Sites de téléchargement : c'est terminé pour les films et séries piratés par le groupe EVO

Alexandre Schmid
Publié le 29 novembre 2022 à 20h02
© pixinoo / Shutterstock
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EVO n'est plus actif depuis plusieurs jours : le groupe de pirates a-t-il été démantelé ?

Il n'a publié aucun film ou épisode de série TV depuis plusieurs jours : un silence inhabituel pour une communauté d'habitude très prolifique.

Spider-Man: No Way Home au tableau de chasse

Il y a là de quoi susciter l'inquiétude des utilisateurs et du site spécialisé TorrentFreak, qui craignent qu'un problème majeur empêche le groupe de continuer à opérer. Certains évoquent même un possible démantèlement.

En effet, EVO est dans le viseur de l'industrie du cinéma et de la télévision depuis un certain temps maintenant, et il ne serait pas étonnant que les autorités tentent de s'en prendre au groupe.

Pour rappel, EVO est à l'origine de la publication d'une version Blu-Ray de Spider-Man: No Way Home des semaines avant la sortie du produit. Dune avait également été rendu disponible avant son arrivée dans les salles de cinéma américaines et sur HBO Max. Des copies préliminaires de Nomadland, Uncut Gems, The Power of the Dog et My Salinger Year se sont aussi retrouvées en ligne, au grand dam des ayants droit.

Un autre groupe pirate démantelé ?

Dans la provocation, les pirates d'EVO revendiquent régulièrement leurs plus belles prises. « Nous le faisons pour le plaisir. Nous savons que nous aidons beaucoup de gens qui n'ont pas les moyens d'aller au cinéma », avait déclaré l'année dernière un membre du groupe lors d'une interview accordée à TorrentFreak.

EVO critique également l'éclatement des droits et la multiplication des plateformes de streaming. « Peut-être que si les studios se souciaient un peu plus du consommateur, il n'y aurait pas beaucoup de piratage sur Internet. Mais ils ne s'en soucient plus, ce qui compte, c'est le profit, le profit et le profit », regrettait le groupe.

Le groupe iFT a également disparu des radars, là encore sans que l'on sache pour quelle raison. En 2020, les États-Unis réussissaient à mettre la main sur des membres du groupe SPARKS, dont l'un d'eux a été condamné. Cette action a semé la peur parmi les rangs des pirates. En 2011, c'est le groupe IMAGiNE qui était démantelé, ce qui avait mené à des peines allant jusqu'à 5 ans de prison.

Source : TorrentFreak

Alexandre Schmid
Par Alexandre Schmid

Gamer et tech enthusiast, j’ai fait de mes passions mon métier. Diplômé d’un Master en RNG sur Hearthstone. Rigole aux blagues d’Alexa.

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Kaggan

Sortir des contenus piratés avant la sortie en blueray ou sur les plateformes de streaming, je trouve ça moyen. Après, je les rejoints largement : la multiplication des plateformes de streaming rend l’accès à la culture encore plus compliqué. Avant, on louait une VHS, on achetais un DVD qu’on revendait ensuite. La télévision passait des séries en soirée et des films en prime time contrairement aux téléréalité d’aujourd’hui (maison à vendre, les reines du shopping, objectif top chef). De plus, certains contenus sont payant malgré les abonnements (Mulan, payant mais accessible que si on est abonné à Disney+). Enfin bref, c’est devenu la foire au n’importe quoi, vivement que ça change.

Eths25

1 de perdu 10 de retrouvés

City79

Je trouve que les peines sont bien souvent trop grosse par rapport à ce que c’est.
Il faut bien que ces gens comprennent qu’une personne qui download illégalement un film ou une série, ne l’aurait de toutes façons pas acheté. Parce que l’on entend toujours parler que le manque à gagner atteint des millions…sauf que non, ce n’est pas un manque à gagner. Qu’ils respectent effectivement un peu plus les consommateurs, ne serait ce qu’en proposant des tarifs décent en dématérialisé, ce qui est loin d’être le cas. Puis la multiplication des offres de streaming n’a aucun sens. Chacun veut sa petite part du gâteau. Pour du contenu, on a du contenu…et en quantité. Il sort plus de 400 série par an, plus d’une par jour ! Et comme souvent quantité ne rime pas avec qualité.

cmoileena

Oui super bien sûr me rappelle pour louer une vhs ou dvd je devais me taper 15 bornes le samedi et la ramèner ensuite. Et puis il y’a eu la loc dvd par internet. Pas mal. Mais très limité. 14 euros de mémoire pour 4 dvd par mois.
Donc bien plus simple aujourd’hui avec un abo Netflix ou compagnie. On peut résilier quand on veut et changer de plateforme chaque mois si on en a envie.
Rien n’empêche aujourd’hui d’acheter des blu-ray et de les revendre. Il y a plein de sites d’occasion pour ça.
Dire que l’accès est plus difficile qu’avant. La bonne blague. Et je ne parle pas du téléchargement direct en qualité Blu-ray ou 4K ni de l’iptv.

max_971

Il suffira juste de changer le .com en autre chose. :wink:

romain280

Quand je pense que la comission européenne avait s’était refusée à divulguer des rapports indiquant que le téléchargement illégale ne nuit pas aux majors…

backsec

Contrairement à ce que vous semblez avancer, les programmes de téléréalité ne sont pas omniprésents. Il y a toujours des films et séries en prime time, et sont d’ailleurs bien plus présents que la téléréalité (car oui la téléréalité, quoiqu’on en dise est une minorité des programmes au regard de la vingtaine de chaînes TNT actuelles).

Gh0st_D0g

Probablement pas acheté.
Nuance.

Il ne faut pas le nier, le fait de pouvoir tout avoir gratuitement, rapidement et à tout moment, depuis notre chaise, ne va pas inciter le consommateur à passer à la caisse. Même pour une location.
Donc oui, au bout du compte, il y a un manque à gagner.

Martin_Penwald

Qu’on soit d’accord ou pas avec ses méthodes, le groupe a raison : les gens n’ont pas les moyens de s’abonner à tous les services existants. Après, c’est en effet illégal dans de nombreuses juridictions de diffuser du matériel sans l’accord des ayant-droits, donc c’est un risque.
Notons d’ailleurs qu’il n’est techniquement pas illégal de télécharger, personne n’a jamais été condamné pour cette raison.

Martin_Penwald

À l’époque des DVD, de nombreuses distributions Linux ne permettaient pas de lire des DVD afin d’éviter des problèmes juridiques surtout aux États-Unis ; il fallait installer DeCSS (plus sûr du nom) indépendamment. Sauf qu’une fois installé, on pouvait lire facilement des DVD (acquis légalement, achetés ou loués).
C’est ce que je faisais. Mais une fois que je n’avais pas mon ordinateur avec moi, j’ai voulu regarder un DVD sur un lecteur de salon. Après 5 minutes de pub non passables et de messages anti-pirate, j’ai tout arrêté tellement ça me gonflait. Jamais vu la vidéo depuis d’ailleurs.