La grande campagne de débauchage de Meta au sein des équipes d'OpenAI commence à faire mal à l'entreprise à l'origine de ChatGPT. Tellement qu'elle compte améliorer les conditions salariales de ses collaborateurs sollicités.
Meta a de grandes ambitions dans le domaine de l'intelligence artificielle. Et pour être le meilleur, le plus rapidement possible, le groupe de Mark Zuckerberg ne s'embarrasse pas et fonce tout simplement du côté d'OpenAI pour récupérer ses meilleurs talents, avec de très gros chèques à la clé. Résultat, l'entreprise de Sam Altman se voit dans l'obligation de répondre, en étant encore plus généreuse.
La firme de Sam Altman va surenchérir sur les offres de Meta
OpenAI est en pleine alerte rouge. Le week-end dernier, le directeur de la recherche Mark Chen a ainsi envoyé un mémo interne à destination de l'ensemble du staff pour leur indiquer que le leader mondial de l'IA allait répondre aux offres de débauchages de Meta.
Ce dernier a indiqué, selon des renseignements obtenus par le journal Wired, travailler « 24 heures sur 24 pour discuter avec ceux qui ont des offres ». « Nous avons été plus proactifs que jamais, nous recalibrons les rémunérations et nous cherchons des moyens créatifs de reconnaître et de récompenser les meilleurs talents » a-t-il par ailleurs ajouté.
Pour rappel, en début de semaine dernier, Meta avait réussi à débaucher Lucas Beyer, Xiaohua Zhai et Alexander Koslenikov, trois personnes qui travaillaient au sein du bureau OpenAI de Zurich. Puis plus tard dans la semaine, on apprenait que c'était cette fois quatre autres chercheurs (Shuchao Bi, Jiiahui Yu, Shangjia Zhao et Hingyu Ren) qui prenaient le même chemin.
OpenAI va devoir faire des efforts tout en ménageant les susceptibilités
Autant dire qu'il y a un début de feu dans la maison, et que les pompiers de la direction doivent rapidement éteindre les flammes. Mais si OpenAI veut répondre financièrement à ces offres, les dirigeants veulent le faire de façon à ne pas trop donner l'impression de faire du favoritisme pour ceux sollicités par Meta. « Je me battrai pour garder chacun d'entre vous, mais je ne le ferai pas au détriment de l'équité envers les autres » a dans cette idée indiqué Mark Chen.
Selon des informations de Wired, les offres transmises par Meta peuvent être quelques fois mirobolantes, avec des bonus à la signature pouvant monter jusqu'à 100 millions de dollars ! Et OpenAI n'est pas la seule cible du groupe de Mark Zuckerberg, les talents IA de Google étant aussi des cibles pour l'entreprise. Le début d'une grande mise aux enchères ?
Source : Wired, Techcrunch, Reuters
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