Essai Mercedes EQS : la limousine électrique superlative

Camille Pinet
Par Camille Pinet, Spécialiste automobile.
Publié le 12 décembre 2021 à 08h08
Camille Pinet
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Il est rare qu’une limousine de plus de 100 000€ fasse l’objet d’une campagne de publicité télévisée. C’est pourtant le cas de la Mercedes EQS, qui représente pour Mercedes un enjeu important d’image avec ses 784 km d'autonomie annoncés. Reste à savoir ce qui se cache derrière ce chiffre flatteur et les gigantesques écrans qui composent sa planche de bord.

Douze ans après le lancement de la première modèle S, Tesla reste pour les constructeurs traditionnels un poil à gratter très irritant. Non seulement l’Américain propose un réseau de recharge à l’efficacité inégalée, mais les performances électriques de ses produits continuent à dominer régulièrement. Qui plus est, il est parvenu avec ses immenses écrans et ses interfaces modernistes à ringardiser les équipements multimédias les plus chers proposés par les marques de luxe. Un affront inacceptable pour Mercedes, qui se fait un point d’honneur à proposer les technologies les plus avancées depuis les débuts de l’automobile.

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Quand Mercedes tente de reprendre l'avantage

A bien des égards, l’EQS apparaît comme la réponse du berger à la bergère, une manière de reprendre la main au sommet de la hiérarchie des voitures électriques. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que l’Etoile y a mis les moyens : avec 107,8 kWh, l’EQS propose la plus forte capacité de batterie de la production actuelle. Ses 784 km WLTP d’autonomie dépassent de 134 km celle de la Model S !

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L’EQS propose par ailleurs son fameux « Hyperscreen » qui donne l’impression d’un écran unique recouvrant toute la planche de bord. Une impression seulement, nous y reviendrons, mais l'image de cet intérieur spectaculaire a suffisamment marqué les esprits pour installer l’auto dans les esprits comme l’une des voitures les plus avancées de l’époque sur le plan technologique. Une vocation appuyée par un style très inhabituel pour une limousine, marqué par son capot très court et sa ligne très lisse.

Un choix qui n’est pas motivé uniquement par l’envie de se distinguer : elle affiche avec 0,20 le Cx le plus bas de la production actuelle. A noter toutefois que les versions vendues en France, dotées d’office des habillages AMG remontent à 0,23. Rappelons enfin que la limousine inaugure une nouvelle plateforme électrique déjà déclinée sur la plus accessible EQE présentée au dernier Salon de Munich. Nous en avons essayé la version la plus « économique » 450 +, dotée de deux roues arrière motrices et d’une puissance de 333 ch fournie par un seul moteur.

Dans l’habitacle de l’EQS : un mur d’écrans

Ce qui frappe lorsque l’on s’installe à bord de l’EQS, c’est évidemment le fameux Hyperscreen que Mercedes avait même présenté au CES de Los Angeles. Si le dessin de l’ensemble et le nom de l’option laissent penser qu’il n’est fait que d’un seul écran, il n’en est rien : ils sont bien trois, mais protégés par la même surface de verre de 56 pouces, soit 1,41 m de large. Contrairement aux apparences, il s’agit encore d’une technologie traditionnelle : l’avènement des écrans souples capables d’adapter leurs formes aux contours d’une planche de bord appartient encore au futur, même si les constructeurs y travaillent.

Il s’agit là de dalles rectangulaires qui ne se distinguent que par leur taille considérable : 17,7 pouces pour l’écran central et 12,3 pouces pour l’instrumentation numérique et l’écran passager. Pour l’instant, ce dispositif n’est proposé que sur la version 580, mais notre modèle en disposait : il sera proposé en option à 8 650 € sur la 450 + début 2022. L’ensemble dégage incontestablement une impression de futurisme, mais provoque dès l’installation à bord un premier malaise : très haute, la planche de bord impose une position de conduite en rapport, d’autant que les caméras de surveillance du conducteur situées en haut du tableau de bord réclament elles aussi de s’ajuster par rapport à elle. On a donc l’impression de voir vers l’avant non pas à travers un pare-brise, mais à ce qui s’apparente toutes proportions gardées à une meurtrière.

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Tout n’est pas négatif dans ce système, car sa manipulation se révèle plutôt facile, notamment lorsqu’on le compare avec celui de la Classe S. Il est certes identique du point de vue matériel et des fonctionnalités proposées, mais le menu principal apparaît nettement mieux hiérarchisé. Comme il se doit, les fonctionnalités proposées sont foisonnantes et il serait vain d’en faire la liste. Contentons nous d’évoquer la synthèse vocale « auto-apprenante » qui se révèle relativement efficace et se montre capable de reconnaitre de quel passager provient la demande. Ainsi, lorsque celui de droite demande l’activation du siège chauffant, c’est automatiquement le sien qui se met en route. Elle n’est pas infaillible, mais nous ne l’avons pas suffisamment utilisée pour bénéficier de sa capacité d’apprentissage. Il est d’ailleurs préférable de ne pas parler de la marque Mercedes à bord, sous peine de provoquer son réveil intempestif !

