La branche entreprise de SFR a donné cette semaine le coup d'envoi de son « Cloud Business Store ><, un portail d'accès à des applications distribuées en tant que services. Produits maison et logiciels tiers s'y côtoient, avec une facturation en fonction de l'usage.
A l'instar d'Orange et de son Cloud Pro, SFR développe ses services à destination des petites et moyennes entreprises avec le lancement, cette semaine, du « SFR Cloud Business Store », un kiosque permettant d'accéder à des applications professionnelles en mode Saas (software as a service). Fournies par SFR lui-même ou par des partenaires, celles-ci se déclinent en catégories génériques (gestion, archivage, ressources humaines, collaboration) ou visent plus particulièrement certains métiers (commerçants, hôteliers, etc.). L'ensemble repose logiquement sur les infrastructures SFR.
Aux côtés des quelques services accessibles gratuitement, l'opérateur propose une facturation à l'usage , sur la base d'abonnements mensuels dont le montant variera en fonction de l'application sélectionnée. SFR y glisse également quelques applications maison, comme SFR Sync, gratuit en version limitée à 2 Go par utilisateur, qui permet de stocker et synchroniser des données sur ses serveurs à la façon d'un Dropbox, afin d'y accéder depuis n'importe quel poste client. Le service, qui assure également le chiffrement des données stockées sur le disque dur local, s'accompagnera prochainement d'applications iPhone et iPad.
Quinze applications sont proposées au lancement, avec des produits comme Edocea pour l'archivage et la gestion des documents, Evoliz qui propose la gestion de l'activité commerciale en ligne ou les différentes déclinaisons verticales de MyApp, qui propose d'obtenir et de maintenir simplement une application mobile. Après l'infrastructure via Numergy et le lancement d'une offre dédiée au stockage (Suite stockage cloud), SFR file donc un cran plus loin la logique de l'offre bout en bout à destination des PME avec cette nouvelle brique applicative.
Alexandre Laurent
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech,...
Alex, responsable des rédactions. Venu au hardware par goût pour les composants qui fument quand on les maltraite, passé depuis par tout ce qu'on peut de près ou de loin ranger dans la case high-tech, que ça concerne le grand public, l'entreprise, l'informatique ou Internet.
Milite pour la réhabilitation de Après que + indicatif à l'écrit comme à l'oral, grand amateur de loutres devant l'éternel, littéraire pour cause de vocation scientifique contrariée, fan de RTS qui le lui rendent bien mal.
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