La Cnil apporte quelques précisions au sujet de la conservation de données. Par exemple l'adresse IP de l'ordinateur (n° identifiant chaque ordinateur connecté à internet) utilisée, la date, l'heure et la durée de chaque connexion ou encore des informations permettant d'identifier le destinataire d'une communication (par exemple le numéro de téléphone appelé) sont des données enregistrables lors d'une connexion depuis un cybercafé, ou un spot WiFi.
« Les cybercafés, les restaurants, les hôtels, les aéroports ou tout autre endroit qui propose un accès au réseau internet au public, à titre payant ou gratuit, sont concernés par ces dispositions » explique la Cnil. Cela dit, même si ces logs sont conservés un an, ils n'identifient pas l'utilisateur ni ne dévoilent son identité.
Concernant les entreprises, la Cnil précise qu'un employeur « a le droit de mettre en œuvre un dispositif de surveillance de l'activité de ses salariés (contrôle de la messagerie, des sites internet consultés, etc.) dès lors qu'un certain nombre de garanties sont respectées, en particulier, l'information des intéressés sur le système mis en œuvre ». Des informations importantes pour ceux qui voudraient passer outre les barrières d'Hadopi...