L'appareil revient aux sources du design Alienware. © Nathan Le Gohlisse pour Clubic
L'appareil revient aux sources du design Alienware. © Nathan Le Gohlisse pour Clubic

Annoncé au CES 2025, l’Area-51 Laptop marque le retour d’une gamme emblématique dans l’offre de l’Américain Alienware. Ce tout nouveau modèle arbore pour l’occasion un châssis façonné à partir de zéro par la filiale de Dell, trop contente de renouer à bien des égards avec la singularité de ses origines. Mais à vouloir se distinguer, l’appareil ne s'embourbe-t-il pas dans les partis pris trop hardis ? C’est ce que nous allons voir dans ce test complet de sa déclinaison 16 pouces.

Les plus
  • Un nouveau design hors du commun… qu’on adore
  • Performances sans aucun compromis
  • Dissipation redoutable (mais fatalement sonore)
  • Webcam 4K de qualité
Les moins
  • Beaucoup trop lourd pour un 16 pouces (3,40 kg !)
  • L’écran correct mais sans folie, avec de grosses bordures
  • La quasi totalité des connectiques rassemblée à l’arrière
  • L'excellent clavier mécanique toujours pas dispo en AZERTY

Area-51. L’expression réveille à elle seule tout un imaginaire. C’est donc elle qu’Alienware a choisi dès sa création, à la fin des années 90, pour incarner certains de ses produits les plus performants. En 2020, l’Alienware Area-51m R2 était néanmoins le dernier « gros porteur » de l’entreprise à arborer cette dénomination, remisée quelques mois plus tard… et pendant quelques années.

C’est donc avec un certain enthousiasme que nous apprenions en janvier le retour de cette gamme emblématique dans le catalogue de la marque à l’OVNI. Un come-back combiné en l’occurrence à une simplification de l’offre 2025 d’Alienware, qui ne propose plus désormais que quatre appareils regroupés en deux lignées : Aurora sur l’entrée et le milieu de gamme, et Area-51 sur le haut de gamme.

Nous allons voir ce que vaut le nouvel Area-51 Laptop de 16 pouces, mais avant toute chose, voici la fiche technique de la configuration que Dell France nous a fait parvenir en prêt :

Fiche technique Alienware Area-51 (2025)

Résumé
ProcesseurIntel Core Ultra 9 275HX
Taille de la mémoire32Go
Carte graphiqueJusqu'au NVIDIA GeForce RTX 5080
Mémoire vidéo16Go
Taille de l'écran16 pouces
Taux de rafraîchissement240Hz
OS
Système d'exploitationWindows 11
Processeur
ProcesseurIntel Core Ultra 9 275HX
Type de processeur24 cœurs / 24 threads
Fréquence du processeur5.4GHz
Finesse de gravure3nm
Mémoire vive
Taille de la mémoire32Go
Type de mémoireDDR5
Fréquence(s) Mémoire6,400MHz
Nombre de barrettes2
Graphismes
Carte graphiqueJusqu'au NVIDIA GeForce RTX 5080
Max-QOui
Mémoire vidéo16Go
VR Ready (réalité virtuelle)Oui
Type mémoire vidéoGDDR7
Écran
Taille de l'écran16 pouces
Taux de rafraîchissement240Hz
Type de dalleDalle IPS
Type d'écranLED
Définition d'écran2560 x 1600 pixels
Format de l'écran16/10
Dalle mate / antirefletOui
NVIDIA G-SYNCOui
Écran tactileNon
Stockage
Configuration disque(s)SSD
Disque principal2
Lecteur optiqueAucun
Emplacement mSATA/M.2M.2 (libre), M.2 (occupé)
Lecteur de carte mémoireCarte SD
Connectique
Connectiques disponiblesThunderbolt 5/USB-C, USB 3.2, Jack 3,5mm Femelle Stéréo, HDMI 2.1
Réseau sans-fil
Wi-FiOui
Version Wi-Fi7
BluetoothOui
Version Bluetooth5.4
Équipement
WebcamOui
Haut-parleursIntégrés
ClavierAzerty
Clavier rétroéclairéOui - RGB
Pavé numériqueNon
Lecteur d'empreinte digitaleNon
Caractéristiques physiques
Largeur290mm
Longueur365mm
Épaisseur28.5mm
Poids3.4kg

