Quelques semaines plus tard, les deux entreprises semblent enfin avoir trouvé un terrain d'entente. Dans le cadre d'une offre amicale, Pentax accepterait un rachat de ses titres sur la base de 770 yens l'unité, soit des conditions plus avantageuses que celles de l'offre précédente qui était formulée en titres. Pentax pose par ailleurs quelques conditions, parmi lesquelles l'indépendance du comité de direction et la continuation des trois activités majeures, à savoir la fabrication d'équipements optiques, d'équipements médicaux et d'appareils photo.
La fusion pourrait toutefois avoir pour conséquences d'obliger Pentax à se concentrer sur ses activités les plus rentables. La société aurait ainsi dores et déjà vendu des bureaux à Tokyo, tandis que les négociations se feraient sur fond de rumeur d'abandon du 645D, un moyen-format numérique annoncé depuis plus de deux ans et qui pourrait donc ne jamais voir le jour en raison de la faible rentabilité de ce type d'appareils. Après l'alliance stratégique opticien / électronicien conclue avec Samsung en octobre 2005, voici donc Pentax à la veille d'un second accord. En ressortira t'il renforcé, et à même de faire face à la concurrence sévère de ce secteur largement dominé par Canon et Nikon ?