
batmat
@Spleen Pedersen Non, pas pour tous les fans. Je me permets de me déclarer fan, ayant plongé dans les films dans les années 80, lu beaucoup de bouquins de l’univers étendu, joué au JDR (version 1, puis 2, puis les très bonnes récentes versions de Edge). cependant je ne considère pas qu’être fan fait de moi un coprophage, quelqu’un qui va adorer n’importe quoi parce qu’il y a écrit star wars dessus. Le pitch du Mandalorien est super intéressant, se déroulant dans la bordure, zone peu controlée par l’émpire. Mais force est de constater que les scénarios des épisodes sont vraiment téléphonés et que le mini yoda remporte haut la main la palme du produit marketting. Je passerai sur le scénario qui fait de lui un mi débile mi maitre jedi (n’est pas JORUUS C’BAOTH qui veut). Et pour ce qui est de la fin de la saison 2, j’y ai vu… Du Disney, avec un Manadalorien qui renonce à ses principes pour que le public puisse voir la tête de l’acteur. La série n’est pas non plus pourrie, elle est juste insipide (mais avec une très belle photographie par contre).<br /> Au passage, et puisqu’on parle des nouveaux star wars, je recommande si vous ne les avez lu les désopilants billets de unodieuxconnard sur les épisodes VII VIII et IX, et l’excellentissime analyse du VII par Durandal en trois volets sur youtube.
tfpsly
HAL1:<br /> Est-ce que cela signifie que, globalement, la saison 2 de The Mandalorian est meilleure que la première ? Car j’avais lu d’excellentes critiques sur la saison numéro 1, et au final j’ai été déçu.<br /> Ça reste assez mou en général, joli mais lent. Avec quelques raccrochage à l’histoire principale de StarWars. Pas trop mal, mais clairement pas indispensable.
kplan
Thrawn est déjà réapparu dans la série animée Star Wars Rebels, fidèle au personnage créé par Timothy Zahn. La chasse de Thrawn par Ahsoka en découle d’ailleurs.<br /> Personnellement, si les films ne m’ont laissé qu’un goût très fade, les séries animées ont largement rattrapé le coup. Clone Wars, Rebels, Résistance dans une moindre mesure mais surtout The Bad Batch sont vraiment très bien foutues et apportent de la consistance et de la cohérence dans ce joyeux bazar.<br /> Dans Rebels par exemple on introduit Bo Katan et le sabre noir qu’on retrouve ensuite dans Mandalorian, autre série qui me plait beaucoup.<br /> Pour moi, seuls les animés ont maintenu le niveau, les films sortis après la trilogie originelle sont presque anecdotiques. Paradoxalement, c’est Solo que j’ai préféré entre tous…
batmat
Je suis d’accord, SW rebels, Clone Wars, et The Bad batch sont bien plus proche de l’univers étendu de SW que les films et Spin off (hormis le chef d’oeuvre Rogue One)
HAL1
Feladan:<br /> […] hors, le succès est étroitement lié aux qualités d’un produit.<br /> Waow, voici un raccourci bien rapide ! <br /> Il y a plein de situations où le succès est bien davantage lié au marketing qu’aux qualités d’un produit. Je reconnais volontiers que si le produit est très mauvais, il sera difficile d’en faire un immense succès, mais je ne pense pas du tout qu’on puisse affirmer que succès = qualité.<br /> Windows ME a été un succès commercial, et pourtant…
ld9474
Merci pour ce très bon article qui résume très bien ce qu’est devenu SW. Perso je n’ai detesté aucun des films même si le IX m’a déçu (surtout la fin que l’on voit trop venir). Le V sans aucun doute le meilleur. Je regarde plus l’histoire et si je la trouve sympathique que tous les petits trucs qui peuvent gâcher ou alors qui montrent un décallage technique ou une bafouille dans la cohérence de l’ensemble. Même si comme beaucoup ici elles ont pu à un moment me gêner. Globalement j’ai toujours plaisir à les voir et revoir.
HAL1
Feladan:<br /> […] je suis persuadé que dans la majorité d’elles, je trouverai des qualités que les gens apprécient, et donc la raison du succès .<br /> J’en suis persuadé également. Rien que pour ce qui est de l’Épisode VII de Star Wars, beaucoup de gens ont adoré revoir les anciens héros… et ont poussé un immense soupire de soulagement de ne pas avoir un Jar Jar Binks bis. <br /> Est-ce que ça en fait un bon film, au regard de que les long-métrages de science-fiction dotés d’un pareil budget peuvent être ?<br /> Non.<br /> Est-ce que ces éléments ont été le principal moteur de son succès ?<br /> Non.<br /> On pourrait également parler de sa réalisation, ou du jeu des acteurs. Il n’y a pas grand-chose à reprocher à ce niveau.<br /> Mais ça n’enlève rien au fait que cet opus n’a aucune âme, aucune prise de risque, aucune originalité. Que ses personnages sont inintéressants. Et, surtout, que son intrigue est complètement nulle et bourrée de moments « ça alors ! » (référence à un Odieux C*nnard, pour ceux qui connaissent).<br /> Et ça, eh bien désolé, mais ça en fait un mauvais film. <br /> P.S. : Pour les gens qui ont beaucoup de temps devant eux !<br />
batmat
On discute on discute, et du coup le trailer de la série spin off sur Kenobi est sorti<br />
kplan
Rogue One, ça allait jusque… au drame de l’assaut final des archives impériales où une quantité d’idioties scénaristiques ruinent complètement tout le reste. <br /> Le droid était cool. De toute façon, mon personnage préféré dans Star Wars c’est R2D2. Personne ne lui arrive à la cheville.
