Liberté et propriété font-elles bon ménage ?
Les 9 et 10 juin 2005, la neuvième édition du "BSA CEO Forum" a été l'occasion pour les éditeurs de logiciels de communiquer aux membres du Congrès américain leur vision du futur des technologies de l'information (www.bsa.org/).
Les possibilités sont multiples a déclaré Dale Fuller, président de Borland Software, "je pense notamment à un système qui empêche un véhicule de démarrer si son conducteur est ivre".
Outre Dale Fuller ont participé au Forum : Bruce Chizen - , Carol Bartz - Autodesk, David Krall - Avid, Dominique Goupil - FileMaker, Tom Noonan - ISS, Stephen Elop - Macromedia, George Samenuk - , Art Coviello - RSA Security, Bill McDermott - America, John McEleney - SolidWorks, John Chen - Sybase et "last but not least" : Steve BALLMER, CEO de Microsoft.
Interrogé à cette occasion par l'Associated Press, celui-ci a déclaré : "Le monde de l'information est de plus en plus unifié. Je veux pouvoir regarder ce dont j'ai besoin sur l'écran de mon PC portable en voyage à l'autre bout de la planète, comme sur l'écran de mon téléviseur confortablement installé dans mon salon".
Accessibilité, interactivité, mobilité, trio classique. Passées les amabilités, les membres de la BSA (Business Sotware Alliance) ont affirmé que l'adaptation à l'économie numérique exige des aménagements juridiques et législatifs, dont :
La réforme du système américain des brevets, une plus grande coopération dans la lutte contre le piratage de logiciels et le cybercrime, la validation d'accords tels que le CAFTA (Central American Free Trade Agreement).
En résumé, il s'agit pour Microsoft & co. de garantir le libre échange et la libre entreprise tout assurant protection par brevets et rentabilité de leurs logiciels "propriétaires". Ce sujet est sensible aux Etats-Unis comme en Europe.