Ce nouveau Crosshair 16 n'est pas un modèle d'esthétisme, mais sa construction est sérieuse. ©Nathan Le Gohlisse pour Clubic
Ce nouveau Crosshair 16 n'est pas un modèle d'esthétisme, mais sa construction est sérieuse. ©Nathan Le Gohlisse pour Clubic

Lancé à l’issue du Computex, le nouveau MSI Crosshair, décliné en 16 et 18 pouces, accueille en son sein un tandem processeur Arrow Lake - carte graphique Blackwell pour s’imposer comme un solide acteur du milieu de gamme. À défaut d’être très gracieux, l’appareil propose un rapport équipement/prix effectivement alléchant. Voici notre test complet de sa variante 16 pouces.

Les plus
  • La RTX 5070 puissante et plus sobre en énergie (malgré des problèmes de jeunesse)
  • Rapport équipement / prix avantageux
  • Qualité de construction au point
  • Bon clavier, avec pavé numérique
Les moins
  • Les décibels à plein régime
  • Pas l’écran le plus lumineux qu’on ait vu
  • Identification biométrique oubliée
  • 512 Go de stockage seulement !

Face aux modèles TUF de son compatriote ASUS de plus en plus léchés, mais de moins en moins accessibles, MSI sent qu’il dispose d’une ouverture sur le segment du milieu de gamme.

Fraîchement renouvelée et armée des dernières RTX 5060 / 5070 mobiles de NVIDIA, la gamme Crosshair (qui n’est pas nouvelle à proprement parler) vise précisément à occuper le terrain avec un placement tarifaire cette année assez agressif, il est vrai. Voici la fiche technique complète du nouveau Crosshair 16 HX AI que MSI France nous a fait parvenir en prêt :

Fiche technique MSI Crosshair 16 HX AI

Résumé
ProcesseurIntel Core Ultra 7 255 HX
Taille de la mémoire16Go
Carte graphiqueNVIDIA GeForce RTX 5070
Mémoire vidéo8Go
Taille de l'écran16 pouces
Taux de rafraîchissement240Hz
OS
Système d'exploitationWindows 11
Processeur
ProcesseurIntel Core Ultra 7 255 HX
Type de processeur20 coeurs / 20 threads
Fréquence du processeur5.2GHz
Finesse de gravure3m
Mémoire vive
Taille de la mémoire16Go
Type de mémoireDDR5
Fréquence(s) Mémoire6,400MHz
Nombre de barrettes2
Graphismes
Carte graphiqueNVIDIA GeForce RTX 5070
Max-QOui
Mémoire vidéo8Go
VR Ready (réalité virtuelle)Oui
Type mémoire vidéoGDDR7
Écran
Taille de l'écran16 pouces
Taux de rafraîchissement240Hz
Type de dalleDalle IPS
Type d'écranLED
Définition d'écranQHD+
Format de l'écran16/10
Dalle mate / antirefletOui
NVIDIA G-SYNCNon
Écran tactileNon
Stockage
Configuration disque(s)SSD
Disque principal512 Go
Emplacement mSATA/M.2M.2 (libre), M.2 (occupé)
Lecteur de carte mémoireAucun
Connectique
Connectiques disponiblesThunderbolt 4/USB-C, USB 3.2, Jack 3,5mm Femelle Stéréo, HDMI 2.1, Micro (Jack 3.5mm Femelle)
Réseau sans-fil
Wi-FiOui
Version Wi-Fi6
BluetoothOui
Version Bluetooth5.3
Équipement
WebcamOui
Haut-parleursIntégrés
ClavierAzerty
Clavier rétroéclairéOui - RGB
Pavé numériqueOui
Lecteur d'empreinte digitaleNon
Caractéristiques physiques
Largeur266.4mm
Longueur359mm
Épaisseur27.9mm
Poids2.5kg

Dans cette version Core Ultra 7 / RTX 5070, le MSI Crosshair 16 HX AI est affiché en France à 1999,99 euros. L’appareil existe néanmoins en version Core Ultra 9 / RTX 5070, cette fois aux environs de 2500 euros. Comme évoqué plus haut, l’appareil existe aussi en version 18 pouces, aux environs de 2500 euros là aussi.

L'appareil, de dos. ©Nathan Le Gohlisse pour Clubic

Design : convaincant dans son ensemble

Pas nécessairement coquet, et pas très svelte non plus, le Crosshair 16 HX AI ne marque pas vraiment par son design. Avec 35,9 x 26,6 x 2,8 cm pour 2,5 kg, l’engin est balourd pour un 16 pouces en 2025. Il ne se distingue pas non plus par le choix des matériaux qui composent son châssis. Ici, c’est le plastique qui prédomine, avec tout de même une plaque d’aluminium apposée sur le capot.

