
Annoncé en janvier dernier à l’occasion du CES 2025, le MSI Raider 18 HX AI fait partie des premiers PC portables gaming équipés du tandem Intel Core Ultra « Arrow Lake HX » côté CPU, et NVIDIA GeForce RTX 5000 « Blackwell » côté GPU. Ce duo très attendu fait-il suffisamment d’étincelles sur un produit qui s’illustre autant par ses specs que par son prix ? C’est ce que nous allons voir ensemble.
- Les performances de folie, l’apport de la Multi Frame Generation, le Path Tracing sans encombre
- Dissipation thermique de bon niveau
- L’écran Mini LED XXL, lumineux, au contraste abyssal et aux couleurs chatoyantes
- Le clavier complet et confortable, les connectiques nombreuses
- Qualité de construction perfectible, look très « gamer »
- Prix extravagant (mais MSI n’est pas seul à se lâcher)
- Le bruit et la fureur des ventilateurs
- Autonomie anecdotique
Concurrent direct du ROG Strix G18 chez ASUS, du Predator Helios 18 AI chez Acer ou, même, d’un certain Razer Blade 18, le nouveau MSI Raider 18 HX AI est l’un des poids lourds de ce printemps 2025 sur le marché des PC portables destinés aux gamers et, dans une moindre mesure peut-être, aux utilisateurs créatifs. Pour séduire, l’appareil s’équipe peu ou prou de ce qu’il se fait de mieux en s’armant notamment d’un processeur Intel Core Ultra 9 de toute nouvelle génération et d’une carte graphique GeForce RTX 5080. Voici la fiche technique complète du modèle que MSI France nous a fait parvenir en prêt. Attention les yeux !
Fiche technique MSI Raider A18 HX AI (2025)
Processeur | Intel Core Ultra 9 285HX |
Taille de la mémoire | 64Go |
Carte graphique | NVIDIA GeForce RTX 5080 |
Mémoire vidéo | 16Go |
Taille de l'écran | 18 pouces |
Taux de rafraîchissement | 120Hz |
Système d'exploitation | Windows 11 |
Processeur | Intel Core Ultra 9 285HX |
Type de processeur | 24 coeurs / 24 threads |
Fréquence du processeur | 5.5GHz |
Finesse de gravure | 3nm |
Taille de la mémoire | 64Go |
Type de mémoire | DDR5 |
Fréquence(s) Mémoire | 6,400MHz |
Nombre de barrettes | 2 |
Carte graphique | NVIDIA GeForce RTX 5080 |
Max-Q | Oui |
Mémoire vidéo | 16Go |
VR Ready (réalité virtuelle) | Oui |
Type mémoire vidéo | GDDR7 |
Taille de l'écran | 18 pouces |
Taux de rafraîchissement | 120Hz |
Type d'écran | Mini LED |
Résolution d'écran | 3840 x 2400 pixels |
Format de l'écran | 16/10 |
Dalle mate / antireflet | Oui |
NVIDIA G-SYNC | Oui |
Écran tactile | Oui |
Configuration disque(s) | SSD |
Disque principal | 2 To |
Disque secondaire | Sans disque secondaire |
Lecteur optique | Aucun |
Emplacement mSATA/M.2 | M.2 (libre) |
Lecteur de carte mémoire | Carte SD |
Connectiques disponibles | Ethernet - RJ45 Femelle, Thunderbolt 5/USB-C, USB 3.2, Jack 3,5mm Femelle Stéréo, HDMI 2.1 |
Wi-Fi | Oui |
Version Wi-Fi | 7 |
Bluetooth | Oui |
Version Bluetooth | 5.4 |
Webcam | Oui |
Haut-parleurs | Intégrés |
Clavier | Azerty |
Clavier rétroéclairé | Oui - RGB |
Pavé numérique | Oui |
Lecteur d'empreinte digitale | Oui |
Épaisseur | 32.05mm |
Longueur | 404mm |
Largeur | 307.5mm |
Poids | 3.6kg |
Le modèle sur lequel nous réaliserons nos tests (A2XWIG-039FR) est affiché à 5199,99 euros en France. L’appareil existe aussi en configurations plus haut de gamme, misant par exemple sur 96 Go de mémoire vive et sur une GeForce RTX 5090. Le prix s’envole alors à une altitude encore plus stratosphérique de 6 599€.
