Imaginons un utilisateur d'iTunes qui souhaite découvrir un nouvel artiste. Il commencera logiquement par acheter un ou deux titres à l'unité, avant d'éventuellement se procurer l'album complet s'il apprécie ce qu'il a déjà entendu. En achetant l'album, l'utilisateur paierait une nouvelle fois les morceaux qu'il a déjà téléchargés à l'unité. Pour éviter cela, il peut également choisir d'acheter un par un les titres qui lui manquent. Toutefois, à un euro le titre (0,99 euro en réalité) et dix euros l'album, l'affaire n'est pas forcément intéressante.
Pour éviter ce type de dilemme à l'internaute, Apple souhaiterait donc accorder un « crédit » à l'utilisateur qui achète un album dont il possède déjà quelques titres. Ainsi, l'utilisateur n'éprouverait aucune réticence à compléter ses albums ou à en essayer d'autres via l'achat de titres à l'unité. Cet accord inédit servirait sans doute la cause de la musique numérique, qui ne cesse de ravir des parts de marché aux supports physiques traditionnels.