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Harcèlement sur les réseaux sociaux : vous ne rêvez pas, plus de 2 Français sur 10 en sont victimes !

Alexandre Boero
Chargé de l'actualité de Clubic
11 juillet 2023 à 08h00
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© Roman Samborskyi / Shutterstock
© Roman Samborskyi / Shutterstock

Les Français sont nombreux à avouer avoir déjà été des victimes du harcèlement sur les réseaux sociaux, entre autres risques et pièges à appréhender ou à déjouer.

Quelques jours seulement après l'adoption de la majorité numérique, qui impose aux réseaux sociaux de recueillir l'accord des parents pour que les enfants de moins de 15 ans puissent s'y inscrire, l'Observatoire Cetelem a publié, lundi 10 juillet, une nouvelle enquête sur le harcèlement sur les différentes plateformes. Si de nombreux Français en sont victimes, ce sont les 25-34 ans qui déclarent, dans des proportions inquiétantes, en avoir déjà fait les frais.

Le cyberharcèlement, un fléau qui ne touche pas que les adolescents

Sur les réseaux sociaux, les risques sont bien connus : le piratage et la violation de la vie privée sont les deux plus redoutés par les Français (à 49 et 48 % respectivement). Mais le harcèlement n'est pas très loin et arrive même sur le podium des méfaits des médias sociaux, cité par 46 % des personnes interrogées.

Le harcèlement est perçu, vécu ou même reconnu différemment selon les âges. Le cyberharcèlement, qui n'épargne pas les plus jeunes, est sans grande surprise la première menace évoquée chez les 15-24 ans, qui sont 50 % à le citer immédiatement, loin devant la violation de la vie privée (39 %), le piratage des données et l'addiction (36 %).

© DimaBerlin / Shutterstock
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Un problème grave, pour 9 Français sur 10

Plus généralement, ce sont 23 % des sondés qui indiquent avoir déjà été victimes de cyberharcèlement, soit plus de 1 Français sur 5. Une proportion très importante de la population, qui atteint même 37 % chez les 25-34 ans. Les répondants issus de cette tranche d'âge sont même 90 % à voir le harcèlement sur les réseaux sociaux comme un problème grave, qui peut toucher tout le monde sans distinction.

Flavier Neuvy, le directeur de l'Observatoire Cetelem, a commenté ces résultats. « Nous constatons une hiérarchisation des risques liés à l’utilisation des réseaux sociaux différente selon les générations. Néanmoins, tous les Français se retrouvent sur le problème du harcèlement en ligne, qui a encore fait l’actualité il y a peu. Face à ces conséquences dramatiques, ils réclament une régulation accrue des plateformes, pour protéger les utilisateurs ».

Alexandre Boero

Chargé de l'actualité de Clubic

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Journaliste, chargé de l'actualité de Clubic. Reporter, vidéaste, animateur et même imitateur-chanteur, j'ai écrit mon premier article en 6ème. J'ai fait de cette vocation mon métier (diplômé de l'EJC...

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Journaliste, chargé de l'actualité de Clubic. Reporter, vidéaste, animateur et même imitateur-chanteur, j'ai écrit mon premier article en 6ème. J'ai fait de cette vocation mon métier (diplômé de l'EJCAM, école reconnue par la profession), pour écrire, interviewer, filmer, monter et produire du contenu écrit, audio ou vidéo au quotidien. Quelques atomes crochus avec la Tech, certes, mais aussi avec l'univers des médias, du sport et du voyage. Outre le journalisme, la production vidéo et l'animation, je possède une chaîne YouTube (à mon nom) qui devrait piquer votre curiosité si vous aimez les belles balades à travers le monde, les nouvelles technologies et la musique :)

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Commentaires (10)