Biggs
« Irven Fischer », sérieux ? IRVIN KERSCHNER. Rien à voir même phonétiquement.
SplendoRage
J’étais sur mon phone et fuck la correction automatique &gt;&lt;’
HAL1
Feladan:<br /> J’exagère, mais encore une fois « bon film », ne signifie rien d’objectif.<br /> C’est bien là que tu te trompes. <br /> Il y a bel et bien des critères objectifs pour juger de la qualité d’un film, tels que la réalisation, le jeu des acteurs, la cohérence du scénario, la qualité du montage, la bande son, et beaucoup d’autres. Ça ne veut pas dire qu’on ne peut pas aimer un mauvais film, on a probablement tous quelques madeleines de Proust où on sait que ce n’est pas bon et qu’on aime quand même, mais ça ne remet pas en question que le monde du cinéma, comme à peu près tous les autres, est régi par des règles, et que celles-ci ne sont pas là par hasard.<br /> Feladan:<br /> D’après quelles règles ? <br /> Voir ci-dessus.<br /> Feladan:<br /> Je sais que c’est tendance de critiquer les choses qu’on trouve nulle sous prétexe qu’on a des éléments précis […] en « mauvais », mais il faut comprendre que d’autres personnes cherchent des choses différentes de toi. Dés lors que ça marche, c’est que ces choses sont là.<br /> Pas du tout, non. On peut parfaitement différencier son opinion personnelle d’un jugement objectif d’une oeuvre. Et dire « ça marche donc c’est bon », c’est faire totalement abstraction du marketing, du fan-service et de l’effet de groupe, ce qui revient à fermer complètement les yeux sur la réalité du fonctionnement de ces éléments.<br /> Je vais prendre un exemple : le remake du Roi Lion, version 2019. J’ai détesté ce film, que je considère quasiment comme une insulte faite au dessin animé de 1994. Cela ne veut pas dire pour autant que je vais affirmer que c’est un mauvais film. Visuellement il est absolument incroyable et, pour une personne qui ne connaît pas son prédécesseur, je suis sûr que l’histoire et les personnages seront tout à fait à la hauteur.<br /> Simplement, moi (et moi uniquement), j’aurais voulu que ce film se plante complètement au box-office et que le dessin animé soit pour toujours vu comme le seul « Roi Lion » légitime de Disney. Ça n’a pas été le cas, et je ne peux pas honnêtement affirmer que son succès est totalement immérité. Par contre, soyons clairs sur ce dernier point : sans le dessin animé de 1994, jamais le film de 2019 n’aurait amené autant de spectateurs dans les salles obscures. C’est une autre démonstration incontestable du fait que le succès n’est pas juste lié à la qualité d’une oeuvre, et qu’il y a d’autres facteurs très influents qui entrent en ligne de compte.
HAL1
Feladan:<br /> Et de nos jours, comme ton exemple sur Windows ME; l’information est telle que si un film est mauvais, il ferait un flop. Même si le marketing est très bon. Nous ne sommes plus dans les années 1990 où tu pouvais survendre un jeu mauvais grâce à la jaquette <br /> En effet, nous ne sommes plus dans les années 1990, et le marketing aujourd’hui est bien plus présent, et on pourrait dire bien plus insidieux.<br /> Je suis très étonné que tu t’imagines que, si quelque chose a du succès aujourd’hui, c’est que c’est forcément bon. Et que la quantité d’informations à notre disposition nous « protège » automatiquement d’un produit de mauvaise qualité. À mon avis, c’est faire là preuve de beaucoup de naïveté.<br /> Feladan:<br /> Pourquoi refuses-tu de faire la même chose sur SW7, alors qu’il s’agit exactement du même principe ?<br /> Parce que, comme je l’ai déjà souligné, Star Wars VII comporte tout un tas de défauts qui n’en font pas un bon film. Tout simplement.<br /> Je te renvoie à la vidéo que j’ai postée ci-dessus si tu veux mieux comprendre à quel point ce film est bourré de problèmes.<br /> Je terminerai en attirant ton attention sur deux erreurs que tu commets :<br /> Une confusion entre opinion personnelle (« j’aime bien cette oeuvre ») et qualité intrinsèque (« c’est une oeuvre de bonne qualité »). J’ai tenté de te démontrer la différence entre les deux choses, qui est importante, mais dans ton dernier message tu continues à les mélanger. Dommage. <br /> Une vision binaire du « succès ». Windows ME a eu du succès (200’000 copies écoulées durant les 3 premiers jours de mise en vente ; par comparaison, c’est 300’000 pour Windows XP, un système de bien meilleure qualité sorti une année plus tard). Star Wars VII a eu du succès. Le Roi Lion 