L'appareil n'est pas un modèle de légèreté ou de compacité, mais il est robuste et bien construit. ©Nathan Le Gohlisse pour Clubic
L'appareil n'est pas un modèle de légèreté ou de compacité, mais il est robuste et bien construit. ©Nathan Le Gohlisse pour Clubic

Censé représenter une alternative « un peu moins chère » au sein de la prestigieuse gamme ROG, le nouveau Strix G16 nous confronte cette année à des prix que nous pourrions qualifier de sévères. Alors, ce produit parvient-il vraiment à justifier son tarif ? C’est ce que nous allons voir dans ce test complet.

Les plus
  • Refroidissement efficace et silencieux
  • Performances CPU stratosphériques
  • Appareil agréable à regarder, joliment assemblé
  • L’accès prodigieux aux composants
Les moins
  • La RTX 5060 pas toujours très à l’aise en QHD+
  • L’écran IPS correct, mais qui fait « pschitt » à ce prix
  • Pavé tactile presque trop grand pour son propre bien
  • ASUS se lâche côté tarifs

Il n’aura probablement pas échappé à nos lecteurs que la nouvelle génération de PC portables gaming voit ses prix littéralement flamber, avec un positionnement tarifaire de plus en plus hardi pour certains modèles. ASUS est l’une des marques chez lesquelles cette hausse des tarifs est la plus visible, et sa gamme ROG (Republic of Gamers) est en l’occurrence particulièrement victime de cette inflation.

Forte d’une image de marque plutôt prestigieuse et d’une implantation ancienne sur le marché, cette dernière semble cette année perdre un peu contact avec la réalité et, surtout, avec celle de nos portefeuilles.

Preuve en est avec ce nouveau ROG Strix G16 proposé « à partir » de 1 700 euros en France, mais uniquement si l’on se rabat sur une configuration dotée d’un modeste écran Full HD+ et d’un processeur Intel d’ancienne génération. Pour les modèles 100% next gen, comme celui qu’ASUS France nous a fait parvenir en prêt, il faut presque songer à se séparer d’un organe en guise de financement.

Et pourtant, le modèle reçu pour ce test est loin d’être le mieux équipé. Il se limitait d’ailleurs à une modeste NVIDIA GeForce RTX 5060. Voici sa fiche technique complète :

Dans cette configuration Core Ultra 9 / 32 Go / GeForce RTX 5060, le ROG Strix G16 est affiché sous nos latitudes à 2 600 euros. La configuration la mieux équipée de l’appareil (Core Ultra 9 / 32 Go / RTX 5080) grimpe pour sa part à 3 900 euros. Et rappelez-vous, l’appareil est loin d’être la référence la plus chère de la gamme ROG : au-dessus, dans les très hautes sphères de l’offre ASUS, planent en effet les ROG Strix Scar 16 et 18… dont les meilleurs versions peuvent facilement excéder les 6 000 euros.

Le revêtement gris mat est, comme vous pouvez le voir, assez salissant. ©Nathan Le Gohlisse pour Clubic

Design : beaucoup de plastique et une erreur de bonne foi… mais une formidable surprise !

Plutôt mastoc, mais heureusement beaucoup moins lourd que son éminence l’Alienware Area-51 de 16 pouces, le nouveau ROG Strix G16 s’en tient à un châssis de 35,4 x 26,8 x 3,08 cm pour 2,65 kg. L’appareil est donc loin d’être un gamer fin et léger, mais son gabarit plutôt râblé et ses lignes, plus douces que par le passé, en font un produit agréable à manipuler, et même plaisant sous la main, il faut bien l’admettre. On ne peut par contre pas dire qu’il brille par la subtilité de ses matériaux, puisque l’ensemble s’appuie sur différentes pièces de plastique assemblées les unes aux autres. Heureusement pour nous, le savoir faire d’ASUS en matière de finitions nous permet d’obtenir quelque chose d’harmonieux et de bien construit.

