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Alors que le géant américain des enchères, Ebay, étudie toujours son implantation européenne, les sites QXL et Ricardo, respectivement anglais et allemands annoncent leur fusion via une offre publique d'échange de leurs titres. Avec près de 680 000 membres, Ricardo a été valorisé sur une base de 1.1 Milliard d'Euros (soit 10 600 francs par utilisateur). Le nouveau groupe est désormais à la première place européenne, loin devant ses concurrents français Aucland ou iBazar. Ce dernier s'est d'ailleurs récemment delesté de certains actifs non stratégiques au profit du groupe LibertySurf et souhaite accélerer son internationalisation. Certains analystes considèrent d'ailleurs que le groupe dirigé par Pierre François GRIMALDI serait un partenaire idéal pour Ebay. A suivre ...
La NetEconomie attaque le Cinéma ! L'arrivée des réseaux à très haut débit permet d'envisager la distribution directe des films via les réseaux de télécommunication. Malgré la haute définition exigée par ce média, songe à une telle diversification en s'appuyant sur ses infrastructures à haut débit, TDF et GlobeCast. Cela signifierait la fin des fameuses bandes magnétiques et l'apparition d'un nouveau concurrent pour Pathé, Gaumont ou UGC. Aux Etats-Unis, le père des StarsWars, Georges LUCAS travaille lui aussi sur un projet similaire. Inventeur de la norme THX, il souhaite mettre en place un réseau de distribution numérique pour les films, avec en ligne de mire le "home theatre", le cinéma à domicile. L'arrivée de connexions à très haut débit (satellite, câble, numérique hertzien), pourrait autoriser le développement de ces nouveaux réseaux de distribution de l'octet "cinématographique". Les Américains ont d'ailleurs inauguré le film en téléchargement la semaine dernière.
Le président du groupe socialiste à l'Assemblée, Jean-Marc Ayrault, a indiqué que le choix définiif du gouvernement, pour la procédure d'attribution des licences de téléphonie de troisième génération pourrait être rendu début Juin, avec quelques semaines d'avance sur le calendrier initial. Le gouvernement cherche une troisième voie visant à concilier les intérêts de opérateurs avec ceux des futurs internautes mobiles, les "mobinautes". Cette voie médiane pourrait se traduire par un concours de beauté nécessitant, de toutes les façons, un droit d'entrée de quelques milliards. De son côté, Laurent FABIUS, le Ministre de l'économie et des finances a décidé que ces recettes seraient affectées essentiellement au fond de reserve pour les retraites. Il semblerait que l'effet vertueux des investissements publiques dans la NetEconomie ne soit plus la priorité de Bercy.
Le labrador noir de Lycos va devenir espagnol. Après le rapprochement Excite / @thome, et TimeWarner /AOL, c'est au tour de Lycos de fusionner avec un opérateur de télécommunications, permettant un nouveau mariage entre les tuyaux et les contenus pour donner naissance à Terra Lycos. L'originalité d'une telle opération est bien évidemment le rachat d'un acteur de poids de la Neteconomie américaine par un géant européen. L'ambition de Terra Networks, via ce rachat du deuxième portail américain derrière , est de devenir le premier acteur hispanophone mondial. Terra et Lycos comptent actuellement une audience cumulée de 50 millions de visiteurs uniques et de 175 millions de pages visitées par jour. Aux termes de l'opération, les actionnaires de Lycos vont recevoir 97,55 dollars en actions de Terra Networks pour chaque action Lycos, ce qui valorise le portail américain à plus de 10 milliards de dollars.
Boo.com, un site de vente par correspondance dédié au sportswear et la mode semble avoir confondu baratin et anticipation. Fondé au printemps 1999 par deux suédois Kajsa Leander et Ernst Malmsen visiblement très convaincants, il avait réussit à lever, en quelques semaines, près de 80 millions de dollars auprès d'investisseurs aussi prestigieux que Europ@web (Aucland, LibertySurf, QXL, etc...). Après quelques mois de "cash burning", comme disent les spécialistes, le site semble au bord de la faillite car il ne rencontre pas le succès escompté, ce qui s'est déjà traduit par 50 licensiements. Face à l'échec relatif, les investisseurs hésitent à poursuivre le financement d'une entreprise qui semble déjà être en cessation de paiement, malgré un chiffre d'affaire de 3 millions de francs par mois. Pour un Boo démasqué, combien sont déjà en bourse ?
