🔴 French Days en direct 🔴 French Days en direct

Pourquoi 50 ans après Apollo, plusieurs missions lunaires continuent d'échouer ?

Eric Bottlaender
Spécialiste espace
25 juin 2023 à 17h00
22
Spoiler alert : ça ne s'est pas vraiment terminé comme ça pour Hakuto-R... © iSpace
Spoiler alert : ça ne s'est pas vraiment terminé comme ça pour Hakuto-R... © iSpace

C'est vrai, les moyens de calculs logiciels sont beaucoup plus évolués, les propulseurs sont plus fiables, les communications sont meilleures… Non ? Alors, comment expliquer que depuis début 2019, ce sont trois missions qui se sont écrasées sur la surface ? La réponse se cache dans les moyens, et dans les détails.

En une décennie, il y a une histoire qui tient du succès insolent et plusieurs ratés pour se poser sur la surface lunaire. D'abord la Chine, qui réussit en 2013 (Chang'e 3), puis 2019 et 2020 (Chang'e 4 et 5) à faire descendre et atterrir ses missions sur les faces visibles et cachées de la Lune. Et en face, l'agence spatiale indienne avec Vikram, la petite entreprise israélienne SpaceIL et son atterrisseur Beresheet ainsi que le véhicule Hakuto-R des Japonais d'iSpace. Ces trois derniers ont un point commun : ils se sont crashés sur la surface lors de leur manœuvre d'approche finale, alors que jusque-là, leur trajet avait été impeccable. Mais alors, 50 ans après Apollo, comment est-ce encore possible ? Avec des moyens modernes, en plus ? Et comment se fait-il que la Chine y arrive, et pas les autres ?

En 2013, la Chine a fait croire à tout le monde que c'était facile (photo prise par le petit rover Yutu) © CNSA
En 2013, la Chine a fait croire à tout le monde que c'était facile (photo prise par le petit rover Yutu) © CNSA

Comment faire pour se poser sur la Lune ?

Oui, finalement, c'est la bonne question à se poser : pour bien comprendre comment alunir, observons les techniques qui fonctionnent. Le principe de base, pour une mission robotisée, consiste d'abord à disposer d'un véhicule tout automatisé. En effet, malgré les temps de transfert de données relativement courts (les échanges complexes peuvent prendre quelques secondes), le freinage et l'approche finale ne peuvent être pilotés depuis la Terre, il n'y aurait pas la réactivité suffisante.

C'est d'ailleurs le même principe qu'il s'agisse de la face visible de la Lune ou de sa face cachée, à ceci près que pour récupérer les données depuis la face cachée, il vous faut un satellite ou une sonde relais. Une fois ceci acquis, il faut un bon ordinateur de bord, des propulseurs et leurs réservoirs d'ergols, des capteurs optiques et un radar, ces deux derniers étant capables de fonctionner à une cadence de quelques mesures par seconde. Enfin, nous recommandons des pieds pour votre véhicule, histoire d'absorber un choc raisonnable de 1 ou 2 mètres par seconde, voire d'être capable de faire un (petit) rebond sur la surface lunaire. Juste au cas où.

Séparation de l'atterrisseur Chang'e 5 avant sa descente vers la surface. Du solide ! © CNSA
Séparation de l'atterrisseur Chang'e 5 avant sa descente vers la surface. Du solide ! © CNSA

La descente est menée sur un modèle relativement unique. Il faut d'abord être en orbite basse, avec un périapse (le « point le plus bas » de l'orbite) autour de 25 à 50 kilomètres au-dessus de la surface. Cette orbite fait passer la trajectoire sur le point où vous souhaitez vous poser. Au moment opportun, l'atterrisseur entame sa séquence, s'oriente et freine au maximum afin de réduire comme une peau de chagrin sa vitesse horizontale par rapport au sol.

Maintenant, l'atterrisseur chute, et plus il chute à la verticale, plus il est facile d'ajuster l'action du freinage. Les capteurs optiques et radars sont censés donner l'information de distance par rapport au sol. L'ordinateur de bord va ensuite piloter le moteur et l'orientation de façon à ce que, à quelques centimètres ou mètres du sol lunaire, il n'y ait plus ni déplacement horizontal ni vertical. Puis c'est le moment de l'éteindre (ou de passer à un régime minimal) et de se laisser doucement tomber sur les pattes de l'atterrisseur.