Cette dernière a le bon goût d’être grise, ce qui lui permet de se détacher visuellement du reste de l’appareil (entièrement noir), pour aboutir à un ensemble dépareillé plutôt réussi. On apprécie aussi la présence d’un logo irisé et d’un motif ciselé dans le coin inférieur droit du capot. Il s’agit de la seule audace « stylistique » de l’appareil… alors il serait dommage de ne pas la mentionner.

Ce motif gravé dans l'aluminium du capot apporte un peu de cachet. ©Clubic

Globalement, ce nouveau Crosshair 16 ressemble pas mal à son prédécesseur. Il se distingue peu des autres modèles gaming milieu de gamme, mais profite en revanche d’une bonne qualité d’assemblage et de finitions sérieuses. Le capot peut en outre s’ouvrir d’une main et s’incliner complètement à plat vers l’arrière. On apprécie.

Pour faire mouche aussi bien en jeu qu’en bureautique, l’appareil se dote par ailleurs d’un clavier chiclet RGB réussi. Il occupe toute la surface disponible en largeur pour se munir d’un pavé numérique — certes très étroit, mais qui a le mérite d’exister et d’être utile.

Le clavier est complet, et réussi, sur ce nouveau Crosshair. ©Nathan Le Gohlisse pour Clubic

Ce clavier s’avère convaincant à l’utilisation, avec un cliquetis discret et une profondeur de course suffisante, en dépit d’une frappe paradoxalement assez sèche. La précision est au rendez-vous. On s’habitue à ce clavier en quelques minutes. Nous avons apprécié l’utiliser pendant toute la durée de notre test.

Malheureusement, le trackpad est nettement moins bon. Comme souvent, ce dernier souffre de clics appuyés erratiques. MSI sauve néanmoins les meubles : il reste précis dans l’ensemble, et la surface de glisse est satisfaisante. Quel dommage par contre qu’aucun lecteur d’empreintes digital ne soit de la partie. En 2025, l’absence d’identification biométrique ne devrait plus exister sur laptop.

Réparties sur les flancs et l’arrière du châssis, les connectiques sont suffisamment nombreuses. On retrouve une prise Thunderbolt 4, trois ports USB-A 3.2 Gen 1, une sortie HDMI 2.1, une prise RJ-45, et une prise casque. À l’exception peut-être d’une prise USB-C supplémentaire et d’un lecteur de cartes mémoire SD (le format 16 pouces s’y serait prêté), on ne manque à vrai dire de rien.

L'arrière de l'appareil accueille un port USB-A, une sortie HDMI et une prise RJ45 ; tandis que les flancs abritent des ports USB-C, USB-A et une prise casque. ©Clubic

MSI assure en revanche le service minimal sur la webcam et les haut-parleurs. Juchée au-dessus de l’écran, la caméra ne propose pas l’identification faciale via Windows Hello, seulement un loquet de verrouillage, et nous inflige une définition 720p. Quand la luminosité est suffisante, le rendu est honnête, mais les couleurs restent fadasses et le manque de netteté criant. Les deux petits speakers de 2 watts sont quant à eux logés sous le châssis, au pire endroit… d’autant que leur volume est trop limité. N’en attendez rien, il ne vous seront utiles qu’en cas de force majeure.

En dépit de sa définition faiblarde, la webcam est exploitable. ©Clubic

Terminons par un mot sur l’accès aux composants. MSI joue le jeu : de simples vis cruciformes retiennent la plaque inférieure du châssis. Les retirer à l’aide d’un tournevis de précision prend 30 secondes. Il faut ensuite déclipser soigneusement la plaque pour accéder au SSD M2, à la batterie, à la mémoire vive (barrettes SODIMM) ou, encore, au modem Wi-Fi. Ces différents éléments pourront être remplacés en quelques minutes au besoin, et un emplacement M2 vacant est même disponible en guise de bonus.

SSD, RAM, modem Wi-Fi et batterie sont faciles d'accès. ©Nathan Le Gohlisse pour Clubic

Écran : une dalle IPS / QHD+ en manque de nits

Pas de chichi ici, MSI dote son nouveau Crosshair 16 de la même dalle IPS de 16 pouces que l’année dernière. On retrouve donc une définition QHD+ (2 560 points par 1 600) et un rafraîchissement de l'image à 240 Hz.

