Google poursuit sa restructuration pour assurer sa place dans le peloton de tête de la course à l'intelligence artificielle (IA). Et ce sont les équipes de Google Search, son activité historique, qui en pâtissent.
Au début de l'année, la firme de Mountain View a mis en place un plan de départ volontaire dans ses équipes Pixel, Chrome et Android, entre autres. Cette initiative, qui permet aux salariés d'une entreprise de choisir de rompre leur contrat de travail dans le cadre d'un plan social, a par la suite mené à de nouveaux licenciements au mois d'avril. Et visiblement, la direction a décidé de réitérer.
Les employés doivent être pleinement engagés sur les projets actuels
Dans une note envoyée à ses employés, Nick Fox, directeur du groupe « Connaissance et information » de Google, qui comprend la recherche en ligne, annonce le lancement d'un nouveau plan de départ volontaire. S'il plébiscite l'engouement suscité par la conférence I/O, et particulièrement par le mode IA à venir dans le moteur de recherche, il entend s’assurer que ceux qui restent sont pleinement engagés sur les projets actuels.
Ainsi, le programme cible les travailleurs « qui ne se sentent pas en phase avec notre stratégie, qui ne se sentent pas stimulés par leur travail ou qui ont des difficultés à répondre aux attentes liées à leur fonction », étaye le dirigeant.
« Je tiens à être très clair : si vous êtes enthousiasmé par votre travail, stimulé par l'opportunité qui s'offre à vous et que vous êtes performant, j'espère vraiment (vraiment !) que vous n'accepterez pas cette offre ! Nous avons des projets ambitieux et des tonnes de choses à faire », poursuit-il.
Tout sur l'IA
Cette invitation au départ a un objectif bien défini : réorganiser les équipes pour concentrer tous les efforts sur l'intelligence artificielle. Car pour l'heure, aucun plan de départ volontaire n'a été proposé aux salariés de Google DeepMind, Google Cloud ou encore YouTube. Nick Fox cite d'ailleurs « Gemini Live et les XR Glasses (Ndlr : les futures lunettes de réalité mixte de l'entreprise) » comme axes sur lesquels se concentrer.
En amont, Google suite la tendance du reste de la Silicon Valley et impose aux employés de la division « Connaissance et information » vivant à proximité du siège social d'adopter un rythme de travail hybride, avec trois jours en présentiel par semaine minimum. Selon le géant du Web, l’innovation et la prise de décision sont meilleures dans ce contexte. Ceux qui s'opposent à cette mesure sont concernés par le plan de départ volontaire, fait-il savoir.
Source : The Verge