Sur un plan rigoureusement esthétique, l’engin n’est d’ailleurs pas vilain à regarder. Sa robe gris clair, sa large grille arrière, son gigantesque trackpad (nous y reviendrons plus loin), les neuf touches transparentes de son clavier, et le « halo » RGB encerclant la base de son châssis, lui confèrent, il est vrai, un certain cachet. Et contrairement à ce que nous avions pu observer à quelques occurrences par le passé, ASUS a aussi tenté de rester sobre, évitant les allusions stylistiques trop appuyées à la nature forcément très « gamer » de son produit. On apprécie.

Le Strix G16 2025 de face. ©Nathan Le Gohlisse pour Clubic

De manière plus terre à terre, les motifs de complaintes sont peu nombreux. L’appareil est bien équipé et moins criard que d’autres modèles voués aux joueurs. On y retrouve un clavier chiclet proche de ceux installés par ASUS sur la lignée Strix Scar, plus haut de gamme. La frappe est ici onctueuse, bien qu’un peu caoutchouteuse. La profondeur de course s’avère plaisante, le retour des touches a du tonus, et la saisie se montre relativement silencieuse. ASUS en fait par contre un poil trop sur le trackpad, en lui offrant environ 17 cm de diagonale.

Alléchante sur le papier, cette grande taille n’est pas si commode en pratique. On clique souvent dessus sans le vouloir, y compris avec ses paumes lorsqu’on tape du texte. C’est dommage, d’autant que ce trackpad manque un peu de précision à l’usage, et marque par son côté « mou », pour ne pas dire ramolli. ASUS a voulu bien faire, mais le résultat n’est pas tout à fait au niveau de ce qui semble avoir été le projet initial. On aura vite fait de désactiver ce pavé tactile (une commande justement permet de le faire) pour ne plus utiliser qu’une souris externe.

Le clavier est réussi, mais la taille XXL du trackpad est parfois un peu handicapante. ©Nathan Le Gohlisse pour Clubic

L’appareil profite quoi qu’il en soit d’un panel de connectiques convaincant, avec 3 ports USB-A 3.2 Gen 2, un connecteur USB-C 3.2 Gen 2, une prise Thunderbolt 4, une sortie HDMI 2.1, un port réseau Ethernet RJ45 et une prise casque Jack 3,5 mm pour parachever le tout. De quoi couvrir 95% des usages.

La webcam 1080p juchée au-dessus de l’écran délivre pour sa part une qualité d’image médiocre, dans la plus pure lignée de ce que l’on trouve sur l’essentiel des PC portables gaming en 2025. N’imaginez pas streamer avec, elle est juste là pour vous dépanner lors d’appels vidéo ponctuels et pour la reconnaissance faciale. Les deux petits haut-parleurs de 2 watts logés sur les flancs du châssis sont par contre loin d’être aussi mauvais que ce que l’on aurait pu le penser. S’ils manquent cruellement de puissance, c’est vrai, leur rendu est plutôt équilibré et des graves peuvent même être entendus… ce qui est rare. L’emplacement choisi pour ce duo est par ailleurs judicieux, puisque le son n’est ainsi pas étouffé.

Terminons comme d’habitude par un point sur l’évolutivité de ce nouveau Strix G16. En la matière, une belle surprise nous attend. ASUS signe en effet un vrai coup de maître : nous laisser accéder aux composants de l’appareil sans retirer la moindre vis. La plaque inférieure du châssis est en effet montée sur un système de glissière, verrouillé par un simple loquet. La retirer prend littéralement 5 secondes et se fait sans outil. Même Framework ne fait pas aussi bien. Franchement, ce genre d’initiative fait plaisir. Parole de bidouilleur.

Une fois cette plaque ôtée, on constate alors qu’il est possible de remplacer facilement la RAM (barrettes de mémoire vive SO-DIMM) et le SSD (barrette M2, avec un emplacement laissé vide), ainsi que le modem Wi-Fi et la batterie. À l’aide d’un tournevis cette fois. Un rapide coup d’oeil aux entrailles bien organisées de l’appareil nous laisse aussi observer la présence de trois ventilateurs et d’une large chambre à vapeur. Ce dispositif est assez proche de ce que nous trouvions le mois dernier sur l’Alienware Area-51… qui nous avait bluffés par sa maîtrise de la chauffe. Nous verrons plus bas si ce système de dissipation signé ASUS offre des performances à la hauteur de nos attentes.