Si tout va bien, voilà, votre véhicule est posé sur la Lune. Et sinon ? C'est probablement le moment où vous avez perdu le signal et toute la télémesure. Vous vous êtes planté quelque part.

Pourquoi la réussite, ça coûte cher ?

La Chine est considérée comme un véritable modèle pour ses missions lunaires Chang'e, car elles ont été des réussites. Mais ces dernières ne sont pas venues de nulle part. Déjà, le pays a investi massivement dans des outils de simulation. Et ne pensez pas uniquement à des logiciels, on trouve aussi un portique de plusieurs dizaines de mètres de haut, avec un sol lunaire peint par terre et un véhicule suspendu par des câbles. Pensez aussi à des missions menées par hélicoptère pour tester les radars, à de longs moments que le matériel a passés dans des chambres à vide.

L'entraînement des astronautes Apollo sous portique, avec une simulation du sol lunaire à partir des clichés. Ce ne sont pas de petites installations ! © NASA
L'entraînement des astronautes Apollo sous portique, avec une simulation du sol lunaire à partir des clichés. Ce ne sont pas de petites installations ! © NASA

Tout ceci coûte très cher, des centaines de millions de dollars lorsque le véhicule se pose sur la Lune. Et les atterrisseurs chinois, parlons-en. 3,8 tonnes sur la balance pour Chang'e 3 (le premier du pays à s'y poser), un véhicule robuste. Il est doté d'énormes réserves d'ergols, de propulseurs performants (mais aussi de la marge en secours), avec des redondances à tous les niveaux (capteurs, ordinateurs de bord, radar…) et des équipes de dizaines d'ingénieurs, chercheurs et techniciens pour travailler plusieurs années sur la mission.

Sans oublier les préparations avec les missions lunaires précédentes : pour le retour d'échantillons Chang'e 5, la Chine avait envoyé une mission avec une vraie fausse capsule d'échantillons, qui a permis de simuler le retour à travers l'atmosphère terrestre. Des moyens, de nombreux systèmes de secours et du temps.

L'échec indien de Vikram, même les États ne sont pas à l'abri

L'Inde avait préparé minutieusement sa mission Chandrayaan-2, qui a décollé en 2019 avant de se placer en orbite lunaire et d'éjecter l'atterrisseur Vikram, lequel a tenté de se poser sur la Lune le 6 septembre de la même année. Mais souvenez-vous du paragraphe précédent : Vikram est plus petit (1,4 tonne), moins robuste, et surtout, il y a eu moins de moyens de tests et de simulation.

Or, que l'on soit dans les années 60 ou en 2019, lorsqu'il s'agit de descendre sur la Lune, la moindre erreur envoie toute la mission au tapis. C'est notamment la raison pour laquelle il y a eu de nombreux échecs américains et soviétiques, et que les premières réussites étaient « toutes simples », l'extrême complexité résidant dans la mission, et pas dans l'objectif une fois posé.

L'atterrisseur indien Vikram et son petit rover n'ont jamais pu accomplir leur mission à la surface © ISRO
L'atterrisseur indien Vikram et son petit rover n'ont jamais pu accomplir leur mission à la surface © ISRO

Vikram, lui, a réussi une grande partie de sa descente. Mais, dans les derniers instants avant de se poser, il a dévié de sa trajectoire. L'agence indienne n'a jamais expliqué à 100 % le problème, mais il serait dû à une erreur logicielle. L'ordinateur de bord, sous les 7 kilomètres d'altitude, n'a pu piloter et freiner avec suffisamment de précision pour amener l'atterrisseur doucement sur la surface, et ce dernier s'est crashé à environ 50 m/s (180 km/h).