Dans cette configuration RTX 5080, l’Alienware Area-51 de 16 pouces est affiché en France à 4 099 euros. En fonction de la configuration choisie, l’appareil se négocie néanmoins entre 2 549 et 6 779 euros. L’engin se décline enfin en version 18 pouces, avec peu ou prou les mêmes configurations, pour des prix allant cette fois de 2 899 à 6 979 euros en France.

Le coloris « Liquid Teal » est vraiment réussi. © Nathan Le Gohlisse pour Clubic

Design : horriblement lourd, pas toujours pratique… mais tellement cool !

S’il est plutôt dans la moyenne des gamers de 16 pouces en termes d’encombrement total, l’Alienware Area-51 16 est clairement plus lourd que la plupart de ses concurrents… et cette différence de poids pose un problème.

Avec 365 x 290 x 28.50 mm pour 3,40 kg… auxquels il faut ajouter 1 kg de chargeur, l’engin rappelle les PC portables gaming d’il y a une dizaine d’années. Un retour en arrière pas vraiment empreint de nostalgie, si vous voyez ce qu’on veut dire. À titre de comparaison, les trois derniers 16 pouces testés sur Clubic sont tous nettement plus légers : 2,68 kg pour le nouvel OMEN Max 16 ; 2,5 kg tout rond pour le dernier MSI Crosshair 16 HX AI ; et même 2,14 kg seulement pour le Razer Blade 16 millésime 2025. Un autre monde.

L'ouverture maximale du capot est faible // © Clubic

Avec ce nouveau PC, Alienware vise donc une utilisation sédentaire. Cela ne nous chagrine pas pour sa variante de 18 pouces (encore plus lourde, avec 4,34 kg au compteur), mais force est d’admettre que pour un appareil par essence plus compact, ce premier parti pris en décevra plus d’un. D’autant que d’autres arbitrages radicaux sont d’actualité sur ce nouveau modèle Area-51.

En vrac : le trackpad est volontairement minuscule pour ménager plus de place au système de dissipation (il occupe une large surface au-dessus du clavier, qui est donc décalé vers le bas au détriment du pavé tactile) ; la quasi-totalité des connectiques est regroupée à l’arrière du châssis faute de place sur les flancs (occupés par d'importantes prises d’air) ; et le système d’ouverture du capot ne permet pas à l’écran de s’incliner très loin vers l’arrière (à cause là aussi du système de refroidissement, protubérant, qui mobilise toute la partie postérieure du châssis).

L'appareil, de face... // © Nathan Le Gohlisse pour Clubic
... et de dos. © Clubic

Nous verrons plus loin si ces arbitrages permettent d’aboutir à un système de dissipation réellement efficace, mais il est clair, en tout cas, qu’Alienware a aussi cherché à délivrer une machine au look totalement atypique. L’engin ne fait rien comme ses rivaux en termes de design, et c’est à vrai dire pour ça que nous l’avons autant apprécié.

L’Area-51 est délicieusement différent. Il dénote, dérange peut-être un peu aussi à l’usage, mais bigre, Alienware a probablement accouché du laptop gaming le plus « cool » à regarder de cette année 2025.

Outre une qualité d’assemblage et de finitions irréprochables (le contraire aurait été surprenant chez la marque), l’appareil s’avère rudement plaisant à reluquer et à manipuler. Tout n’est ici que courbes, douceur et fluidité. Cet Area-51 a d’ailleurs presque l’air joufflu et ses lignes arrondies dénoncent une volonté de trancher radicalement des esthétiques acérées adoptées par la plupart des modèles concurrents. Ça ne plaira à tout le monde, mais c’est tellement assumé qu’il est difficile de ne pas saluer — à minima — la prise de risque. Accessoirement, sous la main, l’engin est rudement « douillet ». Nous aurions du mal à l’expliquer autrement, mais vous avez l’idée.

