Au second trimestre 2003, Overture a réalisé un CA de 265,3 M$ contre 152,5 M$ un an plus tôt, grâce à une hausse du nombre d'annonces mais également à une hausse de leur prix moyen. Par contre, le revenu net s'élève à 7.6M$ contre 17.5 M$ l'année précédente. Ce paradoxe s'explique par le besoin de liquidités pour financer les acquisitions de Altavista et FAST, pour un coût total de 113 M$.
"A mesure que se rapproche la fusion avec Yahoo, notre activité continue sa forte croissance" indique Ted Meisel, PDG d'Overture. "Notre second trimestre démontre clairement que, tout en conservant notre coeur d'activité, nous transformons Overture d'une société mono-produit à une société multi-produits, évoluant à une échelle globale".
La grande question est maintenant de savoir si des clients d'Overture comme Wanadoo, MSN, Lycos ou encore Tiscali, pour ne parler que du seul marché européen, verront d'un bon oeil que leur partenaire en matière de publicité soit également une filiale de leur concurrent Yahoo. Doit on parler de "coopétion" ?