IBM fête une décennie dans le progiciel

18 mars 2005 à 00h00
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Avec ses marques DB2, Lotus, Tivoli, Rational et WebSphere, Software fête une décennie de présence dans l'univers des progiciels et du middleware

Happy birthday Big Blue. Avec ses marques DB2 (bases de données), Lotus (Collaboration), Tivoli (réseaux), Rational (développement) et WebSphere (serveurs d'applications), IBM Software fête une décennie de présence dans l'univers des progiciels et du middleware.

Bien que proposant depuis des décennies du logiciel dans le cadre de ses offres de gros systèmes informatiques, le directeur d'IBM Lou Gerstner a décidé dès 1993 de créer une entité autonome, baptisée "IBM Software", et regroupant et rationalisant les 4000 applications existantes dans le groupe. Lancée en 1995, la branche Software a également racheté des marques comme Lotus (plus gros rachat de l'histoire du logiciel), Tivoli, Informix, CrossWorlds, Aptrix, Tarian, think dynamic, Rational, Candle, Trigo, AlphaBox, Venetica ou plus récemment Ascential.

Sur le marché français, où les entreprises ont investi 355 milliards d'euros sur les seules dix dernières années (source IDC) contre 255 milliards d'euros sur les trente années précédentes, IBM a accompagné la démocratisation du PC, des architectures client-serveur, des réseaux d'entreprise ou encore l'évolution du logiciel bureautique vers le progiciel. Le nouveau millénaire s'est traduit par de gros investissements pour éviter le bug de l'an 2000 et préparer le passage à l'euro. Mais les entreprises ont également beaucoup investi dans le ebusiness, avec des applications web, ainsi que dans le décisionnel (Business Intelligence) et la relation client (CRM).

Malgré l'éclatement de la bulle internet et la crise des opérateurs télécoms, IBM software a également observé la montée en puissance de l'internet mobile, des besoins en matière de sécurité des réseaux, de développement du haut débit, de linux sur le segment des serveurs ou encore des applications collaboratives.

Pour les dix prochaines années, IBM anticipe un retour de la croissance, plus modérée que dans les années 90 et mise bien entendu sur l'infogérance et le "eBusiness on demand", avec des offres de services logiciels sur mesure et facturés à l'usage pour des sociétés soumises en permanence au changement (fusions acquisitions, évolution des métiers, des marchés) et de plus en plus focalisées sur le retour sur investissement. "Nos clients ne veulent plus passer par un super intégrateur. Ils veulent de la simplicité et une informatique au service de l'entreprise" explique François Mollard, directeur d'IBM Software France.

La société mise également beaucoup sur l'avènement de "l'open computing", avec une virtualisation de l'infrastructure (grilles de calcul, RFID, mobilité), la communication des systèmes d'information (opensource, java, Eclipse, sécurité, haut débit) et l'intelligence avec des concepts tels que l'autonomic computing, le web sémantique ou les moteurs de recherche sémantiques (Web Foutain).

Très engagé dans l'opensource avec le soutien de linux et plus récemment de PHP, la société estime que les logiciels libres devraient accélérer la mise en place de standards ouverts mais que ce mouvement de devrait pas menacer son activité, tournée vers des logiciels à plus haute valeur ajoutée et bénéficiant d'une maintenance de qualité sur la durée.

En attendant 2015, IBM Software devrait donc se renforcer dans l'informatique à la demande et le web sémantique en essayant de tenir à distance des concurrents comme Microsoft, Oracle ou .
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