syn80
« Les Français sont nombreux à avouer avoir déjà été des victimes »…<br /> Avouer ?? Si le terme n’est pas strictement impropre, il est dans un tel contexte particulièrement mal choisi !
vidarusny
Parce qu’ils ne sont pas coupable d’être harcelé ? vu qu’il choisissent de s’étaler sur la toile…<br /> okok je sors
AlexLex14
L’une des définitions données par le Larousse :<br /> « Reconnaître quelque chose comme vrai, comme exact : Il a finalement avoué son ignorance. »<br /> Dans le Robert :<br /> « Reconnaître qu’une chose est ou n’est pas ; reconnaître pour vrai (surtout des choses difficiles à révéler, par honte, pudeur). »<br /> Donc, oui, on peut « avouer », comme on peut « reconnaître » et autres, qu’on a été victime de quelque chose de difficile, même lorsqu’on doit répondre à un sondage <br /> Bonne journée
Caramel34
Pour répondre aux deux précédents messages, certains n’ont rien demandé à personne, se servent des réseaux sociaux juste pour rester en contact avec la famille ou des amis. Et oui avouer est le bon terme dans la mesure ou il y’a peur de représailles de la part des harceleurs.<br /> À un moment il faut arrêter de mettre tout le monde dans le même panier.
vidarusny
Bon ma réponse était du second degré, par contre:<br /> Caramel34:<br /> se servent des réseaux sociaux juste pour rester en contact avec la famille ou des amis<br /> Soyons honnête il existe d’autres façons, et ce depuis longtemps. Pourquoi on présente toujours cette utilisation, et combien de personne concerne-t-elle ?<br /> le bon vieux téléphone, les photos envoyées, les repas de familles ou entre amis, bien moins fréquent, bien moins intrusif, existent et font l’affaire depuis très longtemps… Surtout que dire à ces moments privilégiés si ils ont tout vus, tout suivi sur les réseaux sociaux ?<br /> A un moment il faut arrêter de présenter ces plateformes comme indispensable à la vie social.
syn80
C’est bien pour cela que j’ai précisé que ce n’était pas strictement impropre. Cependant, même dans l’exemple que vous citez, il y a une notion de reconnaissance d’un fait dévalorisant. De manière générale, d’une forme de culpabilité.<br /> Dans le contexte précis, parler d’aveux pour une VICTIME, avouez que c’est très mal choisi!<br /> @Caramel34 justement, il s’agirait par cette sémantique de ne pas mettre dans le même panier agresseurs et victimes
Caramel34
Je ne les présente pas comme indispensables, moi même je ne les utilise pas <br /> Certains étalent leur vies, d’autre les utilisent avec partimonie
AlexLex14
syn80:<br /> Dans le contexte précis, parler d’aveux pour une VICTIME, avouez que c’est très mal choisi!<br /> Chacun a son avis et il est respectable.<br /> Mais ce n’est pas parce que le terme d’aveu est employé dans la culture populaire ou dans le monde juridique pour telle ou telle chose qu’il est inapproprié ici, c’est la nuance <br /> On sera pas d’accord mais c’est pas grave
syn80
Tout n’est pas question d’opinion ou d’avis, il y a aussi des faits, ou en l’espèce des définitions. Prenez celle du Larousse :<br /> larousse.fr<br /> Définitions : avouer, être avoué, s'avouer - Dictionnaire de français Larousse<br /> avouer, être avoué, s'avouer - Définitions Français : Retrouvez la définition de avouer, être avoué, s'avouer, mais également la conjugaison de avouer, être avoué, s'avouer, ainsi que les synonymes, homonymes, citations... - synonymes, homonymes,...<br /> Même dans la version étendue ( 2. ) aucun des synonymes proposés ne conviendrait dans votre phrase. J’insiste car la sémantique dans le cadre du traitement des agressions, harcèlements a toute son importance et si vous considérez qu’un victime « avoue » vous la mettez au même niveau que son agresseur. On n’avoue pas être une victime, on le déclare par exemple.<br /> ( J’aurai tenté, après ça, j’abandonne ! )
Pernel
Je ne suis même pas étonné, quand on voit que des gamins de 13-14 ans se suicident à cause de ça, c’est écœurant.<br /> Avant, le harcèlement était « seulement » à l’école mais on était safe à la maison, maintenant c’est plus possible, plus de répit pour les victimes.
vidarusny
Et dire qu’en entreprise on parle de droit à la déconnexion… en fait les réseaux sociaux c’est pareil, arrivé à la maison on déconnecte !<br /> D’avis que ça ne fera pas les affaires des dit réseaux sociaux
Pernel
Oui, mais les ados ne déconnectent pas malheureusement. C’est ancré dans leurs habitudes, leur GSM est une extension de leur main.
vidarusny
y a moyen pour nos plus jeunes de les forcer, plage de fonctionnement du téléphone, coupure wifi etc…<br /> Par contre quand il se reconnecte c’est la fin… le mieux est de ne jamais les connecter ces plateformes…
Pernel
Oui mais peu le font.
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