Adobe, Twitter et le New York Times partent en guerre contre les fakes

05 novembre 2019 à 16h36
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Adobe

Comment savoir si la photo ou la vidéo que vous regardez sur Internet est authentique ? Aujourd'hui, il est souvent difficile de répondre catégoriquement à cette question. Mais cela pourrait changer dans les prochaines années, avec l'initiative « Content Authenticity », lancée par un trio d'entreprises américaines majeures : Adobe, Twitter et The New York Times Company.

« Discerner des informations fiables sur Internet est un des plus grands défis auxquels sont confrontés les consommateurs aujourd'hui », déclare Marc Lavallee, responsable R&D de The New York Times Company. C'est pourquoi son entreprise a décidé de s'allier à deux acteurs complémentaires, afin de porter assistance aux utilisateurs dans cette difficile quête.

Un standard d'authenticité des contenus

Le groupe média s'est en effet associé au réseau social Twitter et à l'éditeur de logiciels Adobe, pour lancer l'initiative « Content Authenticity ». D'après le communiqué publié par la dernière entreprise citée, le but poursuivi est de créer un standard applicable à l'ensemble des médias en ligne, quant aux informations relatives à leur création.

L'idée serait donc, d'une part, de permettre aux auteurs de certifier leurs contenus, ce qui pourrait limiter les risques de plagiat. Et d'autre part, les utilisateurs pourraient utiliser la nouvelle norme afin de vérifier l'origine de la photo ou de la vidéo qu'ils consultent. Une façon de lutter contre la propagation de fake news.


Invitation lancée aux entreprises de la tech et des médias

Et Adobe a déjà commencé à développer un outil remplissant cette fonction. L'entreprise en a présenté un prototype, lors de sa conférence annuelle Adobe MAX, intégré dans son logiciel Photoshop et qui offre aux créateurs la possibilité d'ajouter un « chemin d'attribution » à leur contenu.

Il ne s'agit toutefois que d'un premier pas, et les trois sociétés auront besoin de convaincre d'autres acteurs pour établir un standard largement partagé. Elles ont donc lancé un appel à leurs consœurs, dans l'objectif d'organiser un grand sommet réunissant les groupes les plus influents de la tech et des médias.


Si cet événement finit effectivement par se dérouler, les participants ne manqueront pas de questions à traiter. Par exemple : comment se prémunir de fausses informations d'authenticité ? Quels seront les formats concernés ? Et surtout, qui prendra en charge le coût financier associé ? Les fakes en ligne ont donc encore certainement de beaux jours devant eux...

Source : Engadget
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Commentaires (4)

wannted
sinon il y a toujours la solution d’utiliser son cerveau, de croiser les sources, de ne pas être constamment dans l’immédiateté, de ne pas partager compulsivement tout et n’importe quoi…
GRITI
jedi1973
c’est beau la demagogie !!! qui decide ce qui est fake ou pas ? qq personnes au meme bord politique ? Et puis ca marchera jamais, preuve en ai, Facebook ne censure pas les pages des politiques, nous les petits, oui, mais les plus gros menteurs non… Tant que cet hypocrisie operdurera, on avancera pas … Censurer des propos reduit la liberté et pas l’inverse…
JacquesBolo
Évidemment : « L’idée serait donc, d’une part, de permettre aux auteurs de certifier leurs contenus, ce qui pourrait limiter les risques de plagiat. Et d’autre part, … de vérifier l’origine de la photo ou de la vidéo. »<br /> Il faut aussi un dépôt légal de référence pour éviter les usurpations
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