L'accès aux composants est redoutablement aisé. ©Nathan Le Gohlisse pour Clubic

Écran : un écran milieu de gamme sur un produit vendu au prix du haut de gamme

Le fabricant taïwanais nous a épatés sur l’accès aux composants, mais les bonnes surprises ne s’étendent pas vraiment à l’affichage. Ici, ASUS s’en tient à une dalle LCD IPS de 16 pouces (40,6 cm) finalement très classique. Cette dernière affiche une définition QHD+ (2 560 points par 1 600) et un rafraîchissement à 240 Hz. Une certification NVIDIA G-Sync est aussi d’actualité, au même titre qu’un temps de réponse annoncé à 3 ms, et une couverture à 100% de l’espace DCI-P3. Voyons ce que nos outils en disent, et si cet écran tient au moins ses promesses.

Comme à notre habitude, commençons par la luminosité de ce panneau IPS. En la matière, notre sonde et le logiciel de mesure DisplayCal affichent une valeur de 507 cd/m2 en SDR. Personne ne sera vraiment ébloui ici, mais la lisibilité est par contre assurée sans aucun mal. La présence d’un traitement anti-reflet efficace (et pas trop occultant pour ce qui est de la luminance de l’écran en elle-même) est également un plus dans ce contexte.

ASUS aurait pu être un peu plus minutieux sur la calibration par défaut de cette dalle IPS. ©Nathan Le Gohlisse pour Clubic

Côté contraste, nous mesurons un ratio de 1413:1 sur cet écran. Nous sommes dans la moyenne pour une dalle IPS, mais c’est loin d’égaler, ou ne serait-ce que d’approcher, ce que permettrait une dalle OLED ou Mini-LED en la matière. Chantre de l’OLED sur PC portables, et ce depuis des années, ASUS est désormais attendu au tournant sur ce point. Ici, il déçoit.

L’écran de notre Strix G16 s’avère par contre réactif et globalement bien calibré, en dépit d’une température des couleurs un peu trop froides par défaut. On relève en effet un indice de 6 943 kelvins au sortir du carton. Un indice que l’on pourra légèrement ajuster depuis l’utilitaire Armoury Crate. Le DeltaE est par contre affiché à 2,2. C’est parfait. Pour contexte, la température de l’écran est idéalement censée approcher les 6 500 kelvins du standard vidéo, tandis que le DeltaE doit être égal ou inférieur à 3 pour restituer les couleurs de manière fidèle. Suffisamment en tout cas pour l’oeil humain.

Les principaux espaces de couleur sont enfin couverts généreusement ici, avec une prise en charge à 101% de l’espace DCI-P3, comme promis, et à 143% du spectre sRGB. Rien à redire. Nous avons globalement à faire à un chouette écran, mais nous nous attendions tout de même à ce qu’ASUS aille plus loin à ce niveau de prix. L’impression d’être sur du milieu de gamme payé au prix du haut de gamme transpire vraiment de partout ici.

Performances : que vaut la RTX 5060 mobile poussée à plein régime ?

Pourtant positionné sur le milieu de gamme, notre Strix G16 adopte le même processeur premium que la plupart des gamers haut de gamme en 2025, à savoir un Core Ultra 9 Arrow Lake HX, qu’il combine ici à une puce NVIDIA relativement modeste : la petite GeForce RTX 5060 mobile, lancée fin mai.

Cet attelage un peu déséquilibré donne lieu à des performances CPU stratosphériques… et à une prestation GPU honnête, mais qui là aussi nous laisse sur notre fin pour un modèle vendu 2 600 euros. Comme évoqué plus haut, d’autres moutures de l’engin mieux dotées sur le plan graphique existent, mais elles sont évidemment encore plus coûteuses.