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Du côté de la finition, la qualité des assemblages sont dignes de la marque, mais la définition du luxe de l’EQS ne satisfera sans doute pas les amateurs de tradition et de beaux matériaux : l’Hyperscreen ne laisse guère de place aux fanfreluches, et le niveau de raffinement général ne dépasse pas celui d’une Mercedes de moyenne gamme. La sellerie de série est ainsi en simili, ce qui tranche avec les habitudes de la catégorie. Cette volonté de tourner le dos aux traditions fait beaucoup plus désordre aux places arrière, où le confort de la banquette arrière « standard » n’est en rien comparable à celui des limousines traditionnelles. Assis trop haut, les passagers disposent de peu d’espace à la tête et le dessin de la banquette est loin d’être des plus ergonomiques.

Certes, le Pack Executive à 5 850 € améliore nettement le bilan et une Porsche Taycan est loin de faire mieux. Mais devoir payer une option pour bénéficier d’un confort décent à l’arrière d’une limousine de 5,22 m de long franchit allégrement les frontières du grotesque. Du côté du coffre, l’EQS propose un hayon, ce qui dénote là encore parmi les limousines. Celui-ci permet d’avoir un meilleur accès au volume de coffre satisfaisant de 610 litres, qui peut même atteindre 1 770 litres une fois la banquette rabattue : on peut déménager en EQS…

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Objectif confort… à l’avant

Les premiers tours de roue de cette grande Mercedes demandent un petit temps d’adaptation à ses dimensions considérables. Il est ainsi assez courant sur petite route de mordre sur le côté pour éviter d’empiéter sur l’autre voie. Cependant, elle possède une martingale pour se tirer des plus mauvais pas en ville : ses roues arrière directrices qui peuvent pivoter jusqu’à 10° (option à 1 600 €, braquage de 4,5° en série). Elles permettent d’accomplir des demi-tours aussi facilement qu’avec une citadine et de manœuvrer avec une aisance qui ne cesse de surprendre étant donné les dimensions exceptionnelles de l’engin.

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Concurrente, tout au moins sur le plan financier, des Tesla Model S et Porsche Taycan, l’EQS 450 + ne se situe résolument pas dans la même catégorie du point de vue des performances. La première accélération surprend même par sa progressivité, qui fait penser bien plus à celle d’un moteur thermique. Ce n’est pas un défaut en soit, car cela rend la voiture plus facile à maîtriser pour le commun des mortels, mais le 0 à 100 km/h en 6,2 s souffre de la comparaison avec les 5,4 s d’une Taycan 4 ou les 3,2 s d’une Model S.

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L’EQS préfère jouer sur le confort, qui est en rapport avec ses prétentions de limousine et se conjugue à un silence impérial. Certes, quelques trépidations se font sentir à basse vitesse, mais les suspensions pneumatiques arrivent parfaitement à « digérer » les 2,5 tonnes même sur les très mauvaises routes de notre essai. L’EQS se révèle même assez plaisante à conduire, en avouant un vrai caractère de propulsion lorsqu’on la provoque. Elle se montre néanmoins très sûre et offre un haut niveau d’adhérence, y compris sur les routes détrempées de notre essai. Nous avouons même avoir pris plus de plaisir à son volant que derrière celui de la Classe S.

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Autonomie, recharge et consommation de la Mercedes EQS

Une batterie de forte capacité ne peut être correctement exploitée que si la consommation est maitrisée. En la matière, Mercedes confirme avec l’EQS qu’il fait partie des meilleurs et rejoint même un certain constructeur californien. Nous avons réalisé deux trajets de plus de 250 km. Le premier, réalisé essentiellement sur petites routes avec de fréquentes relances, a exigé 23 kWh. C’est surtout le deuxième, réalisé en grande partie sur autoroute à 130 km/h, qui nous a surpris avec le chiffre de seulement 21 kWh. Etonnant pour une voiture aussi volumineuse et pesante, qui plus est sur un terrain habituellement défavorable à l’électrique.

Elle profite ici d’un système de roue libre particulièrement efficace qui lui permet de glisser avec un minimum de friction. Soulignons en sus que nous n’avons dans aucun des deux parcours cherché à conduire de manière économique. Elle fait ici beaucoup mieux que des véhicules beaucoup moins rapides, puissants et lourds, comme un Peugeot e-2008 et permet d’espérer une autonomie réelle de près de 500 km dans ces conditions : voilà qui commence à approcher des capacités de bonnes thermiques.