Une plaque de verre permet d'apercevoir certains composants. © Clubic

Alienware soigne aussi les petits détails inutiles, mais juste fun. On pense par exemple aux évents arrières incurvés ; à l’écran qui semble presque flotter au-dessus du châssis (pour ce faire, Alienware mise d’ailleurs sur un véritable mécanisme d’orfèvre, habilement dissimulé) ; au coloris « Liquid Teal » qui oscille tantôt entre le vert pin, le bleu minéral et le gris anthracite… en fonction de la lumière ambiante ; au rétroéclairage qui irradie avec douceur et par transparence sur toute la partie arrière du châssis ; ou encore à la large plaque en verre trempée Gorilla Glass, apposée cette fois sous la carlingue pour nous laisser jeter un œil à une partie des composants internes.

Alienware ne propose toujours pas l'excellent clavier Cherry Low Profile en AZERTY ! © Nathan Le Gohlisse pour Clubic

De manière un peu moins onirique, l’Area-51 Laptop que nous avons reçu en prêt était pourvu d’un clavier mécanique low profile Cherry. Ce dernier est tout simplement le meilleur clavier que l’on puisse trouver, d’après nous, sur un PC portable gamer. Il est parfait à tout point de vue : confortable, pas aussi bruyant qu’on pourrait le croire pour une mécanique, redoutablement précis… mais a l’épouvantable défaut de ne pas être disponible en version AZERTY. Un reproche que nous formulons depuis des années, en vain. Si l’on ne veut pas d’une disposition QWERTY américaine, il faut se rabattre sur un clavier chiclet très correct, mais tout à fait lambda.

Les connectiques sont presque toutes installés à l'arrière du châssis. © Nathan Le Gohlisse pour Clubic

Dans la même veine, et comme évoqué plus haut, le trackpad (rétroéclairé sur toute sa surface) est ridiculement petit en 2025. Il manque par ailleurs de précision et globalement d’intérêt. On aura donc vite fait de connecter une souris externe, même lorsqu’on ne joue pas. L’appareil souffre par ailleurs de connectiques pas tout à fait aussi variées qu’on l’aurait voulu. On retrouve bien trois ports USB-A 3.2 Gen 1 (à 5 Gbit/s), deux ports Thunderbolt 5, une sortie HDMI 2.1 (tous regroupés à l’arrière), un lecteur de cartes SD, et une prise casque (cette fois sur le flanc gauche)… mais il nous manque une prise Ethernet pour atteindre la plénitude que nous serions en droit d’attendre d’un modèle 16 pouces aussi volumineux. Dommage.

L’Area-51 dispose par contre d’une excellente webcam grand-angle de 8 Mpx, délivrant une image Ultra HD rarissime sur laptop, et tout à fait convaincante. Cette dernière est par ailleurs compatible avec l’identification faciale via Windows Hello. Quant à la partie audio, elle est également au point. Alienware combine ici deux haut-parleurs de 2 W et deux caissons de basses de 2 W pour un son relativement puissant et équilibré. On salue l’effort.

Terminons par un point sur le démontage. L’accès aux composants se fait après avoir retiré une poignée de vis cruciformes à l’aide d’un tournevis de précision. On constate alors que 3 emplacements pour SSD M2 sont au menu (jusqu’à deux peuvent être laissés vacants sur certaines configurations), mais aussi que l’on peut remplacer les barrettes de RAM, et que le modem Wi-Fi 7 / Bluetooth 5.4 (Killer BE1750) peut être démonté facilement au même titre que la batterie.

© MashIT

Écran : maîtrise des coûts, c’est ce qu’il faut retenir

Pour réduire les coûts et vraisemblablement préserver sa marge, Alienware ne propose pas d’écran très sophistiqué sur son Area-51. Le PC fait donc l’impasse sur une dalle OLED ou un écran Mini-LED pour se contenter d’un panneau LCD IPS « tout bête », de 16 pouces.

