Après les serveurs d'applications, BEA s'intéresse aux infrastructures télécoms

Spécialiste des serveurs d'applications informatique, BEA annonce le rachat d'Incomit, un éditeur de logiciels d'infrastructure... télécom

La convergence touche également les infrastructures. Bousculé par ou Oracle sur le segment des serveurs d'applications informatique, l'éditeur américain BEA annonce le rachat d'Incomit, un éditeur suédois de logiciels d'infrastructure... télécom

"L'acquisition d'Incomit fait partie intégrante de notre stratégie télécom afin de permettre à nos clients de répondre avec succès aux nouvelles demandes du secteur ", déclare Olivier Helleboid, Vice Président en charge de la Stratégie Corporate et du Développement chez BEA Systems. " Le secteur télécoms est à plusieurs titres un point de convergence, attisé par les fusions et acquisitions, la pression concurrentielle et la baisse des revenus issus de la voix. Pour remporter ces marchés, les opérateurs doivent transformer leurs modèles économiques et fournir différents types de services tels que l'accès aux messageries électroniques, agendas, aux jeux et autres contenus numériques. La complémentarité de nos technologies avec celle d'Incomit va devenir essentielle pour le développement de notre plate-forme BEA WebLogic Service Delivery et pour donner à nos clients une longueur d'avance sur le marché émergent des télécoms ".

Concrètement, la technologie d'Incomit permettra d'améliorer les services de personnalisation et de connectivité entre les réseaux de télécommunications traditionnels et les réseaux IP et de compléter la solution télécom "Telco Solution Framework" de BEA.

Contrairement à des concurrents comme Microsoft, IBM ou Oracle, présents dans les infrastructures informatiques (bases de données, serveurs d'applications) et dans l'univers applicatif, BEA refuse donc une stratégie d'intégration verticale au profit d'une diversification dans les télécoms depuis quelques années, déjà à l'origine d'un quart de son chiffre d'affaires.