Le président du groupe socialiste à l'Assemblée, Jean-Marc Ayrault, a indiqué que le choix définiif du gouvernement, pour la procédure d'attribution des licences de téléphonie de troisième génération pourrait être rendu début Juin, avec quelques semaines d'avance sur le calendrier initial. Le gouvernement cherche une troisième voie visant à concilier les intérêts de opérateurs avec ceux des futurs internautes mobiles, les "mobinautes". Cette voie médiane pourrait se traduire par un concours de beauté nécessitant, de toutes les façons, un droit d'entrée de quelques milliards. De son côté, Laurent FABIUS, le Ministre de l'économie et des finances a décidé que ces recettes seraient affectées essentiellement au fond de reserve pour les retraites. Il semblerait que l'effet vertueux des investissements publiques dans la NetEconomie ne soit plus la priorité de Bercy.
Le labrador noir de Lycos va devenir espagnol. Après le rapprochement Excite / @thome, et TimeWarner /AOL, c'est au tour de Lycos de fusionner avec un opérateur de télécommunications, permettant un nouveau mariage entre les tuyaux et les contenus pour donner naissance à Terra Lycos. L'originalité d'une telle opération est bien évidemment le rachat d'un acteur de poids de la Neteconomie américaine par un géant européen. L'ambition de Terra Networks, via ce rachat du deuxième portail américain derrière , est de devenir le premier acteur hispanophone mondial. Terra et Lycos comptent actuellement une audience cumulée de 50 millions de visiteurs uniques et de 175 millions de pages visitées par jour. Aux termes de l'opération, les actionnaires de Lycos vont recevoir 97,55 dollars en actions de Terra Networks pour chaque action Lycos, ce qui valorise le portail américain à plus de 10 milliards de dollars.
Alors que le géant américain des enchères, Ebay, étudie toujours son implantation européenne, les sites QXL et Ricardo, respectivement anglais et allemands annoncent leur fusion via une offre publique d'échange de leurs titres. Avec près de 680 000 membres, Ricardo a été valorisé sur une base de 1.1 Milliard d'Euros (soit 10 600 francs par utilisateur). Le nouveau groupe est désormais à la première place européenne, loin devant ses concurrents français Aucland ou iBazar. Ce dernier s'est d'ailleurs récemment delesté de certains actifs non stratégiques au profit du groupe LibertySurf et souhaite accélerer son internationalisation. Certains analystes considèrent d'ailleurs que le groupe dirigé par Pierre François GRIMALDI serait un partenaire idéal pour Ebay. A suivre ...
Boo.com, un site de vente par correspondance dédié au sportswear et la mode semble avoir confondu baratin et anticipation. Fondé au printemps 1999 par deux suédois Kajsa Leander et Ernst Malmsen visiblement très convaincants, il avait réussit à lever, en quelques semaines, près de 80 millions de dollars auprès d'investisseurs aussi prestigieux que Europ@web (Aucland, LibertySurf, QXL, etc...). Après quelques mois de "cash burning", comme disent les spécialistes, le site semble au bord de la faillite car il ne rencontre pas le succès escompté, ce qui s'est déjà traduit par 50 licensiements. Face à l'échec relatif, les investisseurs hésitent à poursuivre le financement d'une entreprise qui semble déjà être en cessation de paiement, malgré un chiffre d'affaire de 3 millions de francs par mois. Pour un Boo démasqué, combien sont déjà en bourse ?
La NetEconomie attaque le Cinéma ! L'arrivée des réseaux à très haut débit permet d'envisager la distribution directe des films via les réseaux de télécommunication. Malgré la haute définition exigée par ce média, songe à une telle diversification en s'appuyant sur ses infrastructures à haut débit, TDF et GlobeCast. Cela signifierait la fin des fameuses bandes magnétiques et l'apparition d'un nouveau concurrent pour Pathé, Gaumont ou UGC. Aux Etats-Unis, le père des StarsWars, Georges LUCAS travaille lui aussi sur un projet similaire. Inventeur de la norme THX, il souhaite mettre en place un réseau de distribution numérique pour les films, avec en ligne de mire le "home theatre", le cinéma à domicile. L'arrivée de connexions à très haut débit (satellite, câble, numérique hertzien), pourrait autoriser le développement de ces nouveaux réseaux de distribution de l'octet "cinématographique". Les Américains ont d'ailleurs inauguré le film en téléchargement la semaine dernière.