Le Core Ultra 9 275 HX est ici très convenablement exploité. ©Nathan Le Gohlisse pour Clubic

Voici quoi qu’il en soit le détail de notre configuration de test :

  • Processeur Intel Core Ultra 9 275 HX (24 coeurs / 24 threads cadencés à un maximum de 5,4 GHz en boost, 36 Mo de cache et 55W de TDP)
  • 32 Go de mémoire vive (DDR5 à 5600 MHz)
  • Carte graphique NVIDIA GeForce RTX 5060 8 Go de GDDR7 (115 W de TGP avec Dynamic Boost)

Commençons par un point sur le système de dissipation installé à bord de notre G16. L’appareil mise sur un dispositif regroupant 3 ventilateurs (deux gros et un plus petit en annexe) et une chambre à vapeur. Ce genre d’installation est employé depuis plusieurs années sur certains modèles ROG, et c’est donc avec un certain plaisir qu’on la retrouve ici. Elle parvient en effet à réaliser le grand chelem que de nombreux modèles gaming ambitionnent d’atteindre : limiter drastiquement l’échauffement du tandem CPU/GPU, tout en évitant une nuisance sonore trop néfaste au confort d’utilisation.

Dans le cas présent, c’est réussi, avec un pic de chaleur mesuré à 55 degrés sur l’arrière du châssis à l’aide de notre caméra thermique, et ce après une heure de stress test, suivi d’environ 30 minutes à laisser tourner Cyberpunk 2077 (avec le mode Turbo activé depuis l’utilitaire Armoury Crate). Dans les mêmes conditions de mesure, nous relevons enfin une moyenne de 47 dB à l’aide de notre sonomètre à une distance de 40 cm de l’écran environ.

Le ROG Strix G16 se paye donc bien le luxe de rester à la fois frais et silencieux. Un luxe principalement dû au fait que ce système de dissipation est pensé pour les moutures les plus premium de l’engin, sous RTX 5080… et que nous nous contentons ici d’une RTX 5060 évidemment plus frugale en énergie et moins sujette à la chauffe.

Black Myth Wukon animé par la RTX 5060. ©Nathan Le Gohlisse pour Clubic
Cinebench pousse dans ses retranchements le processeur Intel Core Ultra 9. ©Nathan Le Gohlisse pour Clubic
Les résultats sous Cinebench R24. ©Nathan Le Gohlisse pour Clubic

Ce dispositif, un poil surdimensionné pour notre configuration de prêt, a au moins le mérite de laisser le Core Ultra 9 275 HX s’exprimer pleinement. Sur Cinebench R24, on obtient ici 2 102 points en multi-core, contre 133 points en indice single-core. Difficile de trouver à redire ici : nous sommes en haut de classement sur le plan CPU. À puce égale, l’Alienware Area-51 de 16 pouces faisait un peu mieux en multi-core (mais avec un système de dissipation encore plus imposant et plus bruyant), et le dernier MSI Raider 18 HX AI parvenait lui aussi à grappiller quelques points supplémentaires, toujours en multi-core (mais avec un format 18 pouces nettement plus encombrant). Le G16 s’en sort donc très bien.

Sur le plan graphique, le bilan est plus discutable, principalement à cause de problèmes de stabilité n’ayant toujours pas été réglés du côté de NVIDIA. À l’instar de la GeForce RTX 5070 mobile, lancée au même moment et que nous testions également cet été, la RTX 5060 mobile souffre de performances en dent de scie, surtout lorsque la Multi-Frame Generation est activée à son niveau x4 — le plus élevé. Des problèmes de stuttering (microsaccades) réellement pénibles persistent alors, malgré l’installation des pilotes GeForce Game Ready les plus récents au moment du test.

