Selon le dernier rapport de Malwarebytes, les menaces sur Android seraient en nette augmentation. Depuis le début de l'année, les cas de malwares ont bondi, avec des techniques désormais bien rodées et souvent difficiles à repérer.

Android disposerait aujourd'hui d'une part de marché de plus de 70% à travers le monde. C'est certes une victoire pour Google mais cela en fait une cible privilégiée. Les analystes de Malwarebytes avancent que les attaques visant Android auraient progressé de 151 % entre janvier et juin 2025.
Une forte hausse depuis 6 mois
En six mois, le volume global de malwares mobiles détectés sur Android a grimpé de 151 %. Parmi eux, les logiciels espions – ces applications multipliant les techniques d'offuscation et capables de siphonner contacts, messages ou géolocalisation – enregistrent une hausse de 147%. Un pic a notamment été enregistré en février-mars, jusqu'à attendre près de quatre fois le niveau de base observé en début d’année. Pas de chiffres précis n'a en revanche été communiqué.
Les malwares ne s'en tiennent pas aux applications vérolées : entre avril et mai, le nombre d'entre eux déployés par SMS aurait bondi de 692%. Derrière ces "smishings", les cybercriminels exploitent des textes générés par IA pour pousser des liens frauduleux ou des applications se présentant comme des correctifs ou des services administratifs. Les analystes notent également un timing sur leur déploiement, lequel coïncide avec les vagues d’arnaques liées aux taxes ou aux faux péages.
27 juin 2025 à 16h48
Un écosystème morcelé et fragilisé
Les familles de malwares les plus lucratives – Trojans bancaires et spyware – dépassent désormais celle des adwares et des riskwares. Contrairement à la légende qui pointe les faiblesses des stores alternatifs, Malwarebytes affirment que leur diffusion passe autant par des boutiques tierces que par le Play Store de Google. De fausses applications de finances personnelles ou de prêts rapides s'y multiplient. Là encore, ce sont les données personnelles, et bien sûr bancaires, qui sont collectées pour être retournées vers des serveurs externes.
Surtout, Malwarebytes pointe un parc fragmenté : plus de 30 % des terminaux demeurent bloqués sur des versions obsolètes d’Android, lesquelles sont incapables de recevoir les correctifs mensuels. À ces appareils s’ajoutent des modèles issus du marché gris, parfois même livrés avec un malware pré-installé.
Shahak Shalev, directeur de la division R&D chez Malwarebyte affirme :
Quand les logiciels espions bondissent de 147 % en cinq mois, cela indique que les attaquants dépassent les escroqueries ponctuelles pour bâtir des entreprises criminelles durables. Ils misent sur le long terme : ils conçoivent des stratégies de monétisation pour chaque type de données qu’ils peuvent récolter et pour chaque comportement utilisateur qu’ils peuvent exploiter.
- moodEssai 30 jours
- devices3 à 10 appareils
- phishingAnti-phishing inclus
- local_atmAnti-ransomware inclus
- groupsContrôle parental inclus
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