Encadré par de larges bordures (trop pour les standards de 2025), ce dernier nous offre quand même une définition QHD+ (2560 par 1600 pixels), une fréquence de rafraîchissement 240 Hz, un temps de réponse donné à 3 ms, 500 cd/m² de luminance maximale selon Alienware, une couverture intégrale du spectre DCI-P3, ainsi qu’une certification NVIDIA G-SYNC. C’est bien, mais pas de quoi se relever la nuit sur un produit vendu à plus de 4 000 euros dans le cas de notre modèle de prêt.

L'écran est bon, mais à 4000 euros, nous espérions mieux encore... © Clubic

Voyons quand même ce dont cette dalle IPS est capable sous notre sonde. On commence par la luminosité maximale, que nos outils et le logiciel DisplayCal estiment à un maximum de 564 cd/m². Plus que suffisant dans la plupart des cas, à plus forte raison avec le traitement anti-reflet appliqué à l’écran pour en réduire la brillance. C’est du tout bon, nous n’avons pas grand-chose à dire de plus ici. Le contraste plafonne par contre à 1266:1. Nous sommes plutôt dans la moyenne pour une dalle LCD IPS, mais l’on reste loin des noirs abyssaux affichés par l’OLED. Pas de surprise ici.

Les couleurs sont par contre justes dans l’ensemble, avec un DeltaE mesuré à 1,2 (cet indice doit être égal ou inférieur à 3) et une couverture effectivement intégrale des espaces colorimétriques sRGB et DCI-P3. Parfait pour la création de contenu, la retouche photo ou l’étalonnage. Du moins à un détail près : la température de l’écran, trop froide par défaut, avec 6 899 kelvins au compteur en lieu et place des 6500 attendus.

Performances : aucun compromis, aucune limite ?

Notre Area-51 16 de prêt était équipé de la configuration « intermédiaire » proposée par Alienware sur ce modèle. On y retrouvait notamment :

  • Un processeur Intel Core Ultra 9 275HX (24 cœurs / 24 threads, cadencés à un maximum de 5,4 GHz, 36 Mo de cache, 55 W de TDP)
  • 32 Go de RAM (via deux barrettes de 16 Go de DDR5 à 6 400 MHz)
  • 2 To de stockage en SSD M2 NVMe PCIe Gen 4
  • Une carte graphique NVIDIA GeForce RTX 5080 (16 Go de GDDR7 et jusqu’à 175 W de TGP dans le cas présent)

Cette configuration, proche de celle du MSI Raider 18 HX AI testé récemment sur Clubic, est capable de dissiper jusqu’à 240 W de TDP (CPU+GPU) grâce à l’un des systèmes de refroidissement les plus imposants du marché à date. Ce dernier s’appuie notamment sur un total de quatre ventilateurs, mais aussi sur une chambre à vapeur « Cryo-Chamber » épaulée de 7 caloducs et d’une solution en gallium-silicium « Element 31 » (pour reprendre la terminologie chère à Alienware) qui vient ici remplacer la pâte thermique classique ou le metal liquide employé par la concurrence.

Arrow Lake HX se combine ici à Blackwell. © Nathan Le Gohlisse pour Clubic

Ce dispositif permet d’aboutir à des températures bien maîtrisées dans l’ensemble — du moins compte tenu de la gourmandise énergétique du (gros) tandem CPU / GPU installé dans le châssis. Notre caméra thermique nous permet d’identifier un point chaud à 54 degrés sur le flanc gauche de la carlingue, au niveau d’un des évents latéraux rejetant de l’air chaud. Une température raisonnable pour ce type d’appareils.

