C'est un employé d'Equinix, une entreprise spécialisée dans les réseaux et qui travaille avec Google, qui explique la situation. « Il y a beaucoup de sociétés qui essaient de garder leurs structures discrètes. La propriété intellectuelle est précieuse pour beaucoup, mais nous avons toujours été étonnés par Google et ses casques. »
Chris Sharp, d'Equinix, explique avoir enlevé il y a deux ans toutes les ampoules disposées dans les cages des serveurs du datacenter de Google. « Ils nous ont demandé d'éteindre toutes les lumières au plafond également, et ont doté leurs employés de casques avec des lumières, comme ceux des mineurs. » Des directives mises en place pour que les employés ne puissent se focaliser que sur le point précis qui les intéresse et pas sur le reste, au risque d'attirer l'attention avec leur lampe frontale.
Google chercherait ainsi à limiter les tentatives d'espionnage : il faut néanmoins savoir que si l'entreprise loue des espaces à des entreprises coomme Equinix, elle se charge elle-même de la conception de ses centres de données. De fait, de type d'infrastructures pourrait facilement être épié et étudié la concurrence cherchant à optimiser ses propres installations, notamment pour améliorer la consommation d'énergie, un sujet cher à Google.
Contactée par Wired, la firme de Mountain View n'a pas souhaité commenter cette anecdote. Dans le fond, s'il est amusant d'imaginer les techniciens faire de la spéléo dans les salles de serveur, force est de constater que la méthode est inventive... et qu'elle permet d'économiser de l'électricité !