Dans le domaine de l'intelligence artificielle (IA) générative, Mark Zuckerberg voit très grand. À tel point qu'il est prêt à dépenser plusieurs milliards de dollars pour dominer le secteur ; et de nouvelles révélations de Sam Altman, patron d'OpenAI, révèlent l'ampleur de ses ambitions.

Mark Zuckerberg veut rattraper son retard dans l'IA. ©El editorial / Shutterstock
Mark Zuckerberg veut rattraper son retard dans l'IA. ©El editorial / Shutterstock
L'info en 3 points
  • Mark Zuckerberg investit massivement dans l'IA, frustré par les performances actuelles de Meta face à ses concurrents.
  • Meta tente de recruter des talents d'OpenAI avec des primes alléchantes, mais sans succès jusqu'à présent.
  • Meta investit 14 milliards dans Scale AI, intégrant son P.-D.G, Alexandr Wang, pour diriger l'équipe IA.

Car le P.-D.G de Meta serait actuellement frustré de la place de son entreprise dans l'IA, avec des modèles peinant à atteindre les mêmes performances que ses concurrentes. La situation est telle que la firme a décidé de repousser le lancement de ses IA dernier cri pour les améliorer.

En conséquence, Zuck' a décidé de monter une équipe dédiée à la superintelligence, et si on savait qu'il n'hésite pas à recruter des talents à tout bout de champ pour la compléter, on ignorait jusqu'où il était prêt à aller.

100 millions de prime à la signature

Dans le podcast Uncapped, Sam Altman a assuré que Meta a tenté de débaucher « beaucoup » d'employés d'OpenAI en offrant des primes à la signature pouvant atteindre les 100 millions de dollars, avec des rémunérations annuelles encore plus importantes ! « Jusqu'à présent, aucun de nos meilleurs éléments n'a décidé de les prendre au mot », a-t-il fait savoir.

Et si ces sommes peuvent paraître exorbitantes, elles reflètent l'enjeu que représente l'IA pour les big tech. Meta a également investi 14 milliards de dollars dans la start-up Scale AI, qui se spécialise dans la labellisation de données pour les entreprises spécialisées dans le domaine. Un coup de maître de la part de Zuckerberg, tant cette jeune pousse se présente comme un élément central de l'écosystème IA.

Au passage, il va intégrer plusieurs de ses ingénieurs dans ses équipes, ainsi que son P.-D.G et cofondateur, Alexandr Wang. C'est justement lui qui devrait diriger la nouvelle division IA de Meta.

Sam Altman, le patron d'OpenAI. ©Shutterstock
Sam Altman, le patron d'OpenAI. ©Shutterstock

Pas la bonne stratégie, selon Sam Altman

« J'ai entendu dire que Meta nous considérait comme son plus grand concurrent. Leurs efforts actuels en matière d'IA n'ont pas fonctionné aussi bien qu'ils l'espéraient et je respecte le fait d'être agressif et de continuer à essayer de nouvelles choses », a poursuivi Sam Altman.

Mais selon lui, cette stratégie n'est pas forcément vouée à la réussite car elle risque de détourner l'attention des employés du travail réel, en raison de compensation trop importantes. « Je pense qu'il y a beaucoup de gens, et Meta en sera un nouveau, qui se disent "nous allons juste essayer de copier OpenAI". Cela ne fonctionne jamais. Vous allez toujours là où votre concurrent était, et vous ne construisez pas une culture d'apprentissage de ce que c'est que d'innover », argumente-t-il.

Depuis le lancement de ChatGPT, l'entreprise s'impose comme l'un des leaders mondiaux de l'IA. Elle a récemment fait état d'un chiffre d'affaires record, et compte parmi le top 3 des start-up les plus valorisées de la planète.

  • Intégration multiplateforme
  • Modèles open-source Llama 4
  • Fonctionnalités de génération d'images et vidéos
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Source : CNBC