En benchmark sur 3DMark, ces soucis n’impactent pas les résultats obtenus. Ils restent donc flatteurs, et permettent à la GeFroce RTX 5060 de s’installer pile-poil entre la RTX 5050 et la RTX 5070 à TDP égal. Elle se positionne ainsi comme une solution très efficace pour jouer en Full HD+, mais parfois un peu juste pour du Quad HD+ avec les réglages les plus élevés, sur les jeux les plus gourmands. C’est d’ailleurs ce que l’on constate en pratique sur Cyberpunk 2077 et Black Math Wukong, tous deux très demandeurs en ressources.

Pour rappel, nous mesurons ici les performances GPU en 1600p / Ultra, et trois types de réglages différents sont utilisés tour à tour pour chacun des deux titres testés : le premier « run » est ainsi effectué avec le path tracing complet et la Multi Frame Generation x4. Il est suivi d’un second essai où l’on remplace le path tracing par le ray tracing « classique »… mais cette fois en désactivant la MFG pour pousser le GPU dans ses derniers retranchements. Enfin, nous procédons à un troisième essai, mais cette fois uniquement en rastérisation (ray tracing et MFG désactivés).

Les résultats obtenus sur 3DMark. ©Nathan Le Gohlisse pour Clubic

Voici alors les résultats obtenus :

  • Commençons avec Cyberpunk 2077. Tout d'abord avec le path tracing actif, couplé la Multi Frame Generation x4, et l'ensemble des réglages en Ultra, nous atteignons alors difficilement une moyenne de 45 FPS — avec en prime les problèmes de stuttering décris plus haut. Cette moyenne s’affaisse d’ailleurs à 22 FPS lorsqu'on se contente du ray-tracing en Ultra et du DLSS « Qualité », mais sans génération d'images synthétiques. Enfin, en rastérisation (sans ray-tracing et sans frame generation), mais avec l'ensemble des réglages toujours en Ultra, nous relevons cette fois une moyenne de de 62 FPS.
  • Sur Black Myth Wukong (qui était moins touché par les soucis liés à la MFG), on relève une moyenne de 60 FPS tout rond avec réglages Cinématiques (les plus élevés disponibles), le DLSS élevé, le path tracing maximal, et la MFG x4. La GeForce RTX 5060 de notre Strix G16 s’en tient en revanche à 31 FPS lorsqu'on conserve les réglages Cinématiques et le DLSS élevé, que l'on s'en tient au path tracing minimal (impossible de faire autrement sur ce jeu), mais que l'on désactive totalement la frame generation. Enfin, en rastérisation, le titre est cette fois propulsé à 35 FPS en moyenne (réglages Cinématiques, avec le path tracing totalement coupé et la frame generation désactivée, elle aussi).
Les performances de l'espace de stockage SSD. ©Nathan Le Gohlisse pour Clubic

Terminons par un aperçu des performances offertes par le SSD M2 de 1 To installé à bord de notre machine de test. Cette dernière délivre des vitesses de 6 924 Mo/s en lecture et 5 515 Mo/s en écriture : plutôt bien en phase avec ce que l’on attend d’une barrette PCIe Gen 4.

Autonomie : dans la moyenne de sa catégorie

On s’estime en général heureux quand un PC portable gaming est capable de tenir 4 ou 5 heures sur batterie. C’est exactement ce que permet le G16 avec sa batterie de 90 Wh.

Dans le cadre de notre test d’autonomie habituel (lecture de vidéos 1080p en boucle sur YouTube, via Edge, avec la luminosité de l’écran poussée à 100%, le rétroéclairage du clavier et les RGB coupés, un casque branché et les paramètres d’alimentation les plus économes en énergie), le PC a tenu 4 heures et 40 minutes avant de s’éteindre. Correct sans plus donc, au moins pour cette catégorie de produits.

La recharge se fait quant à elle en un peu plus de deux heures à l’aide du chargeur 260 watts fourni. Si vous ne comptez pas jouer, il est enfin possible de faire le plein en USB-C à l’aide d’un chargeur tiers plus compact.

