Les camions électriques Volvo sont désormais en vente (et bientôt sur nos routes)

Benjamin Bruel
Publié le 10 novembre 2019 à 12h24
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Alors que Tesla ne cesse de nous aguicher avec l'arrivée prochaine de son Cybertruck, Volvo vient de mettre en vente, ce vendredi 8 novembre, ses premiers camions électriques.

Les camions électriques du constructeur suédois arriveront sur les routes européennes dès le début de l'année 2019, a annoncé l'entreprise.


Plusieurs modèles tout électriques

Il y a un an à peine, Volvo Trucks, filiale du groupe, annonçait la commercialisation future d'une série de camions 100 %électriques. En septembre 2018, le constructeur a dévoilé son premier camion électrique et autonome, Vera, ayant la particularité de ne pas posséder de cabine pour le conducteur.

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L'entreprise a ensuite annoncé un camion-poubelle électrique capable de réaliser une distance de 200 km avant rechargement. Le Volvo FE Electric est un camion 16 tonnes destiné au « transport citadin lourd ». S'en est suivi, au mois d'octobre, le Volvo FL Electric, un camion de 16 tonnes capable de rouler 300 km grâce à différentes batteries allant de 100 à 300 kWh.

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Le FE Electric et et le FL Electric sur les routes européennes

Le Volvo FE Electric et le Volvo FL Electric seront les deux premiers modèles de ce nouveau line-up à se déplacer sur les routes européennes.

« La globalisation de l'urbanisation demande une logistique urbaine et des camions de transport avec zéro émissions et moins de pollution sonore (...). Avec le Volvo FE Electric et le Volvo FL Electric, nous sommes capables de répondre à la forte demande environnementale tout en conservant l'exigence commerciale de nos clients », a commenté l'entreprise au moment de l'annonce.

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Les camions seront commercialisés dans les pays scandinaves, mais aussi en Allemagne, en Suisse, aux Pays-Bas et en France. La production en série commencera en mars 2020, mais les commandes sont déjà ouvertes.

Source : Electrek.
Benjamin Bruel
Par Benjamin Bruel

Journaliste spécialisé dans le numérique, l'espace, la technologie et l'innovation, je me passionne par tout ce qui a trait au futur et à la compréhension du monde de demain. J'exerce ce métier depuis quatre ans, souvent devant mon ordinateur et parfois en vadrouille entre deux pays d'Asie. Amateur de bande dessinées, de paranormal et de dark tourism, je voue aussi un culte aux œuvres de Philip Pullman et de Yoko Taro.

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benben99

Ils vont devoir faire leurs preuves…

yalefeu

Les camions électriques du constructeur suédois arriveront sur les routes européennes dès le début de l’année 2019, a annoncé l’entreprise.

  • euh , on n’est pas déjà à fin 2019 ???
chaton51

c’est interessant toutes ces machines autonomes quelque soit le domaine… On va voir les répercussion sur l’emploi, surtout que quand on parle de revenu universel certains crient qu’on va pas payer des fainéants a rien faire… Vivement que tous ces gens soient au chomdu s’il existe encore poussés par l’automatisation de toutes les professions, on va rire.

chaton51

petite précision : C’est bien de vouloir faire des IA et des machines pour remplacer l’homme mais sans reflechir a ce qu’on fait des emplois jetés à la poubelle c’est juste du gros caca.

Blackalf

La problématique du camion électrique est différente de celle de la voiture particulière

Dans l’article on parle de camion-poubelle, là ok : un camion de ce type fait sa tournée entre 6 h et 14 h* et peut ensuite rester en charge jusqu’au lendemain

Mais pour un camion de livraison, c’est une autre histoire…arrivé à une destination, que fait-il pour le trajet de retour ? il perdra des heures à recharger ses batteries (si c’est possible, déjà) ? pas sûr que pour la firme qui en est propriétaire ce soit acceptable, un camion qui ne roule pas n’est pas rentable neutre

Changer les batteries sur place ? ça impliquerait que chaque client ou presque devrait investir dans une infrastructure dédiée, et là aussi pas sûr qu’ils soient prêts à le faire

Bref, le transport routier est encore très loin de passer à l’électrique…ça marchera peut-être pour les petits camions qui pourront livrer pendant le jour puis être rechargés pendant la nuit, mais pour les transports aux long cours, là aussi c’est une autre histoire ^^

  • je me réfère au fonctionnement de l’intercommunale de gestion des déchets pour laquelle j’ai travaillé quelques années ^^ (je ne conduisais pas les camions de la collecte, mais ceux qui s’occupaient des containers dans les déchetteries)
dieuestamour

On a une idée du prix ?

uniclass

véhicule électrique et véhicule autonome sont 2 choses bien différentes

uniclass

le marché des véhicules qui rentrent à leur dépôt chaque jour est déjà bien vaste…(messagerie, transports locaux, etc) A l’heure ou des municipalités envisagent de freiner l’accès des moteurs thermiques, cette mise sur le marché semble opportune.
Daimler (Mercedes) ne devrait pas tarder à proposer les siens

Blackalf

Dans l’absolu, c’est tout à fait vrai, mais ça implique quand même d’énormes investissements pour remplacer une flotte, on ne peut pas zapper l’aspect financier de la transition…prenons l’exemple des véhicules communaux, balayeuses, saleuses, camions divers, etc… : de nombreuses communes ont de plus en plus de mal à équilibrer leur budget, elles n’ont tout simplement pas les moyens de consacrer des dizaines voire des centaines de milliers d’€ au remplacement de leur parc de véhicules neutre

Seule solution, le faire au coup par coup : remplacer un VT hors service par un électrique, mais ça risque de s’étaler sur des dizaines d’années ^^

gdepre

Toute nouvelle technologie amènera inexorablement de nouveaux emplois. Cela dit je te rejoins dans l’idée où ce ne sont pas les futurs chômeurs qu’elles vont créer qui auront ces nouveaux jobs…

Alors là vraie question est : ne faut il pas constamment se former face aux technologies qui arrivent ?

Tout emploi actuel va nécessiter de nombreuses formations pour que chacun s’adapte à ses innovations numériques… À méditer