Cet écran reste, cette année encore, dans les canons du marché pour un modèle gaming milieu de gamme. Sa haute fréquence de rafraîchissement est un atout pour les titres compétitifs, et quant à sa définition, elle permet une finesse d’affichage viable — suffisamment en tout cas pour profiter de cette grande diagonale sans tiquer sur une grille de pixels trop visible.

L'écran manque de luminosité... mais délivre une qualité d'image satisfaisante dans l'ensemble. ©Clubic

Par défaut, la calibration de ce panneau LCD est bonne, en dépit d’une température un chouia trop chaude. Rien de bien méchant toutefois, d’autant que le DeltaE est pour sa part au point. L’espace de couleur DCI-P3 n’est pas intégralement supporté, mais le spectre sRGB est pris en charge à 100%. Encore une fois, nous sommes sur des caractéristiques très classiques sur ce type de produit. Elles conviendront amplement à la majorité des utilisateurs.

Cette dalle pèche par contre sur la luminosité maximale qui nous pousse parfois à plisser un peu des yeux. Heureusement, le revêtement mat de l’écran permet de limiter l’apparition de reflets. Sans être faramineux, le contraste est pour sa part honnête, dans la lignée de ce que proposent la plupart des écrans IPS. Attention par contre : des fuites de lumières sont à déplorer dans les coins de cet écran. Ça saute notamment aux yeux lorsque des éléments très sombres y sont affichés.

Performances : que vaut la RTX 5070 mobile ?

Décliné autant en Core Ultra 9 qu’en Core Ultra 7 ; et aussi bien en version GeForce RTX 5060 que 5070, le Crosshair 16 HX AI se dote des composants de dernière génération d’Intel et NVIDIA — avec leurs architectures « Arrow Lake » et « Blackwell » respectives.

Si les nouvelles puces mobiles hautes performances d’Intel ont déjà fait la démonstration de leurs capacités dans nos colonnes, c’est en revanche la première fois que nous testons un PC portable équipé d’une des dernières cartes milieu de gamme de NVIDIA… et le bilan est plus mitigé que nous l’aurions aimé, du moins en ce qui concerne la GeForce RTX 5070 qui animait notre PC de prêt.

Un Core Ultra 7 et une RTX 5070 qui ronronnent en tandem. ©Nathan Le Gohlisse pour Clubic

Nous allons bien sûr en parler, mais avant d’attaquer, voici pour rappel le détail de notre configuration de test :

  • Processeur Intel Core Ultra 7 255 HX (20 coeurs / 20 threads cadencés à un maximum de 5,2 GHz, 36 Mo de cache, 55 watts - W - de TDP et gravure en 3 nm assurée par TSMC) ;
  • 16 Go de mémoire vive (DDR5 à 6400 MHz) ;
  • Carte graphique NVIDIA GeForce RTX 5070 (115W de TGP avec Dynamic Boost).

Notons que l'enveloppe thermique (TDP pour Thermal Design Power ) maximale pouvant être gérée par notre Crosshair 16 est de 170W au total (CPU+GPU). Pour dissiper une telle chaleur, l’engin mise sur un dispositif à double ventilateur et 5 caloducs relativement bruyant, mais efficace. En pleine charge, nous relevons jusqu’à 57 dB, mais pas plus de 45 degrés au point le plus chaud du châssis après environ 50 minutes de jeu sur Alan Wake 2.

Les premières minutes du prologue de Cyberpunk 2077 sur le Crosshair 16 HX AI. ©Clubic

Ces quelques précisions étant derrière nous, commençons avec les résultats obtenus par le Core Ultra 7 255 HX. Ce dernier délivre en l’occurrence de très solides performances sous Cinebench R24 qui nous sert de benchmark de référence depuis plus d’un an pour estimer la prestation des différents CPU mobiles. On relève ici 1 200 points en multi-core et 127 points en indice single-core.

Les résultats sous Cinebench R24. ©Clubic

À titre de comparaison, l’ancien Intel Core i7-14700HX est battu, à consommation égale voire même légèrement inférieure, tandis que le nouvel AMD Ryzen AI MAX+ 395 reste devant en multi-core, et que l’AMD Ryzen AI 9 HX 370 demeure compétitif un an après son lancement (en dépit d’un retard qui se creuse désormais sur le terrain single-core). Nous avons hâte de voir quelle sera la réponse d’AMD avec les futures puces Fire Range HX… mais en attendant, Intel est très avantageusement positionné.