S'agissant alors de la plus chère des missions d'exploration indiennes, cet accident avait fait grand bruit. Mais les agences nationales ne sont pas immunisées contre les problèmes logiciels. Les moyens des ordinateurs de bord sont évidemment plus performants que ceux des missions d'il y a 50 ans, mais ils sont toujours vulnérables aux erreurs, aux particules cosmiques et aux imprévus. Le succès de tous les atterrissages des missions Apollo reposait aussi énormément sur les épaules des astronautes, qui ont su prendre les bonnes décisions en quelques fractions de seconde pour gérer les commandes. Et les marges dont ils disposaient étaient plus amples que pour la majorité des missions robotisées d'aujourd'hui !

Beresheet, le gyro est hors ligne, ne quittez pas

Avec 585 kilos au lancement, Beresheet (de l'entreprise israélienne SpaceIL) est un poids léger par rapport aux exemplaires précédents. Il s'agit en plus d'un développement privé, même si l'on peut arguer qu'une partie des fonds, apportés par l'industriel étatique IAI, n'étaient pas entièrement hors de la sphère publique. Cela implique des coûts serrés, des matériels qui ne sont pas toujours redondants et, naturellement, plus de sources d'erreur.

Elle est là aussi, la différence avec les missions des années 60 : il s'agit pour les « petits modèles » d'atterrisseurs lunaires, d'équipes de quelques dizaines de personnes au maximum, avec des composants achetés sur étagère, dont le risque est considéré comme élevé, à la mesure de la réussite (si elle a lieu). De plus, Beresheet n'a pas été envoyé vers la Lune dès son décollage, il a fallu une suite complexe de manœuvres avec son moteur principal et 5 mois pour que le véhicule parvienne sur son orbite finale avant de descendre vers la surface. Autant de temps pour que l'électronique vieillisse et soit plus sensible aux pannes.

Vue d'artiste de l'atterrisseur Beresheet qui devait se poser sur la Lune en 2019. Il s'y est écrasé quelques semaines avant Vikram © SpaceIL
Vue d'artiste de l'atterrisseur Beresheet qui devait se poser sur la Lune en 2019. Il s'y est écrasé quelques semaines avant Vikram © SpaceIL

C'est d'ailleurs une double panne qui a mené la mission à sa perte. Beresheet était en plein freinage lorsqu'une de ses deux centrales inertielles gyroscopiques a subi une panne. Instinctivement, on peut se dire que l'ordinateur de bord peut suivre les données de l'autre centrale, mais laquelle est la bonne ?

L'atterrisseur a tenté d'envoyer un message vers la Terre pour demander de l'aide. Sauf qu'il y a eu une deuxième panne, celle du système de communication. Au même moment, vraiment pas de chance. Beresheet a alors stoppé son freinage, le temps de recevoir des instructions. Les équipes israéliennes ont bel et bien réussi à reprendre contact, puis à forcer le redémarrage du moteur, mais il était déjà beaucoup trop tard. À 150 mètres de la surface, Beresheet tentait encore de freiner de toute sa puissance, mais il plongeait à 500 km/h.

Hakuto-R : ah oui, au fait, on a changé de trajectoire

Pour Hakuto-R (1 000 kilos), c'est une erreur encore plus inattendue, liée à un changement de site d'atterrissage après avoir qualifié les principaux systèmes de navigation du bord. En choisissant le cratère Atlas, l'équipe ne s'était pas rendu compte que le terrain que la sonde allait survoler était beaucoup plus accidenté. Or, l'ordinateur de bord, voyant les signaux de l'altimètre radar varier de plusieurs kilomètres d'altitude en quelques secondes, en a déduit que les mesures du radar ne pouvaient être prises en compte. Se référant uniquement à sa centrale inertielle, il a freiné, freiné… et s'est retrouvé à l'arrêt ou presque (1 m/s), mais au mauvais endroit.

En effet, comme elle avait pris une mauvaise référence, la centrale a stoppé la descente à 5 kilomètres d'altitude. Une fois ses ergols épuisés, Hakuto-R a donc chuté sur la surface. Ces erreurs, si elles sont un « rien » à l'échelle d'un atterrisseur lunaire (elles ne remettent par exemple absolument pas en cause un seul des éléments de la conception), peuvent comme on le voit envoyer des années d'efforts s'écraser sur la surface. C'est ce qui fait aujourd'hui la différence entre les missions les plus risquées (qui gardent tout de même bon espoir) et celles préparées longtemps en amont par les États.

