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A l'occasion du lancement de Lycos IQ, Johannes Grabisch, Directeur Portail et services Europe, évoque l'intérêt de Lycos pour le web 2.0
JB - Johannes Grabisch, bonjour. Depuis quelques années, Lycos apparaissait comme un acteur du web en perte de vitesse. Quelle est aujourd'hui votre part de marché ?
JG - Lycos a peut-être perdu des parts de marché sur le segment de la recherche mais nous restons le quatrième réseau européen, derrière le trio Google / / MSN, avec une audience mensuelle de 27 millions de visiteurs uniques, une équipe de 690 collaborateurs et près de 125 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel. En France, Médiamétrie nous place dans le top 10 des audiences avec plus de 6.1 millions de visiteurs uniques par mois.
JB - Estimez-vous avoir connu une crise après l'éclatement de la bulle internet ?
JG - Juste avant la crise internet, a enchaîné les acquisitions : Multimania, Caramail, Spray, etc... tout en conservant une organisation très décentralisée avec les services de rencontre en Suède, le chat au Danemark, l'hébergement en France ou encore l'administratif en Allemagne.
Ces deux dernières années Lycos Europe a mis en place une plateforme de croissance et de gestion des savoirs complètement nouvelle afin de développer des produits encore plus dynamique, uniques et compétitifs. C'est dans cet objectif que nous avons décidé de réunir nos équipes Management de produit, R&D et Marketing au sein de notre maison mère en Allemagne.
JB - Estimez vous que Lycos est un acteur pionnier dans le domaine du web 2.0 ?
JG - Oui, nous pensons qu'après une période fortement liée au commerce, Internet entre désormais dans une seconde phase, dont l'internaute sera au centre. Cette philosophie a toujours été au cœur du réseau de Lycos Europe, avec des services communautaires comme Tripod, MultiMania, Caramail, Lycos Chat, Lycos rencontres ou encore notre nouveau service Lycos IQ.
Nous misons également beaucoup sur des technologies "web 2.0" comme AJAX, le RSS, les tags, afin de renforcer l'aspect communautaire du web, sa convivialité et les liens entre les internautes.
JB - En 2000, Lycos était un acteur incontournable de la recherche en ligne. En dehors de Lycos iQ, comptez-vous investir dans de nouveaux algorithmes de recherche ? Comptez vous par exemple adopter la technologie de recherche Quaero ?
JG - Lycos et sa maison mère Bertelsmann ont effectivement annoncé leur collaboration au projet Quaero. Avec Lycos iQ, nous avons toutefois voulu explorer une autre piste que la recherche algorithmique en misant sur le savoir des internautes. En Allemagne, Lycos iQ a déjà réuni plus de 6500 contributeurs et permis une hausse de plus de 50% de l'audience de notre moteur de recherche, désormais enrichi des réponses et des liens des experts.
JB - Lycos est devenu un acteur incontournable du shopping avec Pangora. Pourriez-vous également entrer sur le marché des liens sponsorisés ?
JG - Avant le phénomène de bulle Internet, tout notre modèle était basé sur la publicité. Après cela, nous avons mis l'accent sur les services premium mais nous comptons néanmoins relancer de nombreux services gratuits susceptibles d'augmenter notre audience et nos revenus publicitaires. Pangora se développe sur le segment des liens marchands mais nous n'avons pas l'intention pour le moment d'entrer sur celui des liens sponsorisés.
JB - Face à Google, Yahoo ou MSN, Lycos reste morcelé entre ses activités européennes et américaines. Pourriez-vous redevenir une société globale ?
JG - En ce moment ce n'est pas une question prioritaire pour nous. Mais nous pourrions à moyen terme imaginer de proposer nos services hors d'Europe, et nous continuerons à examiner les options qui se présentent à nous.
JB - Après la vague d'acquisitions de 2000, pourriez vous racheter de nouvelles sociétés internet en France ?
JG - Nous n'avons pas l'intention de multiplier les acquisitions comme peut le faire Yahoo. Nos concurrents sont dans une recherche d'augmentation d'audience par acquisition, mais intégrer de nouvelles structures et équipes est un processus long et difficile. Lycos Europe se concentre davantage sur une croissance par développement de nouveaux services innovants. Dans l'otique d'une croissance par acquisition, cela ne pourrait se faire que si de telles opérations nous permettent de renforcer ou compléter directement nos services déjà existants.