En misant sur quatre ventilateurs plutôt que deux, Alienware fait par ailleurs un choix intéressant : ces derniers émettent globalement un bruit moins strident que les dispositifs à double ventilateurs… puisqu’ils n'ont pas besoin de tourner aussi vite pour refroidir les composants. Nous avons néanmoins mesuré une moyenne 54 dB avec notre sonomètre en cours de partie sur Alan Wake. On a déjà vu pire, effectivement, mais disons que vous aurez quand même du mal à ignorer ce quintette vrombissant.

© Clubic

Quoi qu’il en soit, l’appareil tire parti de ce quatuor de ventilateurs et de sa chambre à vapeur pour délivrer des performances stellaires et utiliser dans les meilleures conditions son Core Ultra 9 et sa RTX 5080. Voyez plutôt sous Cinebench R24, pour commencer. Ici, le processeur d’Intel délivre 2185 points en multi-core contre 135 points en single-core. Il s’agit quasiment du meilleur score jamais enregistré — dans notre classement — par un processeur mobile. Seul l’Apple M4 Max a fait mieux, mais uniquement en single-core… et sur un Mac Pro 2025 (fixe, donc).

Jouer sur l'Area-51 est un régal. © Nathan Le Gohlisse pour Clubic

La puissance développée par le CPU est donc substantielle sur l’Alienware Area-51, qui exploite la puce d’Intel à son plein potentiel. Autant dire que les usages les plus demandeurs en puissance CPU seront plus que satisfaits ici.

Quid du gaming à proprement parler ? Voici ce que nous avons pu observer sur trois titres particulièrement gourmands : Cyberpunk 2077 ; Alan Wake 2, et Black Myth Wuckong. Les trois jeux que nous utilisons le plus souvent pour jauger les performances GPU sur laptop gaming.

En aparté, précisons que nous avons à chaque fois mesuré les performances de notre RTX 5080 mobile en 1600p, au travers de trois types de réglages : nous activions d'abord le plein potentiel du DLSS4 en tirant parti de la Multi Frame Generation à son niveau maximal (x4), de manière à jauger les performances obtenues avec (le très gourmand) Path Tracing activé en niveau Ultra ; puis nous observions les performances graphiques en Ray-tracing « simple », mais sans génération d'images, pour pousser la carte dans ses derniers retranchements. Enfin, nous observions la prestation de la puce en rastérisation, avec les réglages en ultra, mais cette fois dans sans Ray-tracing ni génération d'images artificielles. À l’ancienne, pour faire court.

  • Commençons comme d’habitude par Cyberpunk 2077 et son benchmark intégré. Tout d'abord avec le Path Tracing actif, couplé la Multi Frame Generation x4, et l'ensemble des réglages en Ultra, nous atteignons alors pas moins de 137 FPS moyens. Cette moyenne s'affaisse à 63 FPS environ lorsqu'on se contente du ray-tracing en Ultra et du DLSS « Auto », mais cette fois sans génération d'images synthétique. Enfin, en rastérisation (sans ray-tracing et sans Frame Generation), mais avec l'ensemble des réglages toujours positionnés en Ultra, nous relevons cette fois une moyenne de 106 FPS.
  • Sur Alan Wake 2 (dans les rues de New York), nous tenons le cap 140 à 150 FPS en fonction des scènes, toujours avec les réglages au maximum, le DLSS en rendu « qualité », le path tracing en ultra et la MFG x4. Conserver le ray-tracing sans génération d'images artificielles nous fait tomber à 50-60 FPS seulement dans les mêmes environnements, tandis que le titre approche en moyenne les 85 FPS en rastérisation (pas de RT ni de MFG), avec les paramètres en ultra et le DLSS en niveau « qualité ».
  • Sur Black Myth Wukong, enfin, on note une moyenne de 145 FPS avec réglages « Cinématiques » (les plus élevés disponibles), le DLSS Élevé, le path tracing maximal, et la MFG x4. La RTX 5080 de notre Area-51 limite la casse lorsqu'on conserve les réglages « Cinématiques » et le DLSS Élevé, que l'on s'en tient au path tracing minimal (seule option disponible équivalente à celles testées plus haut), mais que l'on désactive totalement la Frame Generation. Dans ce contexte, nous mesurons 59 FPS. L'extrême gourmandise du titre des chinois de Game Science pèse également lourd en rastérisation. Le soft est alors propulsé à 60 FPS tout rond en moyenne (réglages « Cinématiques », avec le path tracing totalement coupé, et la frame generation désactivée également).