L'atterrisseur Hakuto-R en préparation. Il embarquait en son sein le petit rover Rashid des Émirats arabes unis © iSpace
L'atterrisseur Hakuto-R en préparation. Il embarquait en son sein le petit rover Rashid des Émirats arabes unis © iSpace

Et les prochaines ? Dans quelques semaines, l'Inde enverra sa mission « bis » Chandrayaan-3 pour se poser sur la Lune, et cette fois, l'ISRO compte bien y arriver ! La Russie également, avec la mission tant retardée Luna 25, qui décollera peut-être en août. De leur côté, les États-Unis, qui financent leurs start-up avec des missions à haut potentiel, mais également à haut risque, ont deux missions qui sont prévues avant la fin de l'année : l'atterrisseur Peregrine d'Astrobotic et le Nova-C d'Intuitive Machines. Pensez-vous qu'ils vont y arriver ?

Eric Bottlaender

Spécialiste espace

Spécialiste espace

Je suis un "space writer" ! Ingénieur et spécialisé espace, j'écris et je partage ma passion de l'exploration spatiale depuis 2014 (articles, presse papier, CNES, bouquins). N'hésitez pas à me poser v...

Lire d'autres articles

Je suis un "space writer" ! Ingénieur et spécialisé espace, j'écris et je partage ma passion de l'exploration spatiale depuis 2014 (articles, presse papier, CNES, bouquins). N'hésitez pas à me poser vos questions !

Lire d'autres articles
Vous êtes un utilisateur de Google Actualités ou de WhatsApp ? Suivez-nous pour ne rien rater de l'actu tech !
google-news
Rejoignez la communauté Clubic S'inscrire

Rejoignez la communauté des passionnés de nouvelles technologies. Venez partager votre passion et débattre de l’actualité avec nos membres qui s’entraident et partagent leur expertise quotidiennement.

S'inscrire

Commentaires (22)