La partie la moins réjouissante de nos observations touche à la question de la RTX 5070. Si le niveau de performances atteint par cette dernière est tout à fait flatteur — et ce, en dépit d’un TGP plus contenu sur cette génération que sur la précédente (on plafonne ici à 115W de TGP tandis que la RTX 4070 pouvait autrefois atteindre 140W) —, nous avons fait face à suffisamment de problèmes de stabilité durant nos tests pour dire que le volet logiciel accompagnant cette nouvelle carte graphique n’est pas encore totalement au point.

Sur Cyberpunk 2077, nos essais ont initialement été entachés par des performances erratiques, en particulier lorsque la technologie MFG était activée à son plus haut niveau. Nous étions alors confrontés à des séquences passant de plus de 100 images/s (FPS) à moins de 25 FPS sans crier gare. Il nous a fallu attendre la parution de nouveaux pilotes (ce 17 juin 2025) pour gommer en partie ces problèmes et réaliser enfin nos mesures dans de bonnes conditions. Sur Alan Wake 2, un problème similaire nous a également gênés à de nombreuses reprises… conduisant à des crashs à répétition en cours de partie.

La GeForce RTX 5070 nous a posé régulièrement problème sur Alan Wake 2. ©Clubic

Le message affiché à la suite de ces crashs suggère qu’un problème de saturation de la mémoire vidéo pourrait être en cause, mais cela nous paraît surprenant compte tenu de l’utilisation de mémoire GDDR7. Nous n’avons d’ailleurs pas été témoins d’une saturation anormale de la VRAM en cours de partie.

Pour rappel, la RTX 5070 mobile troque les 8 Go de GDDR6 en 128-bit de la RTX 4070 mobile pour 8 Go de GDDR7, toujours montés sur un bus 128-bit.

À date, nous restons quand même assez déroutés par l’expérience. Nous avions d’ailleurs déjà été surpris par des soucis de performances semblables sur un autre modèle équipé de la RTX 5070 mobile, lors d’une prise en main réalisée au Computex. Gageons que de futures optimisations et correctifs viendront définitivement à bout de ces quelques désagréments.

Cela dit, quand tout fonctionnait bien, voici ce que nous pouvions observer sur trois titres particulièrement gourmands -- l'indéboulonnable Cyberpunk 2077 ; le très exigeant Alan Wake 2, sublime en Path Tracing ; et le sémillant Black Myth Wuckong.

Nous avons à chaque fois mesuré les performances de la RTX 5070 mobile en 1600p, au travers de trois types de réglages : nous activions d'abord le plein potentiel du DLSS4 en tirant notamment parti de la Multi Frame Generation (MFG) à son niveau maximal (x4), de manière à jauger les performances obtenues avec (le très gourmand) Path Tracing activé en niveau Ultra ; puis nous observions les performances graphiques en Ray-tracing « simple », mais sans génération d'images, pour pousser la carte dans ses derniers retranchements. Enfin, nous observions la prestation de la puce en rastérisation, avec les réglages en ultra, mais cette fois dans sans Ray-tracing ni génération d'images artificielles. À l'ancienne, en somme.

  • Commençons par Cyberpunk 2077 et son benchmark intégré. Tout d'abord avec le Path Tracing actif, couplé la Multi Frame Generation x4, et l'ensemble des réglages en Ultra, nous atteignons sans trop de mal les 80 à 90 FPS. Cette moyenne s'affaisse à 45-55 FPS environ lorsqu'on se contente du ray-tracing en Ultra et du DLSS « Auto », mais cette fois sans génération d'images synthétique. Enfin, en rastérisation (sans ray-tracing et sans Frame Generation), mais avec l'ensemble des réglages toujours en Ultra, nous relevons cette fois une moyenne de 78 FPS.
  • Sur Alan Wake 2 (dans la forêt autour de Cauldron Lake), nous tenons le cap 60 à 70 FPS en fonction des scènes, toujours avec les réglages au maximum, mais cette fois avec DLSS en rendu « qualité », le path tracing en ultra et la MFG x4. Conserver le ray-tracing sans génération d'images artificielles est par contre synonyme d'une jouabilité à peine tenable sur Alan Wake 2, tandis que le titre approche en moyenne les 55 FPS sur la RTX 5070 mobile, cette fois en rastérisation (pas de RT ni de MFG donc) avec les paramètres en ultra et le DLSS en niveau « qualité ».
  • Sur Black Myth Wukong on relève enfin une moyenne de 86 FPS avec réglages « Cinématiques » (les plus élevés disponibles), le DLSS Élevé, le path tracing maximal, et la MFG x4. La dégringolade est toutefois assurée, à 37 FPS en moyenne sur le benchmark intégré, lorsqu'on conserve les réglages « Cinématiques » et le DLSS Élevé, que l'on s'en tient au path tracing minimal (seule option disponible équivalente à celles testées plus haut), mais que l'on désactive totalement la Frame Generation. L'extrême gourmandise du titre des chinois de Game Science pèse alors lourd sur les épaules de notre RTX 5070 mobile. Cette dernière s'en tient enfin à tout juste 39 FPS en rastérisation (réglages « Cinématiques », avec le path tracing totalement coupé, et la frame generation désactivée également).