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Nous avons eu aussi la possibilité d’éprouver la capacité de recharge de l’EQS sur la borne Ionity de Saint Albain. Ces dernières sont censées délivrer 350 kW de puissance, et la Mercedes encaisser jusqu’à 200 kW. Nous n’avons pas dépassé les 161 kW sur une recharge de 28 à 88 % de la batterie, la puissance moyenne se situant aux alentours de 140 kW. Elle baisse considérablement à partir de 75 %, pour passer en dessous des 100 kW à partir de 82 % de batterie. Au total, récupérer 60 kW nous a demandé 38 minutes, ce qui n’est pas éloigné des 31 min pour 70 kWh annoncés par Mercedes (entre 10 kWh et 80 kWh). A noter que nous avons constaté sur un modèle 580 4 Matic qui nous accompagnait un pic de puissance de recharge supérieur de 20 kW.

Même si nous n’avons pas pu reproduire les 200 kW annoncés par le constructeur, le résultat apparaît en tous les cas satisfaisant, surtout si on le conjugue à l’autonomie importante proposée par l’EQS. Réaliser des longs trajets à son bord paraît réellement envisageable sans perte de temps significative par rapport à une thermique. Elle apparaît même comme l’une des premières électriques que l’on peut qualifier d’autoroutière. Reste à trouver sur son chemin des bornes Ionity adaptées. Un peu de préparation des trajets reste nécessaire, car le temps de recharge sur des bornes classiques atteint des durées surréalistes : 10 h pour passer de 10 à 100 % de la batterie sur une borne 11 kW.

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Acheter une Mercedes EQS

Sur le plan financier, l’EQS se pose en équivalent électrique de la Mercedes Classe S avec un tarif de « base » qui se situe à 127 250 €. Un montant élitiste qui la place sur le territoire de versions puissantes de la Porsche Taycan c’est-à-dire la 4S de 530 ch (109 414 €) ou la GTS de 598 ch (135 659 €). Des autos beaucoup plus performantes, mais dont l’autonomie est nettement inférieure (moins de 500 km). Du côté de chez Tesla, ce tarif ouvrera largement droit à la S Plaid de 1 200 ch (129 990 €), même si celle-ci relève pour l’instant du rêve de catalogue.

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Reste qu’il ne s’agit là que d’un début : pour bénéficier de l’Hyperscreen et des 523 ch de la 580 4Matic, il faut investir 25 550 € en sus. Reconnaissons cependant à l’EQS un équipement très complet : l’accès mains libres, la réalité augmentée, le toit ouvrant panoramique, la suspension pneumatique, l’éclairage d’ambiance, la navigation connectée, la conduite semi autonome sur autoroute et même la plupart la plupart des teintes de peinture métallisée sont de série. Même au niveau des écrans, l’équipement de série apparaît déjà respectable avec l’instrumentation numérique de 12,3 pouces identique à celle de l’Hyperscreen et une dalle centrale Oled de 12,8 pouces.

Le catalogue d’options reste tout de même bien fourni, avec cinq propositions d’habillages intérieur, la sellerie cuir à 1 600 € et différents packs d’équipements.

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Avis Mercedes EQS : que penser de ce modèle ?

L’EQS est une auto surprenante, et pas seulement par son style qui dénote dans le milieu compassé des limousines. Elle affiche en effet des défauts presque rédhibitoires pour une auto de ce gabarit, à commencer par son manque de confort à l’arrière. Pour autant, son efficacité énergétique incontestable, son confort de suspension et sa technologie embarquée témoignent du savoir-faire électrique de Mercedes et surtout de sa capacité à reprendre la main face aux jeunes constructeurs spécialisés comme Tesla.

Elle apparaît donc comme une démonstration de force, un modèle dont l’image doit rejaillir sur le reste de la gamme électrique de l’Etoile et séduire des acheteurs soucieux de montrer leur futurisme sans regarder à la dépense. Elle apparaît enfin, et peut-être surtout, comme l’une des seules électriques capable de revendiquer une réelle vocation autoroutière, au même titre qu’une thermique diesel.