Postier
On attend toujours des photos claires des missions chinoise , indien , israélien sur la Lune avec toute les passages.
Yorgmald
Sûrement que même pour Apollo c’est du bidon.<br /> On a plus de raisons de douter de leur véracité que d’y croire.
ebottlaender
Comme celles-ci ?<br /> Ciel &amp; Espace<br /> La sonde lunaire Chandrayaan 2 détaille les sites d’Apollo 11 et 12<br /> La sonde indienne Chandrayaan 2, en orbite autour de la Lune, a photographié les lieux où se sont posés les modules lunaires d’Apollo 11 et d’Apollo 12. Ses clichés sont encore plus détaillés que ceux de la sonde américaine Lunar Reconnaissance...<br />
Francis7
Oui, ce n’est pas comme aller se poser en avion.<br /> Naviguer dans l’inconnu est du plus haut risque. Comme exemple, l’échec du sous-marin Titan près du Titanic qui a implosé à cause de défauts de conceptions et d’excès de confiance par rapport au milieu considéré.<br /> Alors, touristiques, ces missions ?
Postier
Déjà vu et lu ces articles mais j’ai bien précisé de photos claires pas des bout de points noirs…<br /> Je suis fan de tout ça mais les sondes étrangères et la Nasa avec la technologie de maintenant ont toujours du mal a nous envoyer des vidéos et photos claires par contre Mars ils n’hésitent pas…
nicgrover
Des échecs mais de belles histoires quand même…
trollkien
Normal, pour Mars ils ont mis les moyens dans les décors et trop loin pour vérifier =)<br /> #troll
ebottlaender
C’est pas comme s’il y avait des centaines d’autres preuves.<br /> C’est le problème des comploplo, si une vidéo youtube vous expliquait que votre grand mère n’existait pas, vous finiriez par croire la vidéo.<br /> « Des bouts de point noirs », qui comme par hasard ont exactement la forme des modules lunaires exactement à l’endroit prévu. Et les photos prises sur place ? Elles sont floues aussi ?<br /> Et les échantillons, qui sont étudiés d’ailleurs toujours en ce moment, ils sont flous, sans doute. Comme les tirs laser sur les réflecteurs posés lors des missions Apollo, et mesurés par les astronomes en Haute-Provence, ces gens que vous prenez pour des imbéciles lorsque vous « doutez ». Comme l’insulte aux milliers de travailleurs qui ont rendu ça possible.<br /> Bref, bonne nuit en obscurantisme.
JeanM64
C’est peut-être aussi qu’à l’époque c’était un peu aussi l’aventure avec des interventions de rattrapage , hors calculs… Alors qu’aujourd’hui on utilise des modèles dit scientifico-matheux ou philosopheux sur un domaine pas trop connu (l’espace) donc possiblement (et vraisemblablement à côté de la plaque et même si la Terre n’est pas nécessairement plate)… En plus pour favoriser les échanges nous avons des pouces pas trop carré additionnés de miles marins qui deviennent des hectoUA qui planent à 2000 pieds (du 46 ou du 38 ???) Que se passe-t-il si le colis pèse 31.84 onces de trop (le confit de canard gloutonné pas un naute g(astronaute) ?
trollkien
Quand j’étais au collège a grasse j’ai eu la chance de faire une virée nocturne sur le plateau de caussols dans le centre de recherche ou notemment ils font les tirs en direction des miroirs sur la lune pour calculer la distance terre lune.<br /> Je m’en rappelle comme si c’était hier, et c’était il y a plus de 35 ans
Ura
Très bon article (comme d’habitude!) pour comprendre les erreurs menant aux échecs d’une mission visant à se poser sur la Lune. Cette série d’échecs aura très prochainement une fin, ne serait-ce qu’avec les équipes qui ont échoué une premiere fois mais qui retenteront en intégrant cet échec dans leur nouvelle tentative.<br /> Par contre, que les comploplotistes aillent vérifier que leur grand-mère existe !
Palou
@ebottlaender<br /> ONE point
mcbenny
@Postier,<br /> Vous avez raison, il ne faut pas vous traiter de complotiste pour ce que vous avez dit initialement.<br /> Un complot c’est la preparation d’une « action » (pour faire generique) au detriment d’une personne ou d’une entite (pour faire generique encore), en mode « cache », en essayant de ne pas etre vu.<br /> Votre commentaire ce n’est pas ca du tout. Votre commentaire c’est l’ignorance ou l’incomprehension de faits averes, tangibles et prouves scientifiquement par des « savants » du monde entier, avec preuves accessibles a tout un chacun (voir de commentaire de @trollkien).<br /> Il n’y a pas a « croire » que les americains ont pose le pied sur la Lune, il y a juste a constater. Les russes et les chinois y ont envoye des missions egalement (si pas d’hommes). DOnc ou est le probleme ?<br /> Ce qui me chiffone c’est que je ne comprends pas, ni ne vois d’interet a mentir a ce sujet de la part des americaisn et de tous les savants qui confirment la chose, et quel est, en regard de ca, l’interet des gens qui contestent la chose.<br /> N’hesitez pas a m’eclairer. Vraiment.
Postier
Mes commentaires a disparu, aucun débat possible.<br /> Et de plus personne n’a parler de complots, il a imaginé ça tout seul, on demande plus de photo et de curiosités, et on nous traite de complotiste sans raison , bref rester a votre possition .
