BYD, le constructeur chinois de véhicules électrifiés, enregistre une croissance spectaculaire dans l’Hexagone. En six mois, ses immatriculations dépassent déjà son total annuel précédent.

- BYD France a explosé ses ventes en 2025, avec 5 908 véhicules immatriculés, soit une hausse de 211%.
- Le SUV hybride Seal U DM-i, avec 1 125 km d'autonomie, est le modèle phare, représentant 30% des ventes.
- Une stratégie tarifaire agressive et un réseau de 64 sites ont boosté les commandes de 488% en six mois.
Depuis son lancement en juin 2023, BYD France n'a cessé de gagner du terrain sur le marché hexagonal. Les chiffres du premier semestre 2025 confirment d'ailleurs cette trajectoire ascendante : avec 5 908 véhicules particuliers immatriculés contre 5 415 sur l'ensemble de l'année 2024, le constructeur chinois affiche une progression de 211 % par rapport au premier semestre 2024. Cette performance porte la part de marché de BYD à 0,70 %, quadruplant ainsi sa position par rapport aux 0,20 % de la même période en 2024.
BYD s'impose malgré le repli du marché français
En 2025, si le marché automobile français est en recul par rapport à l'année dernière, tout va pour le mieux du côté du fabricant chinois. Le Seal U DM-i, SUV hybride doté de la technologie Super DM, s’impose comme le pilier des ventes de BYD en France, avec plus de 30 % des immatriculations au premier semestre. Son autonomie annoncée de 1 125 km séduit les conducteurs qui multiplient les longs trajets et cherchent à éviter les contraintes de recharge. La berline électrique Seal, elle, assure environ un quart des ventes avec près de 1 000 unités écoulées.
Cette percée est étroitement liée au maillage territorial du réseau de distribution, qui compte désormais 64 sites, répartis sur l’ensemble du pays et les DOM-TOM. Des ouvertures récentes ont eu lieu à Mulhouse, Le Mans, Châteauroux, Dunkerque, Avignon ou Le Havre. « Notre développement en France se poursuit à bon rythme, porté par un réseau de distribution robuste, composé de partenaires historiques ancrés dans les territoires », affirme Emmanuel Bret, directeur adjoint de BYD France.

Une stratégie commerciale bien rodée pour séduire les Français
Pour le troisième trimestre 2025, BYD France adopte une posture tarifaire agressive. La Dolphin Surf, qui s'est vendu à 420 exemplaires en un peu plus d'un mois, voit son prix d'entrée revu à la baisse. Celui-ci passe ainsi de 19 990 € à 18 990 €, avec une offre de location longue durée à 199 €/mois sans apport. L'Atto 2 bénéficie d'une réduction substantielle, proposé dès 26 990 € contre 31 990 € précédemment, tandis que le Seal U DM-i affiche un tarif de 34 490 € au lieu de 37 500 €.
La stratégie commerciale de BYD sur le territoire français a porté ses fruits : le portefeuille de commandes a augmenté de 488 % entre janvier et juin 2025 par rapport à la même période l’an dernier. Bien que du chemin reste encore à parcourir, de l'aveu même d'Emmanuel Bret, la marque mise sur l'arrivée de nouveaux modèles hybrides équipés de la technologie Super DM pour conquérir le public français.
Source : Communiqué de presse