Etes-vous trop sollicité par email ? Comment filtrer l'accès à votre boite de réception sans recourir aux services d'une secrétaire ? Comment garantir que vos correspondants sont motivés pour vous écrire ? Une toute nouvelle startup pense avoir la réponse.
Apparu hier sur BetaList, un site Internet qui met en relation startups et internautes, comme l'a initialement repéré un blog consacré aux jeunes pousses, le tout nouveau service wrte.io vous permet de facturer l'envoi d'emails, l'accès à votre boite de réception. Cette startup néerlandaise transpose en quelque sorte le timbre poste au courrier électronique, elle invente l'adresse email à péage.
wrte.io rematérialise le timbre poste
La mise en œuvre est simple, mais il fallait y penser. Le formulaire d'inscription tient en une phrase à trous : « Transférer les emails envoyés sur ____@wrte.io à ________ (votre adresse email personnelle) quand __ bitcoin est payé. » Une fois la redirection mise en place, l'utilisateur peut rendre publique son adresse email wrte.io. Quand quelqu'un envoie un email à cette adresse, il reçoit en retour une facture qui l'invite à payer une somme prédéfinie. L'email n'est transmis au destinataire qu'une fois le paiement confirmé, qu'une fois l'email « affranchi ».
Wrte.io répond ainsi à plusieurs cas d'usage. Le service permet par exemple au vendeur d'un objet rare de s'assurer que les acheteurs potentiels sont motivés. Il n'est pas nécessaire de facturer une grosse somme, le simple fait de devoir payer quelques centimes repoussera certainement la majorité des sollicitations non sérieuses. Les bitcoins sont dans un premier temps conservés par le service, qui permet à l'utilisateur de se les transférer à tout moment. On ne sait pas encore si wrte.io encaissera une commission, mais c'est le modèle économique le plus évident.
Le service Wrte.io n'est pas encore opérationnel, mais les utilisateurs intéressés peuvent dès à présent s'inscrire en paramétrant leur redirection. Ils seront prévenus par email de la disponibilité du service.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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