Bombing_Basta
Ouais en même temps, envoyer par 4000 mètres de profondeur, 400 bars de pression, un sous-marin ayant pour principal hublot un dome ne pouvant résister qu’à 150 ou 180 bars, c’était du suicide… Ou de la mise en danger avec mort quasi certaine au bout…
Bombing_Basta
Mars les rovers sont actuellement sur place, alors forcément on a des photos de Mars avec la sualité du 21 ème siècle…<br /> Mais pourquoi donc croiriez-vous que ces images sont vraies ?<br /> Elles ne sont ni plus ni moins vraies que les heures de film et les centaines de photos prises par les astronautes qui ont marché sur la Lune eux-mêmes…<br /> Et ces films et photos ne cessent d’être de plus en plus nets et beaux au fil des années de missions apollo, avec l’amélioration des matériels pour les capter (et l’amélioration de la capacité d’emport, ayant permis entre autre de leur fournir un rover pour étendre leur rayon d’action).<br /> Bref, vous demandez quoi au juste, que la Chine ou n’importe-quel autre entité envoie une sonde sur la lune, ou pourquoi pas une nouvelle mission habitée, juste pour aller prouver au monde complotiste que les USA y sont déjà allés ?<br /> Ils ont autre chose à foutre du pognon de leur peuple que de prouver des choses qu’ils savent déjà être vraies.<br /> Si des photos récentes des sites d’alunissage US existent, c’est juste par opportunisme, car les trajectoire nécessaires aux sondes de ces missions qui avaient de vrais objectifs, passaient par là. C’est une fleur qu’ils vous ont faite, et vous ne la méritez même pas apparemmment…<br /> Et sinon c’est qui qui a fait les traces de passage qu’on voit sur ces photos opportunistes ?<br /> Allez donc le demander aux astronautes d’Apollo 18 !
Bombing_Basta
Bon sinon à part ça :<br /> La Russie également, avec la mission tant retardée Luna 25, qui décollera peut-être en août.<br /> En effet, peut-être, tout dépendra de si prigojine tente un nouveau coup d’état ou pas
Palou
Postier:<br /> Mes commentaires a disparu, aucun débat possible.<br /> Et de plus personne n’a parler de complots, il a imaginé ça tout seul, on demande plus de photo et de curiosités, et on nous traite de complotiste sans raison , bref rester a votre possition .<br /> Faudrait voir à te calmer, car à part les tiens il n’y a pas de complot.<br /> Et ton message supprimé l’a été car tu « complotais » au sujet du Covid et des virologues, et ce n’est PAS le sujet de l’article.<br /> Bonne journée @Postier , tu as une tournée à effectuer ce matin …
Korgen
Quand on sait les galères qu’a eu Apollo XI pour alunir, l’improvisation pour trouver un site d’alunissage…<br /> Autre chose qui a bien ralenti le retour sur la Lune, c’est qu’on ne peut pas se baser sur le programme Apollo. Le programme Apollo a été conçu avec des techniques et des normes qui ont changé ou qui sont interdites aujourd’hui (matériaux comme l’amiante, etc…). Il a fallu aux ingénieurs de la NASA reprendre tout de zéro (si ce n’est pas déjà fait ça serait intéressant de faire un article sur le sujet ^^)
Nmut
JeanM64:<br /> Alors qu’aujourd’hui on utilise des modèles dit scientifico-matheux ou philosopheux sur un domaine pas trop connu (l’espace) donc possiblement (et vraisemblablement à côté de la plaque et même si la Terre n’est pas nécessairement plate)…<br /> Il faut tout de même admettre que les problèmes, quand ils sont trouvés, sont principalement des erreurs humaines et pas des erreurs de calcul ni de l’inattendu. La science n’a pas à être remise en cause.<br /> Quand on a une réussite spatiale, il suffit de regarder les probabilités et la précision demandée pour bien voir que tout cela est parfaitement maitrisé théoriquement, il reste seulement le facteur humain à maitriser. OK, c’est probablement le plus compliqué avec tous nos défauts, nos biais, … <br /> Il reste une quantité de trucs à comprendre et découvrir, mais de moins en moins (plus du tout?) dans la mécanique classique, voir même relativiste.
kplan
Disponible jusqu’au 6 août :<br /> france.tv<br /> Science grand format De l'autre côté de la Lune<br /> Plus de cinquante ans après les missions Apollo, la Lune est loin d'avoir révélé tous ces secrets. En janvier 2019, une sonde chinoise se pose sur la face cachée de la Lune. Une prouesse scientifique qui replace cet astre au centre de toutes les...<br /> Il y a de belles images et de la science accessible à tous.
DrCarter95
On m’accusera peut-être de complotisme mais je reste persuadé que personne n’est jamais allé sur la Lune.
ebottlaender
C’est pas une accusation, c’est un constat : si vous êtes persuadé que personne n’est jamais allé sur la Lune, vous êtes complotiste. Et vous prenez des milliers de gens, y compris des dizaines de scientifiques qui travaillent sur le sujet aujourd’hui (y compris en France), pour des idiots.
Voir tous les messages sur le forum
Haut de page