Avec Workplace, IBM Software réinvente Lotus

07 novembre 2003 à 00h00
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L'informatique d'entreprise n'échappe pas à la révolution internet. Face au vieillissant logiciel Lotus Notes et à son serveur Lotus Domino, la société américaine Software, bien qu'essentiellement tournée vers le middleware, présente "Lotus Workplace", une suite de 4 logiciels collaboratifs de type web services.

Face aux progiciels de gestion intégrés (ERP), ces suites de logiciels comptables et financiers destinés à gérer les chiffres, Lotus Workplace revendique plutôt le statut de progiciel de gestion de contenu (ECM), une suite de logiciels destinés à gérer les mots et les idées avec des applicatifs de messagerie électronique (Messaging 1.1), de messagerie instantanée (Team Collaboration 1.1), de portail (Web Content Management 1.1) ou encore de téléformation (Collaborative Learning 1.1).

" La demande de logiciels collaboratifs intégrés et dotés de fonctionnalités de sécurisation incite à faire converger plusieurs marchés de premier plan, dont ceux de la collaboration, des portails et de la gestion de contenu. D'après l'IDC, le potentiel de ce nouveau marché pourrait atteindre 13 milliards de dollars d'ici à 2007[2] (2). Avec sa gamme de produits Lotus Workplace et sa stratégie globale, IBM est bien positionné pour mener la danse de ce nouveau marché, " explique Larry Bowden, vice-président chargé des produits Lotus Workplace, IBM. " Plutôt que d'utiliser des dizaines d'applications individuelles qui ne sont pas compatibles entre elles et qui imposent aux utilisateurs de s'identifier à chaque changement de session, les produits Lotus Workplace leur offrent une vue unifiée, intégrant la collaboration à part entière dans leurs activités quotidiennes. "

Alors que renonce au marché "corporate", IBM Software entend au contraire capitaliser sur les dizaines de millions d'utilisateurs de Lotus Notes et leur proposer une nouvelle infrastructure informatique (Websphere), une nouvelle génération de web services de gestion de contenu (Workplace) et bien sûr un mode de facturation "on demand". Reste à savoir si IBM rachètera un éditeur de web services type ERP pour compléter le puzzle...
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