Design : un bon gros PC portable gaming, lourd et voyant, mais aussi confortable à utiliser
À l’instar des modèles énumérés plus haut, avec lesquels il devrait s’entrechoquer sur un marché du PC portable gaming de plus en plus chargé, le MSI Raider 18 HX AI, ne s’embarrasse pas vraiment côté format. L’objectif est ici de maximiser les performances sans vraiment partir en quête de finesse ou de légèreté. La conséquence se fait donc sentir dès le déballage, avec un châssis aux mensurations… généreuses : 40,4 x 30,75 x 32 cm (au point le plus épais) pour 3,6 kg sur la balance.
Un beau bébé, donc, que MSI aurait toutefois pu bichonner un peu plus selon nous. Les finitions sont globalement bonnes, mais la qualité de fabrication n’est pas tout à fait au niveau de la tarification très haut de gamme du PC. En la matière, le fabricant taïwanais n’impressionne pas : le châssis fait très plastique, et l’assemblage n’est pas tout à fait au niveau de ce que l’on trouve désormais sur les modèles ROG d’ASUS ou les derniers Helios d’Acer. Par ailleurs, l’ensemble craque un peu et le cadre d’écran manque de rigidité. Admettez que sur un PC à plus de 5 000€, ce genre de détails fait tache.
On arguera par ailleurs que la discrétion n’est pas vraiment le fort de l’appareil, qui revendique toujours un look gamer ostentatoire, là où de nombreux concurrents tendent de plus en plus vers une sobriété que nous qualifierons de bienvenue.
Acheter un Raider 18 HX AI, n’est donc pas un acte anodin, c’est un quasi manifeste, c’est assumer clairement son identité de joueur. Cette affirmation passe ici par la présence de lignes acérées et de grilles rouges et noires très voyantes, mais aussi par l’inclusion d’une bande lumineuse configurable à l’avant du châssis, et d’un gros logo RGB centré sur le capot. Le Raider 18 HX AI est un PC qui veut être vu.
Ce design encombrant et tapageur a néanmoins les qualités de ses défauts, notamment en termes de confort. Si ce nouveau Raider n’a rien d’un modèle agréable à transporter et à utiliser en situation de mobilité (il suffit d’ailleurs de soupeser son énorme bloc d’alimentation 400 watts pour finir de s’en convaincre), il s’avère redoutablement agréable à utiliser au quotidien… pour peu qu’on le laisse prendre ses quartiers sur un bureau.
La diagonale 18 pouces permet notamment à MSI d’incorporer un clavier de type « chiclet » complet, adapté autant au jeu qu’à une utilisation courante ou créative. La frappe y est à la fois précise, douce et moelleuse, presque « caoutchouteuse », avec un rebond tonique. Globalement, nous n’avons pas grand-chose à reprocher à MSI sur ce point. Le pavé tactile brille quant à lui plus par son format que par son efficacité. Les clics appuyés y manquent toujours un peu de précision, mais peu importe : ce genre d’appareil est clairement pensé pour être utilisé avec une souris externe.
Cette dernière aura d’ailleurs vite fait d’être connectée sur l’un des ports de ce nouveau Raider 18 HX AI… qui n’en manque pas. L’engin cumule en effet 3 ports USB-A 3.2 Gen 2, deux ports Thunderbolt 5, une sortie HDMI 2.1, une prise réseau Ethernet, un lecteur de cartes mémoire SD et une prise mini-jack 3,5 mm, répartis judicieusement sur ses flancs et à l’arrière du châssis. Cet assortiment de connectiques, généreux et récent, compte parmi les gros points forts de l’appareil.
Notre nouveau Raider mise pour le reste sur un dispositif d’identification biométrique complet, en doublant sa webcam 1080p (compatible avec la reconnaissance faciale via Windows Hello) d’un lecteur d’empreintes digitales installé sous le pavé numérique. La webcam en elle-même délivre cela dit une qualité d’image très anecdotique, au même titre que le son délivré par les haut-parleurs installés sous le châssis. En dépit d’un total de 4 haut-parleurs de 2 watts (W), et de deux woofers de 2W, le rendu audio est bien fade. Brancher un casque remédiera heureusement au problème.
Terminons par un point sur l’évolutivité du PC. En l’occurrence, l’accès aux composants se fait après avoir retiré la plaque inférieure du châssis, retenue par quelques vis. On peut alors remplacer les SSD au besoin (attention, l’un est en NVMe PCIe Gen5, l’autre en PCIe Gen4), changer les barrettes de mémoire vive (au format SO-DIMM) et changer la carte Wi-Fi.