ASUS ROG Strix Scar G16 2025, l’avis de Clubic :

Conclusion
Note générale
8 / 10

Où est passé le milieu de gamme gaming d’ASUS ? La question commence sérieusement à se poser alors que la lignée TUF voit depuis 2-3 ans ses prix s’envoler, au même titre que ceux de la gamme ROG Strix « G » qui nous intéresse ici.

Car s’il est difficile de trouver de vrais défauts pénalisant sur ce Strix G16 2025 (à l’exception notable des soucis logiciels de sa RTX 5060 au moment du test), force est d’admettre que l’appareil n’est pas vraiment à sa place sur le plan tarifaire.

À 2 600 euros minimum pour une configuration pleinement next gen, il se confronte à la concurrence féroce de certains modèles Legion chez Lenovo ou Crosshair chez MSI, mais aussi à l’excellent HP Omen Max 16 (mieux équipé), voire même à certaines configurations de son éminence le Razer Blade 16. De quoi nous interroger sur la stratégie actuelle du Taïwanais… qui n’est toutefois pas le seul à faire flamber les prix cette année.

Les plus
  • Refroidissement efficace et silencieux
  • Performances CPU stratosphériques
  • Appareil agréable à regarder, joliment assemblé
  • L’accès prodigieux aux composants
Les moins
  • La RTX 5060 pas toujours très à l’aise en QHD+
  • L’écran IPS correct, mais qui fait « pschitt » à ce prix
  • Pavé tactile presque trop grand pour son propre bien
  • ASUS se lâche côté tarifs
Sous-notes
Design
9
Écran
8
Performances
8
Autonomie
5

Fiche technique ASUS ROG Strix G16 2025

Résumé
ProcesseurProcesseur Intel Core Ultra 9 275 HX
Taille de la mémoire32Go
Carte graphiqueNVIDIA GeForce RTX 5060
Mémoire vidéo8Go
Taille de l'écran16 pouces
Taux de rafraîchissement240Hz
OS
Système d'exploitationWindows 11
Processeur
ProcesseurProcesseur Intel Core Ultra 9 275 HX
Type de processeur24 cœurs / 24 threads
Fréquence du processeur5.4GHz
Finesse de gravure3nm
Mémoire vive
Taille de la mémoire32Go
Type de mémoireDDR5
Fréquence(s) Mémoire5,600MHz
Nombre de barrettes2
Nombre de slots mémoire libres0
Graphismes
Carte graphiqueNVIDIA GeForce RTX 5060
Mémoire vidéo8Go
VR Ready (réalité virtuelle)Oui
Type mémoire vidéoGDDR7
Écran
Taille de l'écran16 pouces
Taux de rafraîchissement240Hz
Type de dalleDalle IPS
Type d'écranLED
Définition d'écranQHD+
Format de l'écran16/10
Dalle mate / antirefletOui
NVIDIA G-SYNCOui
Écran tactileNon
Stockage
Configuration disque(s)SSD
Disque principal1 To
Emplacement mSATA/M.2M.2 (libre), M.2 (occupé)
Lecteur de carte mémoireAucun
Connectique
Connectiques disponiblesEthernet - RJ45 Femelle, Thunderbolt 5/USB-C, USB 3.2, USB 3.2 Type C, Jack 3,5mm Femelle Stéréo
Réseau sans-fil
Wi-FiOui
Version Wi-Fi7
BluetoothOui
Version Bluetooth5.4
Équipement
WebcamOui
Haut-parleursIntégrés
ClavierAzerty
Clavier rétroéclairéOui - RGB
Pavé numériqueNon
Lecteur d'empreinte digitaleNon
Caractéristiques physiques
Largeur26.8cm
Longueur35.4cm
Épaisseur3.08cm
Poids2.65kg

Concurrence : quelles alternatives au ROG Strix G16 2025 ?

  • Niveau de performances évidemment (très) généreux
  • Système de dissipation efficace (et armé contre la poussière)
  • La beauté de l’OLED…
8 / 10
  • La RTX 5070 puissante et plus sobre en énergie (malgré des problèmes de jeunesse)
  • Rapport équipement / prix avantageux
  • Qualité de construction au point
8 / 10