Ce versement aurait eu lieu après une décision de justice de la FISC selon laquelle certaines des activités menées par la NSA s'avéraient inconstitutionnelles. Pour régler ce problème, l'agence aurait alors dédommagé les investissements structurels à réaliser par les firmes pour être en conformité.
Quelques jours plus tard, la FISC a renouvelé sa certification annuelle portant sur chacun des partenaires, exceptés Google et Yahoo!, fait savoir le Guardian. Charge à ces derniers de se mettre en conformité avec les exigences de la juridiction, avait-elle précisé.
Le Guardian, en publiant de nouveaux documents, vient une fois de plus contredire largement les arguments défendus depuis début juin par les firmes en question. Toutes ont en effet affirmé à l'époque ne pas avoir connaissance d'un programme de ce nom. Et d'ajouter qu'elles ne répondaient qu'aux requêtes formulées par la NSA après avoir reçu un mandat de la justice.
Le Guardian a contacté les firmes partenaires pour leur demander davantage de détails sur les sommes investies et le montant du « dédommagement ». Yahoo! a ainsi fait savoir que « la loi fédérale exige que le gouvernement américain rembourse les sommes investies par les entreprises pour répondre à une procédure légale obligatoire, imposée par le gouvernement ». Facebook nie en bloc, assurant n'avoir jamais reçu de compensation dans le cadre des demandes de données de la NSA.
Surveillance des Nations unies et de l'AIEA
Google, de son côté, se retranche une fois de plus sur la demande adressée par ses soins, en collaboration avec d'autres firmes, pour obtenir autorisation du gouvernement américain de donner plus de détails sur le traitement des requêtes de la NSA. Et répète n'avoir en aucun cas rejoint un programme de surveillance du nom de Prism. Un porte-parole de Microsoft a assuré que la firme de Redmond ne respecte les ordonnances du Tribunal que parce qu'elle y est contrainte, non pas pour obtenir le remboursement des investissements à consentir.
Plus éloigné des préoccupations antiterroristes de l'agence, l'hebdomadaire allemand Der Spiegel a publié dimanche sur son site Internet de nouveaux détails quant à la surveillance de bâtiments officiels. Nous savions déjà que des instances européennes avaient été placées sous surveillance. La présence de matériel permettant l'écoute de représentants parlementaires à Washington et aux Nations unies était également évoquée.
Selon de nouveaux documents transmis en juin par Edward Snowden, la NSA aurait également piraté les services de vidéoconférence des Nations unies, en cassant le chiffrage déployé. Dans l'un des documents obtenus par Der Spiegel, la NSA se félicite notamment de la collecte de 458 communications en une petite semaine, contre une dizaine précédemment. Elle évoque un « bond technologique » pour expliquer cette réussite. Dans ce cadre, l'Agence Internationale de l'Énergie Atomique, une entité de l'ONU, aurait également été espionnée.
Reste le programme dénommé « service spécial de collecte », qui porte sur le déploiement d'extensions de ses programmes de surveillance dans 80 de ses ambassades dans le monde. À charge pour elles de surveiller spécialement les territoires sur lesquels elles sont situées. La NSA appelait sur ce point à garder la plus grande confidentialité, « sous peine de causer d'importants dégâts » aux relations avec les pays étrangers.
Après les révélations de l'hebdomadaire Der Spiegel, l'ONU a fait savoir qu'elle demanderait des comptes aux autorités américaines concernant le piratage des systèmes de vidéoconférence. « Nous sommes au courant de ces informations et nous avons l'intention d'en parler aux autorités compétentes », a déclaré un porte-parole de l'ONU, Farhan Haq, selon des propos relayés par l'AFP.
Il rappelle par ailleurs « l'inviolabilité des missions diplomatiques, dont l'ONU et d'autres organisations internationales, dont le fonctionnement est protégé par la Convention de Vienne notamment, est bien établie dans la législation internationale ».
Publication initiale le 26/08/2013 à 12h38
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