Wi-Fi, recharge de drone, feu de signalisation... Séoul déploie des lampadaires multifonctions en test

01 avril 2021 à 13h00
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smart pole crop

La capitale sud-coréenne fait dans l'originalité et poursuit ses ambitions de devenir une ville intelligente avec des lampadaires aux atouts multiples. Encore en phase de test, ils pourraient bientôt être capables de recharger les drones que la ville utilise régulièrement.

Séoul n'est pas étrangère au concept de smart-city, la ville ayant été l'une des premières à rendre ses données transparentes et accessibles à ses citoyens afin qu'ils aident à mieux en piloter les projets. C'est aussi grâce à son installation de capteur le long du cours d'eau de Chunggyecheon que la ville peut mieux prévenir de possibles inondations, un effort auquel participent aussi nos chers lampadaires.

Cyber-poteau ?

En plus de leur utilité première, les lampadaires peuvent comprendre un feu tricolore, une borne d'accès Wi-Fi, des chargeurs pour smartphones, des vidéos de surveillance et une foulée de capteurs.

Ces néo-candélabres sont pour l'instant au nombre de 26, divisés dans six zones de la ville. Chaque poteau est customisé selon les besoins de la zone en question. L'un d'eux placé le long d'une rivière est par exemple équipé de capteurs pour surveiller le niveau de l'eau. La ville plancherait actuellement sur une itération du lampadaire comprenant des bornes de recharges pour drones et véhicules électriques, ainsi qu'un détecteur d'infraction de stationnement.

Les drones bientôt de la partie

Dans son ambition de devenir une ville intelligente, Séoul utilise de plus en plus de drones, notamment pour faire la promotion des gestes barrières ou proposer d'impressionnants spectacles visuels.

La capitale compte aujourd'hui étendre son usage des drones à des tâches plus concrètes comme « la prévention de désastres potentiels et la participation à des actions de sauvetage d'urgence ». Les lampadaires joueraient un rôle clé en permettant de recharger les petits engins volants et d'en récupérer les données pour ensuite les envoyer au gouvernement métropolitain.

Source : Cities Today

Naïm Bada

Éclectique vidéoludique, je me passionne aussi pour les nouvelles technologies et plus particulièrement la cybersecurité et l'applicatif, autant de sujets sur lesquels j'ai l'occasion d'écrire ici....

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Éclectique vidéoludique, je me passionne aussi pour les nouvelles technologies et plus particulièrement la cybersecurité et l'applicatif, autant de sujets sur lesquels j'ai l'occasion d'écrire ici. Aux petits soins avec la logithèque, je m'assure presque tous les jours de proposer la meilleure expérience à nos utilisateurs avides de nouvelles apps. À une lettre près d'être naïf.

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Commentaires (4)

Fatima
Le futur sera de plus en plus morose, surveillance généralisé , aucune vie privée etc<br /> Et il y a encore des gens qui trouve des excuses
Peter_Vilmen
La surveillance ne pose aucun problème dès lors qu’elle est opensource et sécurisée. Si on ne sait pas encore le faire, ce n’est qu’une question de temps. Et si tu ne comprends pas l’intérêt d’être surveillés, je ne te le souhaite pas mais il te suffira d’être victime d’un crime qui aurait clairement pu être prévenu avec un peu de surveillance. L’être humain est comme ça, il râle il râle jusqu’à ce que ça lui arrive. Notre empathie émotionnelle en face à face est généralement très bonne, par contre pour ce qui est de celle qui est cognitive et nécessite un peu d’imagination, cette empathie là est sous-entraînée dans le monde entier.
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