2019 a eu du succès. Mais ces trois produits n’ont de loin pas eu le succès qu’ils méritent, si on se base uniquement sur leur qualité. Un autre exemple : les baladeurs MP3. Le Zune de Microsoft s’est avéré être un ratage complet, là où l’iPod d’Apple a été un succès phénoménal. Pourtant, plein de sites spécialisés ont relevé les qualités du Zune. Ses ventes n’ont pas du tout reflété la qualité du produit, en particulier par rapport à celle de l’iPod. Mais le marketing d’Apple a été beaucoup plus efficace, sans parler de l’effet de groupe (c’était « cool » d’avoir un iPod) et la dévotion incroyable des aficionados de la marque à la pomme pour promouvoir ses produits. Et attention : je ne dis pas que le Zune était mieux que l’iPod équivalent, ni qu’il aurait dû se vendre davantage que l’iPod équivalent. Je dis simplement que, comme très souvent, le succès des deux produits n’a en aucune manière été dû uniquement à leur qualités propres.<br />
HAL1
Feladan:<br /> Je sentais bien que tes réponses commençaient à glisser ^^.<br /> Malheureusement, il semble clair que tu ne lis pas mes réponses dans leur intégralité, et que tu choisis les parties qui t’arrangent. Je le délore. <br /> Feladan:<br /> Je n’ai jamais dis ça non plus .<br /> Non, mais tu as dit « Et de nos jours […] l’information est telle que si un film est mauvais, il ferait un flop », sans fournir le moindre élément pour étayer cette affirmation.<br /> À plusieurs reprises j’ai donné des exemples, j’ai partagé une vidéo qui explique (très) en détails les défauts de Star Wars VII, mais tu ignores ces points. Je dois avouer que j’ai un peu de mal à comprendre pourquoi…<br /> Mais bon, bonne continuation également.
Jack_Pangolin
Deux fléaux se sont abattus sur Star Wars avec le rachat par Disney:<br /> La mise aux commandes de Kathleen Kennedy accompagnée de son militantisme scénaristique débilitant, empêchant la mise en place de véritables intrigues dramatiques et épiques.<br /> L’impératif de rentabilité immédiate qu’impliquait le prix astronomique de la licence. Cette impératif a forcé Disney a précipiter la sortie d’une quantité absurde de nouveaux scénarios, ce qui a interdit la mise en place d’une vraie originalité (et cohérence) scénaristique<br /> Et là, j’accuse Georges Lucas d’avoir sévèrement manqué de clairvoyance lorsqu’il a vendu sa licence. Pour ce multi-milliardaire, le prix n’aurait pas du être le critère de sélection de l’acheteur. Il aurait du prévoir qu’en demandant des milliards à une entreprise capitaliste, il allait précipiter la chute de la licence dans l’enfer de la rentabilité et que l’originalité et l’intérêt dramatique allait en pâtir fatalement (pour moi c’est même de l’ordre de la catastrophe)<br /> La solution aurait été de mettre la licence à 1$ symbolique, assorti de conditions, comme l’impossibilité de sortir plus d’un nouveau scénario tous les 3 ans par exemple, et évaluation de la « passion » de l’acheteur pour l’univers. Bref il aurait fallu que Georges fasse preuve d’humilité et de courage pour transmettre son bébé dans les meilleures mains possibles.<br /> Pour moi, mis à part Rogue One qui surnage, aucun SW de l’ère Disney ne trouve grâce à mes yeux (ne parlez pas de The Mandalorian avec son super héros lambda déguisé en mandalorien, et ce, malgré sa très très belle image)<br /> Alors pour répondre à la question, oui, Star Wars a perdu son âme.
HAL1
Jack_Pangolin:<br /> Bref il aurait fallu que Georges fasse preuve d’humilité et de courage pour transmettre son bébé dans les meilleures mains possibles.<br /> J’ai bien peur que ce n’était pas du tout son état d’esprit.<br /> Et, quelque part, qui peut le lui reprocher ? George Lucas a toujours cherché à exploiter le potentiel commercial de sa création, mais il a aussi décidé de faire une seconde trilogie qui prenait de vrais risques, apportait de réelles avancées en matière de cinéma et se reposait immensément moins sur le fan-service que ce qu’a fait Disney (ce qui ne veut pas dire qu’elle était parfaite, hein, comprenons-nous bien !). Et quelle a été la réaction des fanatiques de la saga ? Ils l’ont détestée, et ont déversé des torrents de haine sur Georges Lucas.<br /> Donc pas étonnant que le bonhomme se soit dit : « Bof, vendons-la au plus gros poisson, de toute manière il ne sera jamais possible de satisfaire les acharnés de la première heure »…
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