Écran : une dalle Mini-LED 4K adaptée autant aux joueurs qu’aux créateurs de contenus
MSI nous a habitués ces dernières années à installer des dalles de très bonne qualité sur ses gamers haut de gamme. Le Raider 18 HX AI ne fait pas exception. On y retrouve en effet avec joie un écran Mini-LED Ultra HD+ (3 840 points par 2 400) montant à 120 Hz. Certifiée VESA DisplayHDR 1000, cette dalle est capable de couvrir à 100% l’espace DCI-P3, selon MSI. Voyons ce qu’il en est à l’aide de nos outils de mesures et du logiciel DisplayCal.
Comme d’habitude, nous commençons par le pic de luminance, qui est ici particulièrement avantageux avec pas moins de 962 cd/m2 au compteur. Nous sommes donc en adéquation avec les chiffres avancés par MSI en la matière. Cet écran fabriqué par AU Optronics est l’un des plus lumineux à nous être passés entre les mains récemment. Il est par ailleurs doté d’un revêtement mat qui limite très efficacement les reflets. La lisibilité est par conséquent parfaite, tout simplement.
En affichant une définition Ultra HD+ sur une diagonale de 18 pouces en 16:10 (45,7 cm de diagonale), la dalle choisie par MSI offre également une finesse d’affichage impeccable. Quant à la technologie Mini-LED employée ici, elle nous permet tout simplement d’avoir sous les yeux un taux de contraste proche de ce que proposent les dalles OLED. Les noirs sont particulièrement profonds ici, suffisamment pour sublimer à peu près n’importe quel contenu. En revanche, attention au léger effet de blooming qui apparaît régulièrement à l’écran lorsqu’un élément blanc éclatant est affiché sur un fond parfaitement noir. Ce n’est pas vraiment problématique au quotidien, mais pour certains usage créatif, cela pourrait l’être.
Les utilisateurs créatifs justement, seront probablement heureux de savoir que cette dalle couvre en tout cas sans trop de problèmes les principaux espaces de couleurs, avec une prise en charge à 139% du sRGB, à 97% du gamut Adobe RGB et à 99% du spectre DCI-P3.
Pas grand-chose à critiquer ici, même si le calibrage de la dalle au premier allumage n’est malheureusement pas aussi bon que nous l’aurions souhaité. Par défaut, nous relevons en effet un DeltaE de 3.1 (très légèrement au-dessus des 3 attendus) et une température des couleurs un peu trop froide, à 6849 kelvins. Rien de très méchant. D’autant qu’un rapide tour dans l’utilitaire MSI True Color permet de corriger facilement ces petits problèmes de calibrage au moyen de réglages manuels.
Performances : carton plein pour Intel et pour NVIDIA ? (Oui !)
Sur le plan des performances, notre Raider 18 HX AI embarque l’un des tout nouveaux processeurs Intel Arrow Lake HX. Ces nouvelles puces mobiles, lancées par Intel lors du CES 2025, sont les grandes cousines des puces Lunar Lake installées sur nos PC ultraportables depuis la rentrée 2024. Comprenez par là qu’elles aussi abandonnent l’hyperthreading (un coeur = un coeur logique sur les puces Lunar Lake).
Le puissant Core Ultra 9 285HX dont nous sommes ici équipés ne comporte ainsi plus « que » 24 coeurs (8 coeurs hautes performantes + 16 coeurs haute efficacité énergétique) et 24 threads, cadencés à un maximum de 5,5 GHz.
À la différence des puces Lunar Lake, qui cherchent avant tout l’efficacité énergétique, notre processeur Arrow Lake HX vise pour sa part les performances pures, sans compromis. Le processeur offre ainsi un TDP de 55W par défaut, mais ultra sollicité, il peut atteindre une enveloppe thermique théorique de 160W au maximum.
À ses côtés sont installés 64 Go de mémoire vive (DDR5 à 6400 MHz), mais aussi et surtout un GPU que nous avons longuement examiné dans un dossier dédié. Nous parlons en l’occurrence de la valeureuse NVIDIA GeForce RTX 5080 Mobile « Blackwell ». Cette dernière embarque pour rappel 16 Go de mémoire vidéo GDDR7 (256 bits), et s’avère — dans le cas présent —configurée à 175W de TGP (150W par défaut + 25W pouvant être alloués de manière dynamique entre le CPU et le GPU à l’aide du dispositif Dynamic Boost).
