La Tech et Clubic en 2050, avez-vous les mêmes rêves et craintes que l'équipe, les lecteurs et modérateurs ?

À l'occasion des 25 ans de Clubic, l'équipe et la communauté imaginent la technologie de 2050. Vous allez voir que leurs visions oscillent entre enthousiasme et inquiétudes légitimes, avec une IA qui n'est jamais bien loin.

Intelligence artificielle omniprésente, interfaces cerveau-machine, transhumanisme généralisé, on peut dire que les membres de l'équipe Clubic, ses lecteurs et modérateurs dessinent un futur technologique pour le moins fascinant. Au moment de se projeter en 2050, leurs témoignages révèlent des attentes, mais aussi des craintes partagées, légitimes d'ailleurs, vous allez vous en rendre compte. Entre rêves d'augmentation humaine et questionnements éthiques, quelle tech nous attend vraiment dans 25 ans, et à quoi ressemblera votre média préféré ? On fait le tour des avis recueillis pour mettre fin, en beauté, aux festivités de notre 25^e anniversaire.

L'IA partout, même dans votre grille-pain

Laissons l'honneur de débuter à notre rédacteur en chef, Nicolas Guyot, qui d'emblée dessine un monde où « l'intelligence artificielle sera partout : l'accès au savoir passera par des assistants embarqués au quotidien ». Son Jarvis futuriste vous bombardera d'infos via « lunettes intelligentes, robots façon Optimus, écouteurs sans fil », ou carrément depuis les « tableaux de bord de voitures volantes ». Blade Runner n'était finalement qu'un avant-goût.

Matthieu Legouge enfonce le clou avec humour. « Votre miroir vous fera une analyse dermatologique express avant même que vous n'ayez ouvert un œil, pendant que votre grille-pain connecté vous recommandera un jeûne intermittent basé sur vos humeurs nocturnes », nous dit notre expert TV.

Mieux encore, votre machine à café « vous souhaitera bon courage pour votre rendez-vous chez le dentiste qu'elle aura reprogrammé toute seule pour optimiser votre glycémie », ajoute-t-il. Hum, on a déjà hâte… ou pas ! L'Internet des objets serait en tout cas poussé à son paroxysme.

La déferlante trouve un écho chez l'un de nos lecteurs, connu sous le pseudo Lithium, pour ceux qui apprécient trainer sur notre forum : « Moins d'écrans, mais plus d'IoT, donc on sera toujours plus connectés », parie-t-il. L'IA quittera alors ses data centers, pour coloniser nos appareils, avant que « le calcul et les communications quantiques » nous catapultent vers la singularité technologique. Résistance futile, dirait même le modérateur Palou, qui « n'aime pas l'IA en général ».

L'humain augmenté, mais l'âme préservée

Mais, car il n'y aura pas que l'IA dans notre vie future et dans celle de nos enfants, Mathieu Grumiaux annonce la couleur : « La Tech ne sera pas autour de nous, mais avec et sur nous. Le smartphone ? Ringard, quand on a des lentilles connectées reliées au web qui analysent en permanence ce qu'on voit », ajoute l'expert de l'univers maison et amoureux d'Apple de Clubic. Élémentaire, mon cher Watson !

Cette fusion cyborg fascine aussi Guillaume Belfiore, le rédac' chef adjoint spécialisé software de Clubic, qui mise sur « une première forme de transhumanisme généralisée », tandis que Justice Leite, notre office manager, s'imagine déjà dans l'ère de la « téléportation, à condition que la fibre soit stable ». L'humour préserve l'humanité, semble-t-il, même s'il faut tous avouer que la téléportation serait LA révolution tech du siècle dont on rêve un peu tous secrètement, même si l'objectif des 10 000 pas par jour conseillés deviendra vite plus difficile à atteindre.

Lecteur de Clubic, yomiel développe cette vision cyberpunk. Il imagine « des interfaces cerveaux-machines qui permettront de piloter des programmes sans avoir affaire à la latence induite par les muscles du corps humain ». Exit donc la souris et le clavier, place aux « compétitions eSport encore plus intenses » et aux « lentilles projetant à la rétine des informations en permanence ». Mathias Lapierre, taulier du marketing digital chez CluClu, évoque même la possibilité de « voir une maladie grave prévue 20 ans à l'avance et traitée comme un rhume ». La Tech serait là, aussi, comme assurance-vie ultime.

Mais yomiel alerte aussi sur les dérives potentielles. « Chaque humain se devra d'être connecté en permanence. Une personne non connectée n'existe pas civilement et ne pourra pas vivre ou travailler dans le monde civilisé », redoute-t-il. On parle alors d'un futur où « les gens deviendront esclaves de l'intelligence artificielle générale » jusqu'à créer « une nouvelle religion officielle ». Dystopie en vue ?

Clubic 2050 : de la rédac' à la réalité augmentée

Parlons de Clubic désormais. Philippe Du Noyer, son directeur général, nous plonge dans son rêve éveillé : « Votre rétine s'illumine à l'ouverture du flux Clubic, projeté directement sur votre lentille connectée ». Fini le scroll fastidieux, vous balayez « les infos du jour d'un clignement d'œil : test d'un nouvel implant Neuralink, comparatif des meilleurs assistants domestiques à intelligence affective ». L'interface, elle, s'adaptera « à votre humeur, à votre rythme biologique, et anticipe même ce que vous avez envie de lire ». Du sur-mesure neuronal, en somme. Ça vous tente ?

Guillaume Belfiore va encore plus loin : « Clubic se transformera en une entité modulaire composée uniquement d'une base de données consultée n'importe où, sur n'importe quel appareil et sous n'importe quelle forme ».

Ses articles génèreront automatiquement des vidéos « en puisant des images dans le cerveau du journaliste, grâce à une puce collée sur sa tempe ». Technique que s'empresseront d'adopter « les studios de Hollywood pour adapter les prochains best-sellers au cinéma ». Sinon, la team, ça va un moment avec les puces intégrées ou collées à notre cerveau, non ?

« Tant qu'il y aura de la techno… il y aura Clubic ! »

Justice Leite, elle, voit l'interface comme « un mix entre Minority Report et Ikea », comprenez : du spectacle high-tech dans un packaging accessible. Avec des « vidéos holographiques, avec effets 4D et des journalistes en avatar », plus des « journalistes mi-humains, mi-algorithmes et Alexandre Boero avec 25 ans de plus », je remercie Justine pour son hommage. Les modérateurs Moa et Paulposition promettent une expérience « adaptable aux propres désirs de tout un chacun ». Chacun son Clubic, en quelque sorte, on ne dégagerait pas une petite tendance, là ?

Notre développeur fullstack, Nicolas Planchet aka « Nico », imagine « des journalistes assistés par l'IA, mais aussi des modèles IA entraînés par les marques en live » permettant d'interroger directement les constructeurs (« on demande directement au modèle »). Mathias vous promet carrément des tests immersifs, où « le lecteur peut toucher des objets » à l'aide de gants haptiques.

Mais Philippe Du Noyer, tel un pas-si-vieux sage (on ne veut vexer personne), tempère un peu les choses : « Même dans un monde où les IA rédigent, testent et comparent à la vitesse de la lumière, il reste un besoin fondamental : la confiance ». Sa conclusion ? « Tant qu'il y aura de la techno… il y aura Clubic ». CQFD.

Et vous, chères lectrices et lecteurs, quels seront votre Tech et votre Clubic en 2050 ?