JB - Johannes Grabisch, je vous remercie.
JB - Johannes Grabisch, bonjour. Depuis quelques années, Lycos apparaissait comme un acteur du web en perte de vitesse. Quelle est aujourd'hui votre part de marché ?
JG - Lycos a peut-être perdu des parts de marché sur le segment de la recherche mais nous restons le quatrième réseau européen, derrière le trio Google / / MSN, avec une audience mensuelle de 27 millions de visiteurs uniques, une équipe de 690 collaborateurs et près de 125 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel. En France, Médiamétrie nous place dans le top 10 des audiences avec plus de 6.1 millions de visiteurs uniques par mois.
JB - Estimez-vous avoir connu une crise après l'éclatement de la bulle internet ?
JG - Juste avant la crise internet, a enchaîné les acquisitions : Multimania, Caramail, Spray, etc... tout en conservant une organisation très décentralisée avec les services de rencontre en Suède, le chat au Danemark, l'hébergement en France ou encore l'administratif en Allemagne.
Ces deux dernières années Lycos Europe a mis en place une plateforme de croissance et de gestion des savoirs complètement nouvelle afin de développer des produits encore plus dynamique, uniques et compétitifs. C'est dans cet objectif que nous avons décidé de réunir nos équipes Management de produit, R&D et Marketing au sein de notre maison mère en Allemagne.
JB - Estimez vous que Lycos est un acteur pionnier dans le domaine du web 2.0 ?
JG - Oui, nous pensons qu'après une période fortement liée au commerce, Internet entre désormais dans une seconde phase, dont l'internaute sera au centre. Cette philosophie a toujours été au cœur du réseau de Lycos Europe, avec des services communautaires comme Tripod, MultiMania, Caramail, Lycos Chat, Lycos rencontres ou encore notre nouveau service Lycos IQ.
Nous misons également beaucoup sur des technologies "web 2.0" comme AJAX, le RSS, les tags, afin de renforcer l'aspect communautaire du web, sa convivialité et les liens entre les internautes.
JB - En 2000, Lycos était un acteur incontournable de la recherche en ligne. En dehors de Lycos iQ, comptez-vous investir dans de nouveaux algorithmes de recherche ? Comptez vous par exemple adopter la technologie de recherche Quaero ?
JG - Lycos et sa maison mère Bertelsmann ont effectivement annoncé leur collaboration au projet Quaero. Avec Lycos iQ, nous avons toutefois voulu explorer une autre piste que la recherche algorithmique en misant sur le savoir des internautes. En Allemagne, Lycos iQ a déjà réuni plus de 6500 contributeurs et permis une hausse de plus de 50% de l'audience de notre moteur de recherche, désormais enrichi des réponses et des liens des experts.
JB - Lycos est devenu un acteur incontournable du shopping avec Pangora. Pourriez-vous également entrer sur le marché des liens sponsorisés ?
JG - Avant le phénomène de bulle Internet, tout notre modèle était basé sur la publicité. Après cela, nous avons mis l'accent sur les services premium mais nous comptons néanmoins relancer de nombreux services gratuits susceptibles d'augmenter notre audience et nos revenus publicitaires. Pangora se développe sur le segment des liens marchands mais nous n'avons pas l'intention pour le moment d'entrer sur celui des liens sponsorisés.
JB - Face à Google, Yahoo ou MSN, Lycos reste morcelé entre ses activités européennes et américaines. Pourriez-vous redevenir une société globale ?
JG - En ce moment ce n'est pas une question prioritaire pour nous. Mais nous pourrions à moyen terme imaginer de proposer nos services hors d'Europe, et nous continuerons à examiner les options qui se présentent à nous.
JB - Après la vague d'acquisitions de 2000, pourriez vous racheter de nouvelles sociétés internet en France ?
JG - Nous n'avons pas l'intention de multiplier les acquisitions comme peut le faire Yahoo. Nos concurrents sont dans une recherche d'augmentation d'audience par acquisition, mais intégrer de nouvelles structures et équipes est un processus long et difficile. Lycos Europe se concentre davantage sur une croissance par développement de nouveaux services innovants. Dans l'otique d'une croissance par acquisition, cela ne pourrait se faire que si de telles opérations nous permettent de renforcer ou compléter directement nos services déjà existants.
JB - Johannes Grabisch, je vous remercie.