Voici également un tableau comparatif des performances obtenues sous 3DMark :

Les résultats sous Cinebench 3DMark. ©Clubic

On constate ici un écart important entre les performances de la RTX 5080 et celles de notre RTX 5070, expliqué en bonne partie par la présence d’un modèle intermédiaire dans la gamme de NVIDA : la RTX 5070 Ti… que nous n’avons pas encore eu l’occasion de tester sur Clubic.

Parlons enfin des performances du SSD Western Digital installé sur notre modèle de prêt. On relève ici des vitesses de transferts satisfaisantes, mais très inégales entre l’écriture et la lecture, avec : 6 279 Mo/s en lecture contre 3 979 Mo/s seulement en écriture. Cela reste correct pour jouer et travailler sans encombre, mais les activités les plus lourdes et demandeuses en débits pourront le cas échéant souffrir de cette vitesse d’écriture modeste (on pense par exemple à l’export vidéo).

©Clubic

MSI nous limite par ailleurs à 512 Go de stockage seulement. C’est clairement insuffisant en 2025 sur une machine de cette pointure. Heureusement, il est possible d’ajouter plus de stockage très facilement sur l’appareil grâce à son emplacement M2 laissé vacant.

Autonomie : moins mauvais qu’on l’aurait cru

Inutile de s’attarder trop longtemps sur l’autonomie d’un PC portable gaming. Ces appareils sont (presque) toujours patauds sur ce terrain. Le Crosshair 16 HX AI ne fait pas exception à la règle, mais disons qu’il est un peu moins mauvais qu’on l’aurait cru. Avec sa batterie de 90 Wh, l’appareil parvient en effet à tenir tant bien que mal 4 à 5 heures avant de réclamer son chargeur. Du moins en veillant à adopter les bons réglages.

C’est loin d’être exceptionnel, on est d’accord, mais disons que sur ce segment, rares sont les appareils à faire tellement mieux. Le chargeur 240 watts fourni permet pour sa part de recouvrer les 100% d’autonomie en un peu plus de deux heures sur secteur.

MSI Crosshair 16 HX AI, l’avis de Clubic :

Conclusion
Note générale
8 / 10

À 2000 euros, le nouveau Crosshair 16 HX AI n’a pas de gros défaut à signaler. L’appareil est un gamer très capable, qui fait tout ce qu’on attend de lui sans broncher et qui s’avère, à vrai dire, aussi agréable à utiliser en jeu qu’en bureautique. Nous aurions certes apprécié que MSI veille à certains points importants en 2025 (comme ajouter un lecteur d’empreintes digitales, ou éviter l’écueil des 512 Go de stockage trop vite remplis), mais l’équilibre que le fabricant taïwanais trouve ici reste globalement très estimable. Suffisamment pour que nous nous sentions parfaitement à l’aise de vous recommander ce modèle.

Les plus
  • La RTX 5070 puissante et plus sobre en énergie (malgré des problèmes de jeunesse)
  • Rapport équipement / prix avantageux
  • Qualité de construction au point
  • Bon clavier, avec pavé numérique
Les moins
  • Les décibels à plein régime
  • Pas l’écran le plus lumineux qu’on ait vu
  • Identification biométrique oubliée
  • 512 Go de stockage seulement !
Sous-notes
Design
8
Écran
7
Performances
9
Autonomie
6

Concurrence : quelles alternatives au MSI Crosshair 16 HX AI ?

  • Une bien belle vitrine pour le Ryzen AI MAX+ 395
  • Performances graphiques (hors ray-tracing)
  • Asus aux petits soins sur la conception
8 / 10
  • Acer a trouvé le juste prix
  • Très efficace pour jouer en Full HD
  • Qualité de construction tout à fait honnête
7 / 10
  • Plus puissant que ses concurrents directs
  • La qualité de l'écran IPS…
  • Design discret, pas trop "flashy"
8 / 10