Sur le Raider 18 HX AI, la carte de NVIDIA peut donc fonctionner à pleine puissance en laissant quand même une marge de manoeuvre importante à l’Intel Core Ultra 9 285HX en termes de budget TDP. Et pour cause, le laptop gaming de MSI est équipé d’un système de refroidissement capable de dissiper pas moins de 260W de TDP au total (CPU + GPU). Nous testons donc ici une machine capable d’exploiter les nouveaux composants d’Intel et NVIDIA au maximum de leurs capacités, peu ou prou. Voyons à présent ce que tout cela nous donne.
Commençons par les résultats CPU, qui ont le mérite d'être très évocateurs. Sur Cinebench R24, que nous utilisons depuis de longs mois comme benchmark de référence pour comparer tous les processeurs mobiles qui nous passent sous la main, l’Intel Core Ultra 9 285 HX obtient 131 points en calcul single-core et (attention les yeux) 2147 points en multi-core.
C’est bien simple, l’ancienne génération de processeurs mobiles hautes performances d’Intel est éclipsée, au même titre que les puces AMD Strix Point qui pullulent sur le marché des PC portables gaming depuis quelques mois. L’Intel Core i9 14900HX s’incline ainsi sans moufter (sur l’Alienware m18R2, il se contentait de en effet de 121 points en single-core et 1557 points en multi-core) ; tandis que l’AMD Ryzen AI 9 HX 370 est relégué à l’âge de pierre (il totalisait 116 points en single-core et 1220 points en calcul multi-core sur l’ASUS ProArt P16 2024).
En réalité, la seule puce capable de surclasser l’Intel Core Ultra 9 285 HX parmi celles que nous avons passées en revue, à date, n’est autre que la sérénissime Apple M4 Max. Configurée en 16 coeurs « seulement » sur le Mac Studio 2025 que nous testions il y a peu, elle ne faisait pas de quartier, délivrant pas moins de 191 points en calcul single-core et 2075 points en multi-core — et ce avec une consommation énergétique équivalente à celle du Core Ultra 9 285 HX.
Cela étant dit, Intel assure quand même le spectacle en termes de performances CPU. Le niveau de puissance délivré ici donne les coudées franches pour n’importe quel usage créatif, mais aussi pour jouer aux titres les plus gourmands en ressources.
Et en la matière, la Geforce RTX 5080 est d’ailleurs loin d’être une figurante en arrière-plan : logée au coeur du Raider 18 HX AI, elle aussi frappe très fort. Comme nous le résumions dans notre dossier, la nouvelle puce de NVIDIA nous offre, à TGP égal, peu ou prou les mêmes performances qu’une RTX 4090 mobile… mais avec les nouvelles technologies de NVIDIA en prime, et notamment la redoutable Multi Frame Generation (MFG).
Les résultats sur 3D Mark Time Spy Extreme, Speed Way et Port Royal. © Clubic
Avec elle, ce sont les délices du path tracing (la version la plus exigeante du ray-tracing) qui nous ouvrent les bras. Jouer en Ultra HD+, et avec les meilleurs réglages (path tracing compris) à Cyberpunk 2077, Indiana Jones et le Cercle ancien, Black Myth Wukong ou, encore, Alan Wake 2 (les quatre titres les plus exigeants en notre possession), n’est qu’une pure formalité.
Voici un résumé des résultats obtenus sur ces quatre titres :
- Cyberpunk 2077 en Ultra HD+, avec les réglages « ray-tracing overdrive », le path tracing actif, le DLSS en niveau qualité et la MFG active : 68 FPS en moyenne
- Black Myth Wukong en Ultra HD+, avec les réglages en niveau « cinématiques », le path tracing, et la MFG : 74 FPS en moyenne
- Alan Wake 2 (dans les rues de Bright Falls), en Ultra HD+, avec tous les réglages à leur niveau le plus élevé, le path tracing actif et la MFG activée : 70 à 90 FPS
- Indiana Jones et le Cercle ancien (dans la jungle du Pérou) en Ultra HD+, avec les réglages « Supreme », le path tracing dans son niveau le plus élevé, avec les ombres par ray-tracing les plus élevées, le DLSS en mode qualité, et la MFG : entre 90 et 110 FPS
Quant aux résultats en benchmark, ils sont aussi très favorables à la GeForce RTX 5080, qui égale la RTX 4090 mobile (en 175W elle aussi) sur 3DMark, nous offrant par conséquent une montée en gamme appréciable.
