Une étude révèle que moins de la moitié des PC en entreprise peuvent aujourd'hui passer au nouveau système d'exploitation de Microsoft.
Windows 11 va bientôt souffler sa première bougie, mais son adoption semble encore rencontrer des difficultés, et notamment en entreprise, pourtant le cœur de cible de Microsoft.
Seuls 40 % des PC en entreprise peuvent passer à Windows 11 sans encombre
L'entreprise Nexthink, spécialisée dans le conseil informatique aux entreprises, a publié une étude qui indique que seulement 40 % des ordinateurs actuellement déployés dans les milieux professionnels peuvent aujourd'hui migrer vers la nouvelle version du système d'exploitation sans générer de coûts ou de perte de temps aux équipes d'administration de chaque société.
Parmi les autres postes de travail analysés, 25 % d'entre eux étaient « presque prêts » alors que 35 % des PC n'étaient pas du tout préparés à la migration. Ces derniers nécessitent en effet des mises à jour et un travail supplémentaire pour passer à la nouvelle version, ce qui implique des frais et du temps de travail en plus.
Parmi les différents secteurs d'activités scrutés par l'étude, Nexthink indique que les entreprises spécialisées dans les biens de consommation sont celles où les ordinateurs peuvent le plus facilement migrer vers Windows 11. À l'inverse, les entreprises de l'énergie et les services publics disposent de logiciels et de matériels obsolètes qui rendent difficile, voire impossible la mise à jour.
Le problème se pose également pour les secteurs de la santé et de l'industrie pharmaceutique. Les sociétés de ces milieux utilisent souvent des logiciels métiers spécifiques qui pourraient être incompatibles avec le nouveau système de Microsoft.
Plus que trois années pour effectuer la migration avant la fin du support de Windows 10
Nexthink a d'ailleurs évalué l'« effort manuel » nécessaire à la mise à jour des plus de trois millions de machines analysées anonymement. Cela représenterait pas moins de 4,21 millions d'heures de travail nécessaires, à raison de 15 minutes par machine mise à niveau, et sans compter des installations plus complexes.
La société estime d'ailleurs à 15 % le pourcentage d'échec lors des mises à niveau vers Windows 11, ce qui implique davantage de temps et de ressources allouées pour les faire passer au prochain système d'exploitation.
Malgré ces problèmes, il est temps pour les entreprises de penser à la mise à niveau. Microsoft a en effet prévenu qu'à partir du 24 octobre 2025, Windows 11 deviendra le système d'exploitation principal du groupe américain. À cette date, le support de Windows 10 cessera, ce qui obligera bon gré mal gré les particuliers comme les entreprises à migrer pour continuer de bénéficier de correctifs de sécurité sur chacune de leurs machines.
- Refonte graphique de l'interface réussie
- Snap amélioré
- Groupes d'ancrage efficaces
Pour être tout à fait honnête, Windows 11 nous apparaît comme une bonne évolution de Windows 10. Au-delà de l’aspect très marketing lié à l’effet de surprise (Windows 10 était présenté comme le der des ders, souvenez-vous) et à la refonte essentiellement graphique de l’interface, la mise à jour apporte un peu de clarté et de modernité bienvenues après six années passées auprès d’un OS conçu pour réconcilier Microsoft et son public. On aime également les discrets détails qui le rendent plus fonctionnel comme le snap amélioré et les groupes d’ancrage, ou encore la gestion affinée des bureaux virtuels. Enfin, nous sommes vraiment convaincus par la refonte du Microsoft Store. En acceptant de revenir sur l’exclusivité réservée aux UWP, Microsoft frappe efficacement là où on ne l’attend pas et s’astreint enfin à rattraper son retard sur Apple et Google.
Pour être tout à fait honnête, Windows 11 nous apparaît comme une bonne évolution de Windows 10. Au-delà de l’aspect très marketing lié à l’effet de surprise (Windows 10 était présenté comme le der des ders, souvenez-vous) et à la refonte essentiellement graphique de l’interface, la mise à jour apporte un peu de clarté et de modernité bienvenues après six années passées auprès d’un OS conçu pour réconcilier Microsoft et son public. On aime également les discrets détails qui le rendent plus fonctionnel comme le snap amélioré et les groupes d’ancrage, ou encore la gestion affinée des bureaux virtuels. Enfin, nous sommes vraiment convaincus par la refonte du Microsoft Store. En acceptant de revenir sur l’exclusivité réservée aux UWP, Microsoft frappe efficacement là où on ne l’attend pas et s’astreint enfin à rattraper son retard sur Apple et Google.
Source : Communiqué de presse Nexthink