Cette migration a donc été finalisée l'année dernière et déjà, les autorités locales s'interrogent sur la pertinence de cette stratégie. Selon le Sueddeutsche, une étude indépendante a ainsi été commissionnée afin d'analyser les coûts réels de cette architecture. Selon le conseiller municipal Josef Schmid, cette nouvelle étude est nécessaire puisque de nombreux employés se sont plaints au cours de cette transition, notamment pour les échanges de données et l'exécution de logiciels spécifiques développés en interne.
D'après l'étude initiale réalisée en 2003, l'adoption de Linux aurait engendré des frais s'élevant à 37,5 millions d'euros contre 35 millions d'euros pour couvrir les frais des licences de Windows et d'Office. Il faut dire que la ville a mis en place un programme de formation. C'est donc véritablement l'indépendance face à un éditeur qui fut au cœur de cette stratégie.
Pour M. Schmid, il est donc temps d'ouvrir une nouvelle étude réalisée cette fois de manière indépendante. Reste à savoir si les autres gouvernements, et notamment la France, questionneront à nouveau l'adoption des logiciels libres.