On vous laisse également jeter un œil aux résultats comparatifs obtenus pour la RTX 5080 175 W de notre Alienware Area-51 sur 3DMark. Ces scores parlent d’eux-mêmes. À TGP égal, la RTX 5080 du MSI Radeir 18HX AI est par exemple nettement battue sur les trois benchmarks essayés. La différence ? Un système de dissipation redoutablement efficace joue en la faveur du PC d’Alienware.

© Clubic

Cerise sur le gâteau, les performances du SSD sont enfin solides, avec 7 089 Mo/s en lecture et 6 683 Mo/s en écriture. Difficile d’attendre beaucoup mieux d’une barrette PCIe Gen 4.

© Clubic

Autonomie : un appareil éminemment sédentaire

Nous l’avons dit, ne serait-ce que de par son embonpoint, l’Alienware Area-51 est un appareil sédentaire. L’utiliser débranché est un cas de figure exceptionnel, mais sa batterie de 96 Wh lui confère tout de même une marge de manœuvre sur batterie. Marge de manœuvre que nous estimons à environ un peu moins de 4 heures. En dépit de la capacité généreuse de sa batterie, l’appareil ne fait donc pas de miracles. Il s’avère, comme la plupart des autres PC gamers, un mauvais élève sur le terrain de l’endurance. Pas de surprise.

Le bloc secteur est lourd, lui aussi. © Nathan Le Gohlisse pour Clubic

La recharge se fait quant à elle en passant par l’imposant adaptateur secteur de 360 W (1 kg) évoqué en début d’article. Comptez 2 heures et 15 minutes, environ, pour faire le plein une fois la batterie entièrement déchargée.

Alienware Area-51 16 pouces, l’avis de Clubic :

Conclusion
Note générale
7 / 10

L’Alienware est un PC portable gaming qui ne laissera personne indifférent. Surpuissant, plus que bien d’autres modèles concurrents, le nouveau né du constructeur américain surprend par son look effrontément atypique et par les partis pris (parfois difficiles à avaler) qu’il implique.

Nous en retenons une machine bien équilibrée, qui veut indéniablement bien faire… et qui nous en donne pour notre argent. Nous aurions néanmoins appréciés que la filiale de Dell aille plus loin sur l’affichage, et qu’elle se raisonne sur le poids total de ce nouveau produit, décidément beaucoup trop lourd pour un 16 pouces. Son principal défaut selon nous.

Les plus
  • Un nouveau design hors du commun… qu’on adore
  • Performances sans aucun compromis
  • Dissipation redoutable (mais fatalement sonore)
  • Webcam 4K de qualité
Les moins
  • Beaucoup trop lourd pour un 16 pouces (3,40 kg !)
  • L’écran correct mais sans folie, avec de grosses bordures
  • La quasi totalité des connectiques rassemblée à l’arrière
  • L'excellent clavier mécanique toujours pas dispo en AZERTY
Sous-notes
Design
7
Écran
7
Performances
9
Autonomie
5

Concurrence : quelles alternative à l’Alienware Area-51 16 pouces ?

  • La RTX 5070 puissante et plus sobre en énergie (malgré des problèmes de jeunesse)
  • Rapport équipement / prix avantageux
  • Qualité de construction au point
8 / 10
  • Une RTX 5090 surpuissante dans un châssis hyper fin
  • Design revu et corrigé
  • Le Blade 16 a (enfin !) un excellent clavier
8 / 10
  • Niveau de performances évidemment (très) généreux
  • Système de dissipation efficace (et armé contre la poussière)
  • La beauté de l’OLED…
8 / 10