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Suite à l'annonce 'code source' de Microsoft, la Commission a réaffirmé attendre de l'éditeur une documentation qui permette à la concurrence de fonctionner.
Bien que Microsoft ait annoncé mercredi fournir une licence d'accès au code source de l'OS Windows pour serveurs, la Commission européenne reste sceptique.
En mars 2004, après plusieurs années d'enquête "antitrust", Bruxelles a infligé une amende de 497 millions d'euros à l'éditeur américain et lui a imposé des "mesures correctives".
Le numéro un mondial du logiciel a fait appel et bloqué la sanction financière tout en s'engageant à commercialiser une version "allégée" de Windows sans "media player".
En revanche, Microsoft tarde à se plier aux exigences de Bruxelles concernant la divulgation de certains protocoles nécessaires à l'interopérabilité entre serveurs sous Windows et logiciels concurrents.
Fin décembre 2005, Neelie Kroes, commissaire à la concurrence, a sommé l'éditeur de se conformer à la requête européenne sous peine d'une astreinte journalière de 2 millions d'euros.
Finalement, Microsoft a déclaré le 25 janvier 2006 être allé "au-delà des attentes de la Commission" en donnant la possibilité aux développeurs de visualiser le code source de Windows pour serveurs, à travers une licence spécifique.
Bruxelles n'a pas tardé à régir. Jonathan Todd, porte parole de la commissaire européenne à la concurrence, a déclaré jeudi à l'occasion du Forum économique mondial de Davos :
"Le code-source n'est pas 'La' documentation ultime [...] Microsoft pourrait nous donner un demi-million de pages de documentation, si ce n'est pas l'information appropriée pour que les concurrents puissent élaborer des logiciels compatibles avec Windows, alors l'éditeur ne se conforme pas à nos exigences."
La date à laquelle Microsoft devra effectivement répondre à la "communication de griefs" de Bruxelles a été repoussée au 15 février 2006.
Bien que Microsoft ait annoncé mercredi fournir une licence d'accès au code source de l'OS Windows pour serveurs, la Commission européenne reste sceptique.
En mars 2004, après plusieurs années d'enquête "antitrust", Bruxelles a infligé une amende de 497 millions d'euros à l'éditeur américain et lui a imposé des "mesures correctives".
Le numéro un mondial du logiciel a fait appel et bloqué la sanction financière tout en s'engageant à commercialiser une version "allégée" de Windows sans "media player".
En revanche, Microsoft tarde à se plier aux exigences de Bruxelles concernant la divulgation de certains protocoles nécessaires à l'interopérabilité entre serveurs sous Windows et logiciels concurrents.
Fin décembre 2005, Neelie Kroes, commissaire à la concurrence, a sommé l'éditeur de se conformer à la requête européenne sous peine d'une astreinte journalière de 2 millions d'euros.
Finalement, Microsoft a déclaré le 25 janvier 2006 être allé "au-delà des attentes de la Commission" en donnant la possibilité aux développeurs de visualiser le code source de Windows pour serveurs, à travers une licence spécifique.
Bruxelles n'a pas tardé à régir. Jonathan Todd, porte parole de la commissaire européenne à la concurrence, a déclaré jeudi à l'occasion du Forum économique mondial de Davos :
"Le code-source n'est pas 'La' documentation ultime [...] Microsoft pourrait nous donner un demi-million de pages de documentation, si ce n'est pas l'information appropriée pour que les concurrents puissent élaborer des logiciels compatibles avec Windows, alors l'éditeur ne se conforme pas à nos exigences."
La date à laquelle Microsoft devra effectivement répondre à la "communication de griefs" de Bruxelles a été repoussée au 15 février 2006.