Les résultats sur Geekbench 6 (CPU et GPU) et sur Geekbench AI. © Clubic
Sur le plan des températures et du bruit émis, le Raider 18 HX AI est tout simplement efficace… mais tapageur. S’ils gardent les composants plutôt au frais, qu’ils leur permettent de s’exprimer pleinement, et qu’ils évitent toute surchauffe au niveau du châssis, l’appareil et son système de dissipation ne font aucun effort particulier sur le bruit. Le nouveau gamer de MSI s’impose ainsi comme l’un des appareils les plus bruyants testés sur Clubic ces derniers mois, avec 56 dB en moyenne dans le cadre d’une longue session sur Cyberpunk 2077 en Ultra HD+. Rien de très surprenant toutefois pour un appareil de ce type.
Quant à la question du stockage, MSI ne fait pas les choses à moitié. Notre modèle de prêt était équipé de 4 To de SSD M2 (via deux barrettes de 2 To montées en RAID, l’une NVMe SSD PCIe Gen5, l’autre NVMe SSD PCIe Gen4). Cette configuration permet à l’appareil d’afficher 12 854 Mo/s en lecture et 9 429 Mo/s en écriture. L’un des meilleurs scores jamais observés par nos soins sur un PC portable.
Autonomie : pas de surprise, l’appareil restera surtout branché à son chargeur
Les PC portables gamers s’illustrent très rarement par leur autonomie, et les modèles les plus puissants encore moins. C’est donc sans illusion que nous avons procédé à nos mesures habituelles pour estimer l’endurance du Raider 18 HX AI… et c’est sans surprise que nous avons accueilli le résultat : deux à trois heures d’autonomie à tout casser, en dépit d’une (grosse) batterie de 99 Wh.
Dans le cadre de notre test en lecture vidéo (lecture de vidéos 1080p sur YouTube jusqu’à épuisement complet de la batterie, avec le rétroéclairage du clavier, la luminosité de l’écran à 100%, les paramètres d’alimentation les plus favorables à l’économie d’énergie, et un casque branché), nous nous limitons ainsi à 2 heures et 15 minutes sur batterie, avant de voir le PC nous réclamer son chargeur et s’éteindre rapidement après. C’est faible, mais difficile d’attaquer MSI sur ce point, tous les modèles concurrents étant peu ou prou confrontés aux mêmes limites.
La recharge se fait pour sa part en plus ou moins 2 heures et 30 minutes à l’aide d’un gros bloc d’alimentation de 400W. Il est enfin possible de recharger l’appareil en USB-C via la norme Power Delivery. Pratique en dépannage, si l’on a pas besoin de la pleine puissance du tandem CPU / GPU.
MSI Raider 18 HX AI (RTX 5080), l’avis de Clubic :
Aussi coûteux qu’encombrant, et aussi encombrant que puissant, le Raider 18 HX AI est à n’en point douter l’un des meilleurs modèles gaming du moment.
Ses performances, l’appareil les doit en bonne partie à son système de dissipation bruyant, mais efficace, qui lui permet d’exploiter à plein régime les nouveaux composants mobiles d’Intel et NVIDIA. Avec eux, ce sont de nouveaux summums de performances que l’on atteint, tant sur le plan CPU que GPU.
Le nouveau fleuron de MSI se paye aussi le luxe d’un écran Mini-LED d’excellente facture, lumineux et superbement contrasté ; mais pêche sur la qualité de construction assez décevante, et souffre d’un design un peu plus voyant que nous l’aurions aimé. Avec lui, difficile d’être un gamer discret.
- Les performances de folie, l’apport de la Multi Frame Generation, le Path Tracing sans encombre
- Dissipation thermique de bon niveau
- L’écran Mini LED XXL, lumineux, au contraste abyssal et aux couleurs chatoyantes
- Le clavier complet et confortable, les connectiques nombreuses
- Qualité de construction perfectible, look très « gamer »
- Prix extravagant (mais MSI n’est pas seul à se lâcher)
- Le bruit et la fureur des ventilateurs
- Autonomie anecdotique