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Fiche technique Mercedes EQS 450 +

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Prix et équipement

Prix Mercedes EQS : à partir de 127 250 €.
Bonus écologique : 0 €

Equipement de série :

  • Alerte d’angles morts
  • Caméra de recul
  • Entrée et démarrage sans clé
  • Régulateur adaptatif
  • Phares à LEDS
  • Sellerie simili-cuir
  • Sièges électriques
  • Toit panoramique

Equipement en option :

  • Peinture métallisée : option gratuite
  • Affichage tête haute : option pack Premium
  • Inserts décoratifs : 400€
  • Pack Premium Plus (Sellerie cuir, Volant chauffant, sièges massants et climatisés, diffuseur de parfum et ionisation de l’air) : 3 100€
  • Pack Executive ( Tablette arrière MBUX, sièges arrière multicontours climatisés, sièges arrière électriques chauffage nuque et épaule, appuie tête et accoudoir confort, chauffage des sièges, recharge à induction à l’arrière) : 5 850€
  • Pack Sport Black : 450€
  • Roues arrière directrices à 10° : 1 600€
  • Sellerie cuir : 1 600€
Par Camille Pinet
Spécialiste automobile

Je ne suis pas né dans l’huile de vidange mais j’ai su prononcer le mot voiture avant « maman ». Autant dire qu’une fois devenu journaliste, je n’ai pas hésité longtemps avant de me spécialiser. Bien m’en a pris, car je suis ainsi aux premières loges pour observer la plus grande transformation que cette industrie a connu depuis son avènement. Entre triomphe des nouvelles technologies, électrification et révolution des usages, l’automobile me donne une matière infinie pour écrire. Et lorsque la nostalgie me prend, je restaure mes vieux tacots d’une main en lisant « L'éloge du carburateur » de Matthew B. Crawford de l’autre…

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cpicchio

On se rapproche d’une autonomie suffisante pour couvrir les besoins.

Reste le prix (mais à relativiser, on est dans le haut du premium ici).

Blackalf

Ce qui ne fait que confirmer ce que l’on dit depuis des années : lorsque des marques historiquement qualitatives telles que Mercedes et d’autres se mettront réellement à faire des VE, d’autres feront figure de modèles d’entrée de gamme du point de vue de la finition et de la qualité de fabrication. neutre

ar-s

Q ce prix j’ose même pas la conduire :smiley:

ultrabill

Historiquement, à côté d’une Classe S, n’importe quelle véhicule fait figure d’entrée de gamme.

Blackalf

En tous cas, vers la fin des années 80, un cousin avait une Mercedes W123 300 TD break avec un 5 cylindres en ligne, j’étais impressionné par le confort, la douceur générale de fonctionnement, la tenue de route et la qualité globale de cette voiture*. Mais leur image et leur prix en faisaient des véhicules statutaires, il était rare de voir quelqu’un de moins de 50 ans dans ce genre de voiture, les plus jeunes préféraient les Bmw. ^^

  • et pour comparaison, je ne roulais quand même pas dans n’importe quoi, j’avais alors une Bmw 320 6 cylindres.
cpicchio

Oui, avec un double risque pour Tesla : se faire doubler côté premium par les Allemands et aussi par les marques mainstream sur le milieu de gamme, autant aux Usa (Ford, GM, …) qu’en Europe (VW, Renault, …)

Blackalf

En effet, les grands constructeurs sont encore plus ou moins dans une phase de transition, mais ils ont la puissance industrielle nécessaire pour évoluer. ^^

Sinon, faire dans le haut de gamme/premium coûteux est une chose, mais ce n’est pas ça qui aidera à l’adoption massive du VE. Il y quelques années, Toyota eux-même disaient que s’ils étaient devenus ce qu’ils sont, c’est grâce à la masse de vente des modèles les plus abordables et non des modèles les plus coûteux.

Ces derniers temps je suis passé souvent dans une concession Toyota où mon beau-fils avait commandé une Aygo, et en discutant avec un commercial, il m’a confié que le gros de leurs ventes se faisait maintenant sur la Yaris 4, parce que la clientèle qui vient souvent d’une précédente Corolla (ou Auris) trouve le dernier modèle trop cher.

Alors ils se tournent vers la Yaris, qui est à peu près au prix qu’ils avaient payé autrefois pour leur Corolla/Auris, tout en étant mieux équipée et plus moderne. Et au final, les clients n’ont pas l’impression de descendre en gamme en passant d’une compacte à une citadine.

Bref, je pense que les constructeurs qui arriveront à sortir des citadines électriques à prix raisonnable seront les mieux armés pour l’avenir.

Cynian90

Est-ce la faute à Mercedes, ou juste au progrès qui fait que les entrée/milieu de gamme ont maintenant de la gueule ? Là je vois un avant Honda avec un arrière Hyundai sonata, aucune originalité pour une caisse à 100 000€ en effet ça fait mal…

c_planet

Oh crevette, 16 boutons + 2 pavés navigation pour fourmis sur le volant. Et en plastique brilliant moche.

c_planet

Meuh non il est pas moche l’arrière, c’est juste qu’il s’excuse de sa présence, en fait c’est un grand timide…