Un hacker en pleine attaque © DC Studio / Shutterstock
Un hacker en pleine attaque © DC Studio / Shutterstock

La nouvelle édition du baromètre du numérique nous apprend un certain nombre de choses. Parmi lesquelles, une certaine vulnérabilité des Français sur la toile !

Internet est de nos jours devenu un outil nécessaire à la vie du quotidien de presque l'ensemble des Français. Mais s'il faut tous les jours passer par cette interface, il existe de nombreux problèmes sur la toile pour nos concitoyens. L'on savait ainsi déjà qu'ils étaient la moitié à regretter l'existence des réseaux sociaux. Et aujourd'hui, de nouveaux chiffres nous montrent que beaucoup ont eu à souffrir de problèmes sur le web.

Internet, un espace de prédation

L'Arcom vient de publier la nouvelle édition de son baromètre du numérique. Et les chiffres qui nous sont dévoilés par l'autorité de régulation ont de quoi interroger. On découvre ainsi que, sur les douze derniers mois, « 21% des Français ont déjà été victimes d'escroquerie ou de fraude en ligne », soit plus d'1 Français sur 5.

Et quand ils ne sont pas ciblés par des pirates, ce sont directement les autres usagers qui peuvent poser problèmes. Ainsi, c'est 11% des Français qui ont été sur la même période « victimes d'injures, de harcèlement et de diffamation en ligne. »

© ARIRIYAWAT / Shutterstock
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Le reflet des inégalités de la réalité

On peut aussi noter que les réseaux sociaux occupent une place de choix dans la question des problèmes rencontrés sur le net. Ainsi, 43% des répondants de l'enquête expliquent avoir déjà signalé un contenu inapproprié sur ces réseaux, un chiffre qui explose lorsque l'on n'observe que la seule tranche des 18-24 ans (84% d'entre eux ont déjà effectué un tel signalement).

Enfin, il est à noter que la praticité d'internet n'est pas la même pour tous, selon le niveau éducatif des répondants. Si 74% des diplômes indiquent ainsi qu'internet facilite leur vie, ils ne sont plus que 63% parmi les personnes ayant atteint le niveau bac, 57% pour le niveau brevet des collèges et enfin 30% pour les non-diplômés.

Source : Arcom